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Beaucoup passeront sans doute leur chemin en voyant le desgin de la tablette Funai Alimo 7 pouces. L'objet est en plastique sans fioriture, ressemble à un livre entrouvert qui aurait été fondu dans le plastique gris, l'écran ne respire pas la qualité, et ce n'est pas le semblant d'ergonomie sur la prise en main qu'a vaguement tenté Funai qui encouragera les sceptiques à aller plus loin. Du très low-cost vu de l'extérieur.
Parmi ceux que la tête de la Funai Tablet n'aura pas fait fuir, la plupart partiront une fois les spécifications dévoilées. Un écran de 7 pouces de mauvaise facture, un processeur ARM single-core, 2 Go de stockage, Android 2.2 (Gingerbread est promis par Funai, mais arrivera-t-il ?), et du très basique niveau connectivité.
Mais après un rapide essai, il faut bien l'admettre, la Funai Tablet fait ce qu'on pourrait éventuellement lui demander : être un compagnon d'intérieur sans prétention, qui serve de télécommande universelle, de terminal de connexion Skype (un client est intégré par défaut), et de sudoku virtuel. Cela peut déjà être largement suffisant pour en contenter plus d'un, à condition que le prix suive. Et c'est bien là le problème qui achèvera tout le monde : commercialisée uniquement au Japon, la tablette Funai y est vendue aux alentours des 280 euros. Soit plus cher qu'une tablette Archos de meilleure qualité, et au design supérieur.
Le fait est cependant là : Funai tente une entrée sur le marché des tablettes d'entrée de gamme. En s'excusant presque, l'aimable chef produit nous explique qu'un projet de tablette de bien meilleure facture est en cours au Japon. Elle serait disponible en 7 et 10 pouces, avec un processeur dual-core, un stockage plus important, et une version d'Android au goût du jour. Mais cette seconde tablette n'est pas plus sûre d'arriver en France, même si la 7 pouces commercialisée depuis août au Japon finissait par arriver.
