Visant le marché haut de gamme, les kits Eisberg se distinguent des références établies comme les H80 ou H100 de Corsair par de nombreux points. Tout d'abord le CPU block est d'une taille conséquente alors que sa finition avec base cuivre fait apparaître une vitre permettant de vérifier le niveau du liquide de refroidissement. Alors que les kits proposés notamment par Intel et Corsair sont de type 0 maintenance, Cooler Master laisse ici l'utilisateur libre de vidanger son système et de refaire les niveaux.
Qui plus est le câblage allant du waterblock au radiateur s'il est effectué en usine peut être desserti, histoire par exemple d'utiliser le même kit pour refroidir également une carte graphique sans pour autant installer un deuxième système de pompe dans la machine. On demande à voir tout de même sur ce dernier point et l'on pense plutôt que le but premier est de permettre aux utilisateurs de changer la tuyauterie. Quant aux performances de cette nouvelle solution de refroidissement, Cooler Master fait état d'un gain de 10° C face à un Corsair H80. Là encore cela nous paraît un brin illusoire.
Les kits Eisberg seront déclinés en deux modèles : l'un pourvu d'un radiateur de 120mm, l'autre d'un radiateur de 240mm. Dans les deux cas Cooler Master livre deux ventilateurs de 120mm. Le kit avec radiateur de 120mm devrait démarrer sa carrière autour des 120 euros TTC contre 140 euros TTC pour le modèle 240mm. Côté Socket, tous sont pris en charge et il est à noter que l'ensemble a l'air de s'installer relativement facilement, ce qui n'est pas toujours le cas sur ce genre de système (on se souvient du H70 de Corsair par exemple).
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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