Sony lance un nouveau premier prix pour sa gamme de vrais-faux reflex, l'A3000, un produit étonnant à mi-chemin entre un NEX et un SLT.
En plus du renouvellement de son hybride et du lancement de nouveaux objectifs, Sony annonce aujourd'hui ce qu'il présente lui-même comme un appareil à objectifs interchangeables « type reflex ». En effet le nouvel A3000 n'est pas tout à fait un Alpha comme les autres.
En dépit de son appartenance à la famille Alpha, l'A3000 est plutôt un NEX travesti en reflex.
Alors que l'A58 à 750 euros représente à lui seul l'entrée de gamme du fabricant sur le segment des reflex depuis le mois de février, en éliminant le palier inférieur, Sony veut finalement sa part du segment premier prix : les modèles vendus 500 euros ou moins représentent effectivement près de 40% du marché des reflex.
Or de l'aveu du chef de produit de Sony, en entrée de gamme le reflex reste essentiellement statutaire. En d'autres termes ce qui importe au consommateur, c'est l'apparence de l'appareil.
Un NEX avec la coque d'un SLT
Qu'à cela ne tienne ! L'A3000 arbore la poignée et le viseur d'un reflex, mais il est dépourvu de tout miroir et adopte la monture E (et non A), exactement comme un hybride de la gamme NEX.
Il dispose plus précisément d'un capteur CMOS au format APS-C de 20,1 millions de pixels, sans autofocus à détection de phase, qui, associé à sa puce de traitement, atteint 16 000 ISO (et non 1600), jusqu'à 3,5 i/s en photo et 25 i/s en vidéo 1080p ou 50 i/s en 1080i. Pour maintenir un prix bas, il se contente d'un écran LCD non tactile et non orientable QVGA et d'un viseur électronique LCD à 201 600 points. Il est naturellement dépourvu de connectivité Wi-Fi.
Le Sony A3000 sera lancé en France début septembre au prix public de 400 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
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