Comment le français Qobuz, fleuron du streaming audio HD, a fait face à la crise ?

Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio
23 décembre 2020 à 14h05
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Logo Qobuz

Si la pandémie a largement bouleversé des secteurs comme l'évènementiel, et par conséquent les concerts et autres festivals, c'est
l'industrie musicale tout entière qui est impactée par le phénomène. Que ce soit avec les diverses zones de confinement, les restrictions de rassemblements, ou tout simplement les modifications que cela représente pour la sortie de nouveaux albums et les ventes en général, une baisse d'environ 43 % des revenus dans ce secteur, du moins pour la France, est attendue pour l'année 2020.

Triste bilan donc, mais pas pour tout le monde. En effet, des plateformes de streaming musical ont su tirer leur épingle du jeu, étant moins impactées par cette situation. En première ligne, le français Qobuz. Sauvé de la faillite fin 2015 grâce à son rachat par la plateforme de distribution Xandrie (également française), ce service de streaming, dont la particularité est le développement autour de la musique sans perte (lossless) et Hi-Res, a connu une croissance presque insolente pendant le confinement, croissance portée par un modèle assez intéressant, allant à l'opposé des deux leaders (de loin) Spotify et Apple Music.

Petite présentation du service (pour ceux qui ne le connaitraient pas encore), l'impact de la pandémie sur ses activités, ainsi qu'une petite interview de son équipe pour éclairer certains points.

C'est quoi Qobuz ?

Qobuz est un site et service de streaming de musique, incluant également de la vente d'albums au format lossless et HD, cela en téléchargement. Cette différence avec les autres services, purement streaming, permet de conserver ses albums même une fois un abonnement résigné, un modèle peu développé ailleurs, le streaming étant ultra-majoritaire.

Lancé en 2007, Qobuz fut pendant très longtemps relativement axé autour du jazz, de la musique classique, et de la Pop, pour s'ouvrir davantage sur tous les genres depuis quelques années. Il n'est plus aussi difficile à l'heure actuelle de trouver de l'électro ou même du métal.

Qobuz offres

Trois offres de streaming existent à l'heure :

  • Qobuz Hifi à 19,99€ par mois : pour un accès au catalogue en qualité CD, c’est-à-dire Flac 16 bits / 44,1 kHz stéréo.
  • Qobuz Studio à 24,99€ par mois : Accès au catalogue jusqu'en 24 bits / 192 kHz et 6 canaux. Toute l'offre n'est pas en HD, et dans ce dernier cas se limite parfois à du 24 bits / 96 kHz voire du 24 bits / 48 kHz, c'est pourquoi Qobuz précise bien « jusqu'en »
  • Qobuz Sublime +, à 300 € par an : même offre que Qobuz Studio, mais annuelle, et permettant d'accéder à des réductions sur les achats d'album.

Jusqu'à fin Juin 2020, il existait une offre, Qobuz premium, à 9,99€ par mois, en limitant la qualité à du MP3 en 320 kbps. L'arrêt de cette offre fut justifié par Qobuz par la mise en avant de la qualité sonore de son offre. Bien sûr, cette décision reste critiquable (et pour certains critiquée), puisque cela amène un côté plus élitiste, l'offre la plus "abordable" étant maintenant à 19,99€, tout en demandant une bande passante relativement importante, pas forcément simple à atteindre suivant les lieux géographiques. Qobuz a néanmoins précisé que, lorsque le débit n'est pas suffisant, le streaming peut repasser en qualité MP3 afin de rester utilisable.

Pour notre part, nous pensons que, plus important encore que la notion de fichier HD, ou même lossless, un bon mixage fait absolument tout
dans la qualité sonore. Un fichier HD mal mixé sera nécessairement moins bon qu'un MP3 (format maintenant largement correct dans ses versions récentes) issu d'un bon mixage. C'est également l'une des raisons faisant que, alors même que la dynamique d'un vinyle ne dépasse pas 11 ou 12 bits (rapporté à un équivalent numérique), nombre d'enregistrements sont supérieurs à ceux que nous pouvons retrouver sur CD, mixés plus tard, mais de manière assez atroce.

Comme tous les services de streaming un tant soit peu modernes, Qobuz existe en tant que service web, mais surtout application : PC, Android et iOS. Son orientation, plus qualitative que la moyenne, est également
très adaptée au concept d'audio connecté. Son intégration est alors au cas par cas, puisque certains systèmes  et protocoles prennent Qobuz directement en charge, d'autres non.

L'exception à la crise

Pour l'industrie musicale, d'un point de vue global, 2020 sera nécessairement marquée par le covid19. Nous l'avons déjà dit, tout ce qui
tourne autour de l'évènementiel a littéralement pris un coup de tronçonneuse. Pour le streaming, la donne est différente. Et à ce petit jeu, Qobuz s'en est particulièrement bien tiré. La marque n'a ainsi pas manqué de communiquer des chiffres de croissance presque insolents vu le contexte. Ce modèle s'explique par plusieurs facteurs, en premier lieu par le côté plus sédentaire des utilisateurs Qobuz, un public n'hésitant pas à streamer sur des systèmes Hifi.

