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Ce moteur de recherche s'accompagne d'autres services : une messagerie, un agrégateur d'actualités et des services de traduction automatique. Yandex affirme avoir personnalisé le service pour les utilisateurs turcs. A l'instar du moteur russe, la version turque permet d'accéder, au choix, en plus de la recherche générale, à des actualités, images, vidéos et liens, mais Yandex explique avoir recruté une équipe turque dédiée pour comprendre la culture, la langue et les préférences des utilisateurs. La version turque de Yandex prend ainsi en compte, entre autres, les spécificités de la langue du pays.
Yandex, qui est entré en bourse en mai dernier, est implanté dans des pays autres que la Russie et a lancé une version internationale en anglais en mai 2010, remarquée par le magazine américain Fast Company. East-West Digital News fait toutefois observer que c'est la première fois que la société conçoit une version de son moteur pour un pays non russophone. Un choix que Yandex explique par le fait que la Turquie constitue un marché développé sur le plan de l'Internet. La société indique que ses projets d'expansion dans d'autres contrées dépendront du succès des services turcs.
Jusqu'ici, le marché de la recherche en ligne turc était dominé par Google, dont la part de marché était supérieure à 93% en juin selon ComScore. Yandex parviendra-t-il à le détrôner ? Cela devrait en partie dépendre de la perception qu'aura la population turque de Yandex, critiqué pour avoir fourni aux autorités russes des données personnelles issues de son site de paiement Yandex Money, rapportait Investment U en juin 2011.
