WWDC : un MacBook Pro avec écran Retina de 2 880 x 1 800 pixels

11 juin 2012 à 21h37
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Après le direct, place aux annonces produit proprement dites, avec en fer de lance du keynote de cette WWDC 2012 un nouveau MacBook Pro, doté d'un écran affichant 2880 x 1880 pixels, une définition sans précédent sur un écran de 15,4 pouces. Plus fin que les générations actuelles, le nouveau venu se veut le parangon des capacités d'Apple en matière d'intégration... ce qui se ressent sur les prix, lesquels débutent à 2 279 euros.

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La gamme MacBook Pro s'étoffe avec l'introduction d'un nouveau modèle haut de gamme, le « MacBook Pro Retina », dont la caractéristique principale réside au niveau d'une dalle IPS capable d'afficher 2880 x 1880 pixels. Avec un total de 5,1 millions de points, celle-ci offre donc une définition de l'ordre de 220 pixels par pouce, inédite sur un ordinateur portable. Apple reprend ici la logique inaugurée avec l'iPhone 4, puis avec le nouvel iPad : le ratio des éléments affichés à l'écran ne changera pas, mais la qualité du rendu devrait s'en trouver substantiellement améliorée.

Sur le plan du logiciel, le changement n'est pas anodin : il convient en effet que l'interface des applications soit réécrite de façon à exploiter correctement l'augmentation de la densité : Apple promet que tel est déjà le cas pour ses propres logiciels, Aperture ou Final Cut Pro en tête. Des éditeurs comme Adobe (Photoshop) ou Autodesk (AutoCAD) plancheraient déjà sur la question, ce qui confirme l'orientation « pro » de la machine, sans que le segment des loisirs en soit pour autant oublié, puisque Blizzard préparerait également une version adaptée de son Diablo 3.

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Reste à alimenter correctement ce gouffre à pixels, ce qui passera par une configuration à base de Core i7 quadri-coeurs (2,3 ou 2,6 Ghz), 8 ou 16 Go de mémoire vive, de 256 à 768 Go de SSD et une carte graphique Nvidia GeForce GT 650M, accompagnée de 1 Go de mémoire vidéo dédiée, pour une autonomie susceptible d'atteindre 7 heures selon Apple. L'écran n'est toutefois pas la seule nouveauté introduite ici par Apple : le châssis a également été repensé, de façon à présenter des dimensions réduites par rapport à celles des MacBook Pro standards. De quoi contenir l'ensemble dans 18mm d'épaisseur, pour un poids estimé à 2,02 Kg.

L'agencement intérieur témoigne effectivement d'importants efforts d'intégration, qui compromettront d'autant les possibilités de mise à jour, puisque mémoire vive et mémoire Flash (SSD) sont directement soudées à la carte mère.

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La connectique évolue par ailleurs de façon significative avec, ô surprise, l'apparition d'un port HDMI, aux côtés de deux sorties Thunderbolt (également mini-Displayport donc), une webcam Facetime HD (720p), deux USB 3.0 et un lecteur de cartes SDXC. L'ensemble permettra de piloter jusqu'à deux moniteurs externes avec une résolution maximale de 2560 x 1600 pixels. Apple a en revanche choisi de faire l'impasse sur l'Ethernet ou sur les sorties vidéo plus traditionnelles (DVI, VGA), mais commercialisera les adaptateurs nécessaires en option.

L'argument Retina combiné à ce nouveau châssis conduit donc Apple à créer un nouveau haut de gamme au sein de sa marque MacBook Pro. Les tarifs sont à l'avenant du caractère attrayant de ces nouveautés, avec un prix qui débute à 2 279 euros (processeur 2,3 GHz, 8 Go mémoire vive, 256 Go SSD), et un second modèle placé à 2 899 euros (2,6 GHz, 8 Go RAM, 512 Go SSD), sans compter les options supplémentaires (passage à 16 Go de mémoire vive ou à 768 Go de SSD).

Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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