Le genre de configurations possibles pour un Qobuz (le Dolby Atmos) étant disponible à présent
Le genre de configurations possibles pour un Qobuz (le Dolby Atmos) étant disponible à présent

Typiquement, on pourrait réduire à un très caricatural « l'utilisateur Spotify/Apple Music utilise son smartphone et ses True Wireless, l'utilisateur Qobuz est dans son canapé avec ses enceintes colonne ».

Qobuz cite plusieurs points clés :

  • Pendant le confinement (Mars et Avril) : une augmentation du nombre moyen d'heures de consommation par abonné. Hausse de la volumétrie de 24% en matinée et de 20% l'après-midi entre le mois ayant précédé le début du confinement et le mois qui a suivi.
  • Téléchargements en hausse de 88% en Avril, 63% en Mai, et 55% en Juin par rapport aux mêmes mois de l'année dernière.  
  • Une hausse des abonnements avec période d'essai de 55% en Avril, 37 % en Mai, et 37 % Juin, cela par rapport aux mêmes mois de l'année précédente.
  • Croissance de 45% sur le dernier exercice fiscal.

Dans ces chiffres :

  • Une large consommation des genres musicaux Classique et Jazz. Cœur de cible de Qobuz, des genres plus développés en écoute sédentaire que nomade.
  • En streaming (sur Qobuz), le classique est le genre le plus écouté, passant même, en France, devant le Rock.
  • En ce qui concerne le téléchargement, le classique garde sa première place et creuse l'écart avec le Rock.

Interview

A la suite de ces annonces de bonne santé, nous avons pu nous entretenir avec quelques membres de l'équipe Qobuz, dont le chef-produit Axel Destagnol. Ajoutons que depuis (le 21 septembre exactement), Qobuz a annoncé une levée de fond de 10 millions.

Clubic : Commençons par du classique, pourriez-vous présenter Qobuz à nos lecteurs ?

Axel Destagnol : Qobuz est un service français de streaming et de téléchargement créé en 2007. Nous étions alors les premiers sur le créneau haute-résolution de la musique. La plateforme a été créée par des
passionnés de Classique et de Jazz, mais dont le désir était d'avoir un
catalogue complet. La volonté première de Qobuz a été de se différencier autour de trois axes principaux : la musique HD, une boutique de téléchargement, et enfin un vrai contenu éditorial. Il n'y a ainsi pas que de la musique, mais également du contenu écrit sur le site. Plusieurs rédacteurs écrivent (sur le site) des articles sur des courants musicaux, des artistes, ou encore des labels. La musique est véritablement présentée sur la plateforme, présentation passant également par les métadonnées de certains fichiers musicaux (NDLR : ce point étant également mis en avant sur des plateformes type spotify).

La volonté première de Qobuz a été de se différencier autour de trois axes principaux : La musique HD, une boutique de téléchargement, et enfin un vrai contenu éditorial

La musique HD a-t-elle été dès le départ au centre de
Qobuz ?

Axel Destagnol : Exactement. Nos experts musicaux valorisaient largement le Jazz et le classique, genres alors un peu oubliés des
autres acteurs de streaming, mais se prêtant pourtant parfaitement à cette notion de HD (NDLR : ces deux genres sont effectivement plus adaptés à la HD, car mixés avec des plages dynamiques bien plus vastes que les autres). Cela n'était pas forcément évident au départ, mais cette notion de haute-définition est devenue de plus en plus viable avec l'augmentation de la bande-passante, PC et téléphones.

Il y a-t-il eu des changements majeurs de stratégie, en
particulier depuis le rachat de Qobuz en 2015 par Xandrie ?

Axel Destagnol : Il n'y a pas vraiment eu de bouleversement de stratégie, plutôt une volonté de construire le service de manière plus stable, en recrutant et renforçant les équipes existantes. Nous pouvons néanmoins citer un changement majeur, à savoir l'ouverture de Qobuz aux USA l'année dernière (début 2019), qui a immédiatement été un gros marché, puisqu'il est déjà le deuxième pour nous après la France.

A court terme, les USA vont clairement devenir notre premier marché

La France est justement un marché audiophile assez restreint historiquement, beaucoup moins développé que les USA, ou même que l'Allemagne (pour parler Europe) ou le Royaume-Uni.

