Orange dévoile aujourd'hui NeoRetro, qu'il présente comme « le plus abouti et le plus esthétique des téléphones fixes jamais conçus ». Alors qu'on pourrait s'attendre à un téléphone multifonction dernier cri, l'appareil « ne propose en fait qu'un seul service », comme l'indique la vidéo promotionnelle, « celui de téléphoner ».
Pour le « retour vers le futur du téléphone fixe » qu'est supposé incarner le NeoRetro, les designers d'Orange ont revisité les codes des années 1930 et les ont couplés à une expérience contemporaine. L'opérateur parle même de « rétro-expérience ».
On retrouve donc l'esprit du cadran, mais avec des touches tactiles, au lieu de l'emblématique disque rotatif utilisé des premiers téléphones de Graham Bell jusqu'au célèbre Socotel S63 distribué par France Telecom. Les designers d'Orange ont aussi reconduit la forme historique du combiné principal, mais aussi et surtout l'écouteur secondaire.
Ils les ont tous les deux rendus sans fil, et en ont profité pour intégrer des diodes témoin d'état, une commande de réglage du volume ou encore un écran LCD couleur concentrique au cadran numérique, qui sert notamment à afficher le numéro ou le nom de l'appelant ainsi que la durée de l'appel.
Surtout, l'écouteur secondaire intègre un microphone, qui lui permet de servir de combiné à part entière, et même des détecteurs de proximité, qui lui permettent de détecter s'il est au contact de l'oreille ou s'il est posé, et dans ce cas, de passer sur une fonction haut-parleur mains-libres.
Un discours travaillé pour vendre un (simple) téléphone design
« Nous n'avons pas réinventé le téléphone, mais nous avons créé une nouvelle expérience de téléphonie, » conclut la vidéo promotionnelle. En fait, l'aspect sur lequel Orange a le plus travaillé pour son NeoRetro, c'est indéniablement celui du marketing. Car ce téléphone fixe est certes une réussite sur le plan du néo-rétro, mais en définitive ce n'est jamais qu'un téléphone au design travaillé.
Pour son caractère tendance mais certainement aussi par prudence, Orange commercialisera dans un premier temps son NeoRetro par le biais de la plateforme de financement participatif Ulule, et ne lancera la production qu'à partir de 500 précommandes. Les 200 premiers exemplaires sont numérotés et sont vendus 100 euros, les 200 suivants ne sont pas numérotés mais sont toujours vendus 100 euros, les suivants sont vendus 110 euros. Les livraisons ne démarreraient qu'au 1er trimestre 2016, dans plus ou moins six mois ! Il sera ensuite mis en vente en magasin au prix public de 140 euros.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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