Le français eNovance, qui compte parmi les contributeurs les plus actifs au projet Openstack, va passer sous pavillon américain, racheté par Red Hat pour 70 millions d'euros.
Bien décidé à monter en compétences autour d'Openstack, Red Hat est prêt à mettre la main au portefeuille. L'éditeur américain, spécialiste de l'open source, a en effet annoncé mercredi l'acquisition du français eNovance pour 70 millions d'euros, dont 50 millions d'euros en cash et le reste en actions. La transaction, qui devrait être bouclée d'ici la fin du mois, permet à Red Hat de mettre la main sur une équipe qui figure à ses côtés dans le top 10 des contributeurs au projet Openstack.
« L'association de l'expertise OpenStack d'eNovance et des offres OpenStack de classe entreprise de Red Hat, comprenant Red Hat Enterprise Linux OpenStack Platform et Red Hat Cloud Infrastructure, promet de peser sur le marché à un moment où les plus grands groupes s'intéressent à OpenStack pour leurs déploiements Cloud », se félicite l'acquéreur dans un communiqué.
Fondé en 2008, eNovance était initialement positionné sur l'infogérance d'infrastructures externalisées chez des grands noms comme Amazon ou Rackspace, avant de plonger dès 2010 dans le bain Openstack, sur la base duquel elle mène désormais des propres projets d'intégration complets pour ses clients. En juin 2013, la société avait bouclé un tour de table de 6 millions d'euros auprès des fonds Entrepreneur Venture, BNP Paribas et Oséo.
« C'est un réel plaisir pour nous de rejoindre Red Hat, dont la distribution OpenStack est l'une des meilleures actuellement sur le marché et qui partage aussi notre conviction qu'OpenStack doit être déployé et intégrer de façon continue et transparente », commente Raphael Ferreira, co-fondateur et directeur associé d'eNovance.
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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