Axel Destagnol : la France n'est effectivement pas le marché audiophile le plus mature, mais Qobuz a surtout développé un côté mélomane, porté par une ligne éditoriale assez poussée et par un système de recommandation manuelle de la musique, et non juste automatisée. Dans le cas de la France, une grosse partie du succès vient de la connaissance du pays et ses spécificités, qui est une clé. C'est pourquoi il était primordial pour nous d'amener une équipe dédiée aux USA, pour reproduire cette même proximité, s'adapter à la culture et nouer des partenariats. A court terme, les USA vont clairement passer devant la France.

L'arrivée d'Amazon Music HD, surtout à 15€, contre 25€ pour l'offre studio de Qobuz, ne risque-t-elle pas de poser un problème ?

Axel Destagnol : Je crois qu'il n'est jamais très sain d'être seul sur un marché, c'est pourquoi nous voyons plus cela comme une manière de démocratiser la musique HD à un plus large public. Oui, il s'agit d'un concurrent, mas ne nous le voyons pas comme un danger. D'une part Amazon aborde le streaming de manière assez différente, un peu plus mainstream, moins mélomane. D'autre part, la force de frappe immense d'Amazon permet d'évangéliser la Hi-Res, faire connaitre ce terme au plus grand nombre, sensibiliser un public, ce qui nous sert plus qu'autre chose.

Amazon est un concurrent, mais nous ne le voyons pas comme un danger

La notion de HD (en fait du lossless) et d'Ultra HD (tout ce qui est 24 bits, dont HD) d'Amazon pourrait pourtant embrouiller les gens, sur un sujet déjà mal connu.

Axel Destagnol : Le public va sans doute entendre parler de haute résolution, comme un terme un peu global, ce qui va ensuite le pousser à aller se renseigner plus en profondeur. A ce titre, l'une des entrées
majeures de notre site est la page explicative sur les différences entre MP3, CD, et Hi-Res.

Un des points souvent mis en avant par les utilisateurs, même sans parler de type de fichier, est la qualité des mix trouvés sur Qobuz. A
fichier équivalent par exemple, même en prenant le même morceau en MP3 320 kbps venant de Qobuz et en Ogg venant Spotify (théoriquement au moins aussi bon), la dynamique semble supérieure chez Qobuz, moins "radio". Un traitement particulier de votre côté ?

Axel Destagnol : Je ne peux absolument pas dire la façon dont nos concurrents vont traiter leurs fichiers. Ce que nous pouvons dire, c'est qu'après réception des fichiers sources (le morceau envoyé par les
labels), nous ne touchons jamais à rien, nous n'appliquons aucun traitement type compression dynamique, autre que passer le fichier dans un autre format (passage de Flac 24 bits à Flac 16 bits par exemple). Un volume leveling (compression dynamique, uniformiser davantage le volume de tous les sons) est peut-être appliqué chez certains concurrents, mais les fichiers sources sont exactement les mêmes pour tous.

Après réception des fichiers sources, nous ne touchons jamais à rien, nous n'appliquons aucun traitement ou aucune compression dynamique sur la musique

Qobuz participe-t-il a un processus d'enregistrement d'album, avec un studio dédié par exemple, ou met-il en place un système de
"label qualité" pour certains albums.

Axel Destagnol : Non, nous n'intervenons pas dans l'enregistrement de morceaux, et aucun label qualité n'est prévu pour le site. En revanche, nous mettons en avant plusieurs exclusivités. Cela a par exemple été le cas avec un album spécial pour les 75 ans de Keith Jarret, uniquement
disponible chez nous.

A ce titre, l'offre est historiquement très orienté Jazz et Classique, ce qui reste assez logique en parlant de Hi-Res, même si elle s'est étoffée depuis. Cette orientation est-elle toujours là ? Ou la politique est-elle à davantage d'ouverture ?

Notre catalogue compte aujourd'hui un peu plus de 50 Millions de titre, autant que nos concurrents

Axel Destagnol : Aujourd'hui, nous avons un catalogue d'un peu plus de 50 millions de titres, donc cela est comparable aux autres services de streaming. L'offre est assez complète, avec tout de même des labels
qui existeront chez les autres et pas chez nous, et inversement. Nous avons par exemple des petits labels, en classique et en rock, qui ne sont pas encore signés chez la concurrence. Mais sur le gros des écoutes, l'offre est à peu près comparable d'un service de streaming à l'autre, il n'y a plus les écarts qu'il y a pu y avoir par le passé.

Un artiste a-t-il la possibilité de proposer sa musique pour votre plateforme, même s'il ne dépend pas d'un label ?

Axel Destagnol : Oui bien sûr. Il existe pour cela des dizaines d'agrégateurs, sur lesquels les artistes peuvent proposer leur musique, agrégateurs distribuant ensuite leurs contenus sur les différentes
plateformes de streaming et de téléchargement. Nous avons quelque chose comme 80 distributeurs de contenus, dont les agrégateurs pour une part non-négligeable du catalogue.

