RunCore annonce aujourd'hui une gamme complète de SSD au format mSATA, comprenant trois modèles exploitant tous un contrôleur SandForce de la série SF-2000, mais ciblant autant de segments différents.
Les SSD au format mSATA se matérialisent le plus souvent sous la forme d'un circuit imprimé qu'on enfiche directement sur la carte mère. Par conséquent très compacts, ils se destinent aux ultra-portables en général, mais du netbook premier prix jusqu'à l'ordinateur haut de gamme.
Avec son contrôleur SF-2281, le « RunCore T50 » cible ainsi le marché de l'ordinateur portable haut de gamme. Exploitant une interface Serial ATA à 6 Gbps, il revendique des taux de transfert de 550 et 470 Mo/s en lecture et écriture séquentielle, et 60 000 et 35 000 IOPS en lecture et écriture aléatoire. Il est décliné en capacité de 60 et 120 Go pour respectivement 198 et 358 dollars, tandis que des modèles de 240 et 480 Go sont prévus pour des tarifs encore inconnus.
Le « RunCore I50 » s'adresse quant à lui aux ordinateurs portables qui se cantonnent au Serial ATA à 3 Gbps, puisqu'il plafonne à 280 Mo/s et 45 000 IOPS en lecture, et à 270 Mo/s et 30 000 IOPS en écriture. Il est décliné en capacité de 60 et 120 Go pour 178 et 308 dollars.
Le « RunCore Lite » se contente enfin du contrôleur d'entrée de gamme SF-2141 et de faibles capacités pour cibler les netbooks et autres tablettes. Ses performances ne sont pas communiquées. Les modèles de 16 et 32 Go seront commercialisés pour 28 et 38 dollars.
Cette gamme de SSD au format mSATA entrera en production de masse au cours du mois de juillet. À défaut d'être facilement accessibles aux clients finaux, ils pourront prochainement intégrer des ordinateurs portables.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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