Une étude conduite par l'Ifop et Generix Group détaille l'utilisation que font les Français d'Internet dans le processus d'achat, ainsi que leur perception à l'égard des politiques de promotion. Près de la moitié des interviewés disent se renseigner sur Internet avant d'acquérir un produit en boutique.
Le recours à Internet dans le parcours d'achat « rassure » les Français, d'après les conclusions d'une étude de l'Ifop et de Generix Group menée auprès d'un millier de personnes via un questionnaire en ligne. Ainsi, près d'un Français sur deux interrogé (47%) se renseigne sur Internet avant d'acheter un article en magasin et près d'un sur trois (30%) établit une liste de choix sur le Net avant d'aller en boutique ensuite.
L'étude révèle qu'un quart des Français interrogés (26%) commande sur Internet un produit qui n'était plus disponible dans les rayons. Ils sont presque autant (25%) en revanche à aller voir un produit sur place avant de le commander en ligne ensuite. Pour ce qui est de la fréquence de ces pratiques, entre 27% et 36% des interviewés disent faire souvent ou régulièrement leur liste de choix sur Internet avant de se déplacer en magasin.
Entre 20% et 30% opèrent de manière inverse, se déplacent souvent ou régulièrement d'abord en magasin pour voir le produit avant de le commander en ligne. Concernant le secteur high-tech, ils sont 54% à se renseigner souvent ou régulièrement en ligne avant d'acheter en boutique.
L'étude souligne que le recours aux applications sur smartphones et tablettes pour recueillir des informations sur un produit, « du fait d'un taux d'équipement plus faible que pour Internet en général », est nettement moins fréquent lorsqu'il s'agit de préparer une liste de produits avant d'aller en magasin (12% en moyenne).
L'étude détaille également la perception des Français vis-à-vis des offres promotionnelles. Sur ce point, les smartphones ont des progrès à faire : seulement 11% des interrogés considèrent qu'il y a trop d'offres commerciales sur leurs applications mobiles, 20% pensent qu'il y en a suffisamment.
Des chiffres que l'on pourra corréler avec ceux de la publicité sur les réseaux sociaux, où 20% des sondés jugent qu'il y en a trop, et 34% suffisamment. Facebook, qui a introduit la publicité dans son application mobile en août afin de la monétiser, pourrait ne pas être insensible à ces données. Le réseau social est attendu sur ce point par ses investisseurs qui s'inquiètent sur le modèle économique de la société.
Enfin, là où la publicité est la moins bien perçue est dans la boîte e-mail. 41% des Français sondés estiment qu'ils en reçoivent trop, et 43% suffisamment.
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