Oracle a lancé le dernier né de sa ligne de processeurs Sparc, le T4. Des versions de serveurs équipées de cette nouvelle puce ont été lancées dans le même temps, en rack ou en lame, et une nouvelle version du Sparc SuperCluster en sera pourvue avant la fin de l'année.
La nouvelle puce de Sun Microsystems / Oracle a été lancée par le géant : le Sparc T4. Alors que son prédécesseur, le T3, était équipé de 16 coeurs, celui-ci ne vient qu'en version 8 coeurs, mais bien plus rapides, puisque cadencés à 3 GHz (contre 1,65 GHz pour le T3). Selon Larry Ellison, le PDG du groupe, cela lui permet de multiplier les performances de calcul par cinq.
Alors que les précédentes générations de processeurs Sparc donnaient d'excellentes performances sur les flux multi-threadés, ils accusaient parfois quelques lacunes lorsqu'il s'agissait de gérer un unique flux particulièrement exigeant. Avec le T4, Oracle indique avoir introduit de nouveaux mécanismes d'attribution de la puissance de calcul permettant d'instantanément mobiliser tout ou partie des coeurs pour une application lorsque celle-ci est qualifiée de critique.
Cette réduction du nombre de coeur s'accompagne d'une nouvelle politique de licence. Oracle facture pour mémoire sa suite en fonction d'un facteur, dit core scaling, qu'il convient de multiplier par le nombre de coeurs utilisé pour obtenir le nombre de licences système à acquitter. Etabli à 0,25 pour les processeurs T3, ce facteur passe à 0,5 avec les nouveaux T4.
Dans le même temps, Oracle a dévoilé des serveurs en rack et en lame, et a annoncé le Sparc SuperCluster, une unité de calcul de 1 200 threads de processeurs Sparc T4 prévue pour la fin de l'année. Pour les serveurs standards, ils seront commercialisés entre 16 000 et 160 000 dollars. Le prix du SuperCluster est inconnu.