Il existe une petite demande en albums DSD, mais l'offre réelle tourne à peine autour de 1000 Albums

Pour terminer, évoquons quelques points un peu plus techniques : vous n'avez pas de contenu de type DSD (type de fichier différent du PCM utilisé pour le CD) ou DXD (PCM, échantillonné au-dessus de 192 kHz). J'imagine que ce sont des formats sans intérêt pour vous ?

Axel Destagnol : Nous n'avons effectivement ni DXD ni DSD. Ce ne sont pas forcément des formats sans intérêt, il y a même une petite demande d'utilisateurs. Le souci principal est qu'il y a très peu de contenu. J'ai un chiffre en tête, qui serait à vérifier, mais tournant autour de 1 000 albums
disponibles en vrai DSD (enregistré et mixé en DSD) sur le marché. Mais, nous restons toujours intéressés par l'inclusion de nouveaux formats, par exemple le Dolby Atmos.

Un intérêt pour le MQA, ce format Hi-Res à perte, très mis en avant sur Tidal ?

Axel Destagnol : Le MQA est surtout un choix technologique, un choix qu'a par exemple fait Tidal. Nous ne faisons pas de MQA chez Qobuz, et cela n'est clairement pas prévu dans le futur.

Un grand merci à l'équipe de Qobuz pour cette interview.

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Commentaires (23)

