Sony a récemment annoncé une nouvelle caméra professionnelle, la « NEX-FS100 ». Elle hérite comme son nom l'indique du système « NEX », lancé il y a un peu moins d'un an sur un appareil photo tout ce qu'il y a de plus grand public, adapté pour l'occasion aux besoins des tournages de films de cinéma, de publicités ou de clips.
C'est bien du domaine de la photo amateur que s'inspire celui de la vidéo professionnelle, puisque la « Sony NEX-FS100 » offre pour commencer une monture à objectif interchangeable E, pouvant accueillir une optique grand public Sony, mais aussi et surtout une couteuse optique spécifique au cinéma, telle qu'une plébiscitée Carl Zeiss CP.2, au moyen d'un adaptateur.
Elle abrite en outre un capteur CMOS rétro-éclairé au format Super 35, proche du format APS-C, beaucoup plus grand que ceux qu'embarquent habituellement les caméras équivalentes. Ces mensurations assurent une bonne sensibilité en basse lumière et permettent d'obtenir une faible profondeur de champ.
Ce capteur est en outre conçu pour la vidéo, contrairement à celui des appareils photo ou du caméscope amateur NEX. Il filme pour ce faire en pleine définition à 50 images par seconde (50p), ce qui permet d'évincer les effets indésirables des capteurs photo, filmant quant à eux en 50i ou 25p, tel que le rolling shutter. Les plans sont enregistrés jusqu'à 28 Mbps au format AVCHD (H.264) sur un couteux module de mémoire flash propriétaire et/ou sur une carte mémoire SDXC ou Memory Stick Pro.
La caméra offre par ailleurs une conception modulaire, sur laquelle viennent se greffer un micro et un écran LCD de 3,5 pouces à 920 000 points avec son convertisseur en viseur électronique.
La « Sony NEX-FS100 » sera vendue à partir du mois de mai au prix de 5500 euros hors taxe. Si la somme peut paraitre coquette, il faut garder à l'esprit qu'elle se destine à des productions professionnelles, auxquelles elle offre le rendu cinéma pour un prix raisonnable.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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