App.net lance Backer, une plateforme de crowdfunding pour développeurs et startups

Le réseau social App.net complète ses services avec une nouveauté dans l'ère du temps : une plateforme de financement participatif. Cette dernière se destine aux développeurs et aux start-up, et pourrait prochainement accepter les bitcoins.

Alors que les Kickstarter et autres Ulule se concentrent sur des produits complets, Backer, la plateforme de crowdfunding lancée il y a quelques jours par App.net, se destine principalement aux développeurs et aux startups désireux de compléter un service déjà existant en lui ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Et ce sont des fonctionnalités-là qu'ils peuvent chercher à financer sur Backer.

De fait, l'idée derrière Backer est de combiner une sorte de sondage avec un système de financement, une double démarche qui permet de véritablement mesurer l'intérêt des utilisateurs pour la nouveauté proposée. La nouveauté peut ainsi être mise en avant sous la forme d'une question - « Seriez-vous intéressé par telle ou telle fonctionnalité ? Désirez-vous que nous réalisions un portage sur Android ? » - et les internautes, pour « voter », doivent donner de l'argent. La suite est la même que sur une plateforme de financement participatif « classique » : si la somme désirée est atteinte à la date impartie, alors le projet est financé. Dans le cas contraire les investisseurs sont remboursés.

Pour tester son nouveau service, App.net a mis en place une campagne pour demander aux utilisateurs de son réseau s'ils désirent que les paiements par bitcoins y soient acceptés. La démarche de développement de cette méthode de paiement sera engagée si 10 bitcoins au minimum sont investis dans le projet avant le 20 février. Quelques jours seulement après le lancement de la campagne, plus de la moitié de la somme a déjà été levée.

Les développeurs et entrepreneurs qui souhaitent être parmi les premiers à tester Backer peuvent, quant à eux, postuler auprès du service dès maintenant. App.net se réserve par ailleurs le droit de faire le tri pour se concentrer sur « les projets légitimes et de qualité ».