Proutie66
Dans l’idée j’aime bien. Mais je ne suis pas la cible.
famax
Personnellement je suis assez sensible aux arguments de Qobuz mais le tarif est tout de même très élevé. J’essaie en ce moment Amazon HD et je dois avouer que l’offre est bien positionnée. Cela dit, pour profiter pleinement de ces beaux services il faut également disposer d’un matériel de haut de gamme. En mobilité la disparition du jack sur les smartphones est très pénalisante. Par ailleurs les DAC intégrés supportent rarement la HiRes. Reste le domicile.
Winchoun
J’ai essayé deux jours et testé vraiment à fond Amazon Music dans sa version la plus chère. Leur player est excellent mais le son qui en sort est très mauvais. On a l’impression d’écouter du MP3, son bouché, scène très étroite. J’attendrai que Audirvana l’ajoute dans sa liste de streaming et je referai un essai. Dommage car 10€ de moins que Qobuz avec un nombre de fichiers Rock High-Res plus important, cà valait le coup.
stratos
«&nbsp;Un volume leveling (compression dynamique, uniformiser davantage le volume de tous les sons) est peut-être appliqué chez certains concurrents, mais les fichiers sources sont exactement les mêmes pour tous.&nbsp;»<br /> Ce n’est pas une compression dynamique, mais un système qui analyse le morceau et en sort l’integrated loudness LUFS<br /> Si celui-ci est entre 0 et -14, il va réduire le pota gain pour qua arrive à -14LUFS, ça nuit en rien a la qualité car c’est un ajustement de volume comme si l’utilisateur réglait son volume lui même.<br /> «&nbsp;vrai DSD (enregistré et mixé en DSD)&nbsp;»<br /> On travaille déjà que très très rarement a 192Khz, et les carte son même pro vont que très rarement a plus voir pas. De plus un EQ pro est fait pour égaliser entre 20-20Khz , donc pour en gros du 44Khz. Le DSD est de l’idiophilie.<br /> Sans parler des systèmes de monitoring pro qui ont un filtre pass bas souvent vers 22khz a 30Khz grand max donc on entend pas a plus donc ca ne rajoute rien a par de la donnée inutile qui bouffe du stockage et band passante.
sandalfo
Je suis chez Apple Music à 10€/mois et ça me suffit.<br /> Je n’ai plus de chaine hi fi et j’écoute avec des écouteurs sur mon téléphone.<br /> Pas de raison pour moi de payer 20€/mois.
jeanlucesi
Faut-il encore avoir le matos qui va avec.<br /> En plus si le son passe par le bluetooth est-il toujours aussi bon?
ramses_deux
Concernant le Bluetooth, vous pouvez oublier <br /> Musique HQ &amp; wireless ne font pas bon ménage<br /> Même si LDAC arrange un peu les choses…<br /> Je vous conseille l’article ci-dessous qui est très lisible pour les néophytes:<br /> Bluetooth 5 : arretons de dire n’importe quoi - Audio Du Village
sbordage
«&nbsp;Pour notre part, nous pensons que, plus important encore que la notion de fichier HD, ou même lossless, un bon mixage fait absolument tout dans la qualité sonore.&nbsp;»<br /> Heu, il ne faut quand même pas oublier le début : la prise de son. Un «&nbsp;mixage&nbsp;» ne peut rien à une prise de son de mauvaise qualité.<br /> Si certains disques vinyles sont «&nbsp;meilleurs&nbsp;» (désolé, mais c’est tout aussi «&nbsp;idiophile&nbsp;» que le DSD 256) c’est avant tout parce que la prise de son est meilleure.<br /> En tout cas, merci de parler de Qobuz ! C’est quand même le meilleur service de streaming du monde
ABC
Aimant le classique et le jazz, je suis client chez Qobuz, mais pour l’électro ils sont encore très loin du compte. J’en veux pour preuve les plateformes junodownload.com ou beatport.com spécialisées dans l’électro et la house. L’immense majorité des morceaux sur les plateformes électro sont aux abonnés absents sur Qobuz (ils ont pratiquement rien, même pas les standards de l’électro), et les choses semblent bouger très lentement.<br /> Même des gros labels electro comme Defected sont assez mal représentés sur Qobuz, alors pour les centaines de petits labels, circulez il n’y a rien à voir. Car l’électro c’est avant tout des tas de petits labels et des milliers d’artistes et DJ qui vendent peu. Mais réunis, ça fait du monde.<br /> C’est la raison pour laquelle je ne peux pas être intéressé par le streaming Qobuz et je me limite à l’achat des albums disponibles. Donc presque jamais en électro sur Qobuz qui représente la majeure partie des titres que j’écoute.<br /> Je dois donc switcher d’une plateforme à l’autre pour acheter mes titres en lossless, aucune plateforme étant complète, Classique, Jazz, pop/rock, électro, techno, house…<br /> Ceci dit, la qualité Qobuz est clairement dans le haut du panier, quand ils auront un catalogue plus éclectique, je pourrai revoir ma copie. En attendant ma discothèque s’enrichie progressivement et quand Qobuz seront viables sur l’électro, pas sûr que je paierai un abonnement pour écouter un bon nombre de morceaux que j’aurai déjà acheté, ailleurs. Il me suffira de maintenir à jour ma discothèque en faisant des achats réguliers, ce qui ne me coutera pas forcément moins cher, mais au moins ces morceaux seront à moi, même si la plateforme/boutique Qobuz disparait.<br /> Pour moi, l’erreur numéro 1 de Qobuz est de trop catégoriser les utilisateurs. On peut aimer Bach et Coltrane, mais aussi Arbat, Dennis Ferrer, Carbon, Magou, D-Pulse, Chab, Sono, Dombrance et les artistes électro issus de centaines de petits labels absents sur la plateforme française.
ABC
J’ajouterai que je n’ai pas un équipement HiFi à 2000€. Une chaine à 800€ (voir moins) permet de faire la différence entre des morceaux MP3/AAC et du lossless 24 ou même 16 bit. Même si parfois, des morceaux MP3 bien encodés ou remasterisés auront un bien meilleur rendu que du lossless bâclé, ce qui n’est pas rare chez les majors du disque.
ABC
Il faut aussi que les plateformes arrêtent les arguments purement marketing qui donnent dans la surenchère stérile. Je mets quiconque au défit de faire la différence entre un morceau encodé en 192 kHz et un en 48 kHz. Même sur une chaine haut de gamme. La différence sera surtout que le fichier 192 kHz pèsera un âne mort (un album peut peser plusieurs giga) et qu’il semblera d’avantage justifier son prix.
stratos
au final on a pas tellement évolué du produit qui lave plus blanc que blanc comme disait Coluche, plutôt que de prendre 10min à chercher a comprendre ce qu’est la fréquence , le bit rate,… malheureusement pas mal d’idiophile ont rempli internet de fausses informations.<br /> En 20 min il dégomme toutes les croyances avec simplicité et mesures<br />
jason56
«&nbsp;Pour notre part, nous pensons que, plus important encore que la notion de fichier HD, ou même lossless, un bon mixage fait absolument tout<br /> dans la qualité sonore.&nbsp;»<br /> Premier argument qui fait plaisir à voir…<br /> «&nbsp;e mets quiconque au défit de faire la différence entre un morceau encodé en 192 kHz et un en 48 kHz. Même sur une chaine haut de gamme.&nbsp;»"<br /> Second argument qui fait plaisir à voir…<br /> Il faudrait étudier les documents définissant les concepts du CD, et le pourquoi du choix de ce format et cet encodage. C’est tout simplement car les brillants ingénieurs de l’époque avait compris que la limite n’est pas technologique, mais bien celle de notre oreille, et que cela n’est pas utile d’aller dans une gamme dynamique ou de produire des fréquences qui nous sont imperceptibles.<br /> Que le mastering se fasse en 32 bits cela a du sens pour avoir une gigantesque dynamique permettant de monter le niveau de certains sons à des valeurs élevées sans souffle, mais cela n’a aucun intérêt à l’écoute.<br /> Ceci dit, j’entends beaucoup de monde critiquer le MP3. Sachez qu’à 320 kb/s, il est IMPOSSIBLE pour un être humain de faire la différence à l’écoute VS. un fichier FLAC.<br /> Autre donnée que personne n’écoute, c’est que si l’oreille humaine est extrêmement performante à 10 ans, et jusqu’à 20. Depuis 30 ans, cela baisse considérablement.<br /> Vers 50 ans, en général vous ne pouvez plus entendre au-delà de 14 0000 HZ, alors des sons qui montent à 200 000 HZ, cela me fait bien rigoler.<br /> Ce qui est marrant, ce que les personnes qui achètent des systèmes à 10 000 euros sont généralement de plus de 40 ans, et sont parfaitement incapable d’entendre le quart des sons produits par leur installation.<br /> Donc si vous avez une bonne source très bien enregistrée et mastérisée, vous pouvez sans souci la convertir en mP3 pour l’écouter dans les transports, car dans ce genre d’environnements, la dynamique de l’oreille est d’environ 30 dB.<br /> Voici un quizz MP3 / HD, bonne chance<br /> https://www.npr.org/sections/therecord/2015/06/02/411473508/how-well-can-you-hear-audio-quality?t=1609522170725
c_planet
Dans la gueguerre des formats et du matos, on oublie trop vite que la subjectivité a une place primordiale. Si tu valides subjectivement ton hdg et tes fichiers ultra lourds, alors oui tu entendras un meilleur son. En tant que guitariste je suis rodé à ces phénomènes, il m’est même arrivé à m’entendre modifier une plage de fréquence, valider la modif, et découvrir 10 min plus tard que l’appareil était en bypass, donc le cerveau fait bien partie du rig final.<br /> Ce n’est pas pour ça que l’objectivité n’est pas la bienvenue, mais elle ne peut pas être référent unique.
Peter_Vilmen
Je suis sur emule et kazaa lite qui sont largement moins cher.
libero78
Ah, le terme «&nbsp;dégomme&nbsp;» est quand même très réducteur. Il s’attaque surtout aux formats «&nbsp;HD&nbsp;». j’avoue ne pas avoir tout compris parfaitement (pourtant il ne semble pas Texan ) mais il n’a pas abordé le pourquoi des ces formats. Ceux là s’attaquent au fait que l’analogique garde une touche musicale très particulière que le numérique n’apporte toujours pas. Cette sensation que vous avez énormément de mal à expliquer qui fait que vous préférez cet ensemble Hi-Fi à un autre, un ampli X à l’ampli Y, etc…<br /> Non, vraiment, j’admire son travail et ses compétences, mais au lieu d’apporter des réponses, il ne fait que s’opposer de manière scientifique à des appréciations qui ne le sont pas.<br /> Bref, il ne m’a pas expliqué pourquoi ce son «&nbsp;CD&nbsp;» est décidément moins beau que le même mais en DSD256 avec du cuivre ou sur l’excellente BO de Danse avec les loups.<br /> Et le dernier mais non des moindres, il «&nbsp;oublie&nbsp;» qu’une oreille c’est comme tout le reste du corps humain, ça se travaille, ça se formate… Il fait la même erreur que l’étude à laquelle il fait allusion (https://www.mixonline.com/recording/emperors-new-sampling-rate-365968), le panel d’auditeurs est trop faible, les pourcentages de populations ne sont pas indiqués et on part du principe qu’un débutant est capable de faire aussi bien qu’un athlète alors que c’est loin d’être le cas.
angel_heart
Possédant un FiIO M11 pro je trouve leur offre bien trop chère le double des service de streaming pour exemple Netflix propose de mémoire 9€ la version DVD, 11€ la version HD et 14€ le version 4K sans compter le fait d’avoir plusieurs écrans.<br /> Alors je veux bien qu’on propose un public assez spécifique vu que le combo téléphone + casque Bluetooth même au top (mais c’est celui qu’on voit le plus) ne donne pas un son HIFI, e qu’il faut soit un ampli au top ou un téléphone un peu bidouillé plus un bon casque pour testé tout cela.<br /> En plus tout les personnes qui sont sur ce secteur son au même prix, de quoi se poser des questions sur le manque de concurrence.<br /> Je pense qu’un prix dans les 15€ serait plus justifié
stratos
c’est quand même un des dev de l’ogg.<br /> Bref, il ne m’a pas expliqué pourquoi ce son « CD » est décidément moins beau que le même mais en DSD256 avec du cuivre ou sur l’excellente BO de Danse avec les loups.<br /> écoute comparative avec un switch pour passer de l’un a l’autre sur le même système dans la même position? Car sinon le comparatif n’est pas bon, car la mémoire auditive sur ce genre de détails n’est pas bonne du tout.<br /> Il peut y avoir un choix de mastering différent suivant les formats, comme le fameux Metallica, l’album CD avait complémenté été écrasé en volume LUFS, alors que la version du jeu guitar hero avait demandé un autre mastering et au final , le CD était ressorti à la demande des fans préfèrent la vers guitar hero<br /> la on parle pas d’oreille mais de fidélité du signal. L’oreille c’est autre chose, plus la psycho acoustique, plus le fait si la personne est plutôt énervé ou calme, si elle a passé la journée dans un environnement bruyant ou non, son historique et trauma auditif,…<br /> Ensuite que la grosse distorsion , wow et fluter, les filtres pour régler le fait qu’un vinyl ne peut pas avoir autant de signal dans le bas qu’un CD, (expérience le vinyl n’est jamais fidèle a mes vers master, c’est un compromis)… ça peut vous plaire, mais on n’est plus dans la fidélité, donc pas de la haute définition.<br /> En gros les vendeurs mettent HD et autres sur quelque chose qui n’apporte rien pour une écoute. Puisque du 16 bit 44khz va remplir parfaitement cette tache. Que l’analogique n’est pas meilleur que le numérique, et même a beaucoup plus de contrainte ou demande du matos largement plus cher voir hors de pris et un encombrement pour arrive à peu près au même niveau.
libero78
Complètement d’accord, le mec est très fort et je n’ai pas son niveau, rien à redire là dessus.<br /> Après, Ogg est un format à compression avec pertes… Comme ses concurrents, pour de la musique à large spectre comme le Classique, ça pique un peu quand même.<br /> Et globalement en phase avec toi, c’est vrai que l’acoustique de l’endroit influence et que notre état d’esprit aussi, mais je maintien quand même que le débat est très loin d’être clos. Même si ce n’est pas la même chose, ça me fait penser au débat «&nbsp;pro voix sur IP&nbsp;» VS «&nbsp;pro RNIS&nbsp;» où, chiffres indiscutables à l’appui, la VoIP est clairement meilleure alors que dans les faits, pas du tout. Jamais l’horloge quasi parfaite de RNIS n’a été atteinte. Je retrouve le même débat de sourds sur le sujet et je trouve dommage qu’on apporte tant d’importance à la fréquence d’échantillonnage alors que comme tu dis, il y a tant d’autres paramètres. Le DSD en 1 bit à 2,8 MHz, il faut pouvoir l’apprécier, ok pour ça, mais quand on peut, pourquoi ne pas le faire ? Pour ma part, l’analogique a toujours son mot à dire et le numérique, au contraire, peut encore faire des efforts qualitatifs. Je vote donc pour les formats Hi-Res sans perte, même si ça pèse lourd sur le forfait mobile
stratos
la musique classique a un spectre moins large que du david guetta bien souvent (sub ou aigu), sauf si on a un orgue et encore pas tous les orgues qui peut descendre sous les 20hz<br /> Le format compressé, c’est surtout utile pour économiser de la data, donc de l’énergie, et qu’on aime ou pas le MP3, AAC,… c’est quand mime bien pratique tout en ayant une restitution sonore très bonne, et l’opus va plus loin que l’ogg.<br /> Le DSD en 1 bit à 2,8 MHz, il faut pouvoir l’apprécier, ok pour ça, mais quand on peut, pourquoi ne pas le faire ? Pour ma part, l’analogique a toujours<br /> si je prend wiki<br /> " Il est quantifié sur 1 bit unique, autorisant une bande passante allant jusqu’à 80 kHz voire 100 kHz et une dynamique de 120 dB<br /> Alors 16 bit en CD on a également 120 db de dynamique en appliquant en mastering un dither. donc le DSD apporte pas plus<br /> En studio on bosse en 24bit pour avoir le moins de bruit possible sachant qui y aura le bruit des micros, piece etc… mais quand on empile les pistes et compresseurs le bruit peut monter et devenir gênant d’où le 24 bit. Même s’il est possible de bosser en 16 bit<br /> 24 bit on a 144db de dynamic theorique donc bien meilleurs sauf que la réalité est autre et même les équipements studio a 10 000€ ne peuvent pas l’atteindre souvent on va arriver au max a -127db de dynamique, a causse de la physique des PCB et autres composant electronic.<br /> Donc même le 24 bit n’est jamais véritablement atteint.<br /> Un vinyl atteint difficilement les 11bit, les bandes analogiques env 8bit, donc loin du CD ou même MP3<br /> Ensuite l’oreille jeune et aucun trauma arrive peut etre à entendre a 22khz. Donc pourquoi enregistrer plus si ce n’est que pour prendre de la donnée inutile qui pompe de l’espace de stockage du calcul, de la bande passante,…<br /> En studio on va souvent bosser a 96khz pour éviter l’aliasing (lors d’une saturation à cause du filtre anti repliement on peut avoir des harmoniques qui reviennent dans le spectre sonore mais non harmonique donc pas agréable)<br /> Ensuite le DSD pourquoi cette fréquence inutile pour de l’écoute audio, car tout simplement les effets qu’on utilise en studio auront un filtre anti repliement qu’il soit a 22khz (projet 44khz) etc… Donc au final il n’y a pas de son après juste du vide…
Ubwi
Avez vous essayer Spotify par rapport à Apple Music ? Il me semble que l’encodage est meilleur pour le même prix, donc je demande
Ubwi
Totalement d’accord avec ABC, en électro il n’y a pas assez de choix et même encore de découvertes possibles.<br /> Les abonnements ont baissé de 5 € donc vous pouvez les modifier, ça peut quand même changer la chose !<br /> J’ai eu Qobuz et même sur une chaine très modeste à 200 € on sent la différence. Le son est plus ample et vous emmène plus dans votre morceau.<br /> Je reste sur Spotify aujourd’hui car le catalogue est bien mieux par rapport à mes goûts et leur compression, même si " avec perte " est un très bon rapport qualité/prix par rapport à Deezer par exemple aussi.
libero78
Ah… sujet intéressant, très intéressant et la discussion l’est tout autant. On voit qu’on touche beaucoup à la sensibilité de chacun :-).<br /> Cependant, un point sur lequel je ne suis absolument pas d’accord :<br /> "la musique classique a un spectre moins large que du david guetta ". Non, vraiment, nulle autre musique que le classique possède un spectre aussi large et riche, sans même parler de l’orgue. Et je viens de trouver un record inimaginable, celui de Tim Storms qui descend à 0.189 Hz ! https://en.wikipedia.org/wiki/Tim_Storms
stratos
ok record du monde pas de musique, je prends un generateur de signal je peux descendre encore plus bas.<br /> on n’entend pas en dessous de 20hz, donc inutile.<br /> Ensuite le spectre est bien plus large sur la plus part des musique moderne, car pas même orchestration, …<br /> Beethoven - Symphonie n°5 je suis presque a -80db en dessus de 15kz, donc meme si il y a du signal c’est 70db de moins que les 100hz ce qui est énorme comme écart. (exemple 96 db c’est faire du marteau piqueur dans une pièce sans protection et être en même temps capable d’entendre voler une mouche dans la même pièce)<br /> un morceau classique Beethoven - Symphonie n°5<br /> Beethoven - Symphonie n°51688×850 910 KB<br /> David guetta<br /> david guetta1690×860 1.25 MB<br /> Je préfère également écouter du classique que du guetta, mais oui guetta a un spectre sonore plus large et peu aller encore plus loin .<br /> Juste les hi hat, il n’y a pas dans le classic ou alors on aura de temps en temps des percu qui vont dans le haut medium mais ça sera très peu. en classique on est surtout jusqu’à 15khz
libero78
Le record ? Inutile certes, mais pour une voix humaine, c’est dingue quand même. Incomparable par rapport à un instrument tel qu’un générateur de signal, qui lui, ne sait faire que ça <br /> Pour la comparaison classique/Guetta, la musique «&nbsp;analogique&nbsp;» n’a pas attendu David pour aller en deçà de 20 Hz et au-dessus de 20kHz, même si on est d’accord que cela soit anecdotique ou superficiel.<br /> J’avoue que je ne voyais pas sa musique (D.Guetta) aussi large dans le spectre, surtout le haut, mais pour les db, je ne te suis pas. Rien de plus facile avec une bonne application d’amplifier ou pas le signal. Je ne vois pas le rapport avec la plage de fréquence ou la qualité sonore.<br /> C’est quoi les «&nbsp;hi hat&nbsp;» ?
stratos
je parle du niveau en décibel si c’est à -80db, on peut considérer que ce sont des harmoniques qui existent mais qu’on entendra pas, ou alors ça peut être le bruit du micro , de la pièce d’enregistrement ,…<br /> Alors que dans du guetta on est a du -35db qui la sera bien audible et donc on peut considérer que c’est un instrument «&nbsp;essentiel&nbsp;» a la musique"<br /> hi hat c’est le charleston sur une batterie, qui va être dans cette région du spectre sonore et qu’on retrouve dans quasi toutes prod moderne.<br /> Si j’amplifie les haut medium de Beethoven, je risque de ramener que du bruit ou des harmonic qui ne seront pas agréables a l’oreille car l’instrument originel ne sonne pas comme ça. Si je décide de tout monter alors le bas montera aussi et là ça va saturer a mort.<br /> En gros un MP3 va moins couper sur un morceau de classique qu’il le fera dans un morceau pop d’aujourd’hui, là on va surtout trouver la différence sera sur les attaques d’instruments par rapport à un WAV, et encore là il faut avoir les monitorings avec les phases alignées entre le tweeter et woofer pour avoir le meilleur alignement temporel, préférable d’avoir du coaxial en woofer tweeter,… bref. Tellement de chose qui influe BEAUCOUP plus que le simple codage (MP3 320 bien sure)
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