L'équipe développant la messagerie sécurisée de ProtonMail annonce avoir mis à jour le quota de stockage pour les internautes et prépare ses applications mobiles.
La messagerie sécurisée ProtonMail vient d'être mise à jour et les détenteurs d'un compte bénéficient désormais de 1 Go de stockage. A son lancement en mai 2014, le quota était plafonné à 100 Mo avant de passer à 500 Mo en janvier. Cette augmentation à 1 Go est valable pour les comptes existants et ceux créés jusqu'au 17 juin.
Pour mémoire ProtonMail a été développé par des ingénieurs du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), de Harvard et du MIT. L'idée est de contrer les pratiques de surveillance massives mises à nu par Edward Snowden, en proposant un service de messagerie à la fois sécurisé par PGP mais également simple de prise en main.
Basée sur le territoire Suisse, dont les lois sont jugées plus favorables à la protection de la vie privée qu'aux États-Unis ou qu'en Union européenne, la société a récemment levé 2 millions de dollars de la part du fonds d'investissement Charles Rivers Ventures et de l'incubateur suisse FONGIT. Cela lui a permis d'étendre ses serveurs et d'étoffer son équipe, qui est passée de trois à dix personnes en un an.
ProtonMail a donc d'autres projets à venir et annonce le lancement prochain de versions alpha d'applications iOS et Android. La société devrait ainsi mieux se positionner face aux services concurrents, comme Tutanota, déjà présent sur mobile.
En début de mois, ProtonMail annonçait le chiffrement des pièces jointes, l'introduction d'un système de classement par libellés et la possibilité de personnaliser l'interface graphique de son service Web.
Responsable du développement éditorial sur la partie Logiciel et Services Web sur Clubic.
Précédemment journaliste, je traitais l'actualité web et mobile au sens large. Je m'intéressais aux entrailles...
Responsable du développement éditorial sur la partie Logiciel et Services Web sur Clubic.
Précédemment journaliste, je traitais l'actualité web et mobile au sens large. Je m'intéressais aux entrailles des navigateurs web, aux nouveaux smartphones mais aussi aux systèmes d'exploitation, aux questions de sécurité ou à l'actualité e-business en général.
Sinon je dois avouer que j'ai un faible pour tout ce qui touche au web design et c'est généralement le code source d'une page web que je lis en premier.
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