Bouygues Telecom annonce aujourd'hui le renouvellement de sa gamme d'offres d'Internet mobile, qu'il simplifie comme le veut la tendance, et pour laquelle il revendique à juste titre « l'offre la plus généreuse du marché ».
Bouygues Telecom est effectivement le premier à proposer une offre d'Internet mobile digne de l'ère post-Free Mobile, après un premier renouvellement en demi-teinte. Il était devenu plus intéressant de souscrire une offre conventionnelle, c'est-à-dire incluant des appels et SMS, et de l'utiliser exclusivement pour Internet avec un modem 3G.
La gamme ne comprend donc plus que deux forfaits :
Forfait Internet 3G+ 24/24 : débit réduit au-delà de 5 Go (contre 3), 20 euros/mois avec un engagement de 24 mois (contre 30) ou 25 euros/mois sans engagement (indisponible)
Forfait Internet 3G+ Occasionnel : débit réduit au-delà de 500 Mo (contre 300), 10 euros/mois sans engagement (contre 15 à débit identique)
Mais non content d'avoir rehaussé les quotas et rabaissé les prix, Bouygues Telecom a surtout généralisé l'accès au DC-HSDPA sur ces offres, qui permet à 50% de la population d'atteindre 42 Mbps avec des équipements 3G compatibles, et constitue un net avantage par rapport aux offres de téléphonie grand public conventionnelles.
Détail encore assez rare pour mériter d'être signalé, les nouveaux forfaits mais aussi ceux existants respectent désormais la neutralité du Net, puisqu'ils autorisent tous les usages, y compris la voix sur IP et le peer-to-peer par exemple.
Bouygues continue enfin à proposer ses offres Internet 3G+ prépayées pour les usages ponctuels, et ses kits de connexion avec ou sans clé 3G+ incluant deux à quatre jours d'Internet bridé à 3,6 Mbps.
La nouvelle gamme sera disponible à partir du 18 juin. Dans le cadre du lancement de Free Mobile en janvier dernier, Xavier Niel avait évoqué à plusieurs reprises le lancement d'offres d'Internet mobile, mais le quatrième opérateur n'a pas encore donné suite.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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