Bio-Processor : Samsung mesurera bien plus que le rythme cardiaque

30 décembre 2015 à 15h37
0
Samsung présente le Bio-Processor, qui ouvre la voie à des objets connectés mesurant bien plus que les pas et le rythme cardiaque.

Samsung ouvre une nouvelle ère de la mesure-de-soi. Le fabricant ne parle plus de quantified self, d'ailleurs, mais de quantified health, littéralement de santé quantifiée. C'est qu'il profite du démarrage de sa production de masse pour présenter son Bio-Processor.

Ce nouveau bio-processeur, le premier du marché, est une puce tout-en-un permettant et facilitant la conception d'objets connectés consacrés à la forme et à la santé, tels que des bracelets ou des ceintures pectorales.

08294992-photo-samsung-bio-processor.jpg

Pour commencer, la puce comporte son propre microcontrôleur (MCU), sa propre mémoire flash et son propre circuit de gestion de l'alimentation (PMIC). Elle assure surtout le traitement du signal (DSP) de cinq unités de mesure analogiques (AFE) : un capteur d'impédance bioélectrique (BIA), un photoplethysmogramme (PPG), un électrocardiogramme (ECG), un capteur de conductance cutanée (GSR) et enfin un thermomètre.

Ce quintet de noms barbares mesure tout simplement le rythme cardiaque, qui est désormais un minimum syndical, mais aussi la masse graisseuse et la masse musculaire, ainsi que la température de la peau et la sudation, desquelles on peut déduire le niveau de stress.

Par rapport à des solutions existantes, constituées de composants séparés, le bio-processeur tout-en-un de Samsung n'occupe qu'un quart de la surface.

Samsung a donc annoncé l'entrée en production de masse de ce Bio-Processor, et sa disponibilité dans des appareils fitness et santé dès le premier semestre 2016. On peut s'attendre à ce qu'il intègre une future montre Samsung Gear, mais il pourra aussi intégrer les objets d'autres marques, au même titre que d'autres composants Samsung.

0320000007190532-photo-samsung-gear-fit.jpg

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

Lire d'autres articles

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet