La batterie n'a jamais été le point fort des tablettes NVIDIA Shield. Et si l'autonomie n'était pas là il semblerait que la batterie soit sujette à un risque d'incendie. Un risque jugé suffisamment sérieux par NVIDIA pour rappeler l'ensemble des tablettes Shield vendues à travers le monde entre juillet 2014 et juillet 2015. La marque a mis en place un site pour déterminer si sa tablette est affectée par le problème et initier la procédure d'échange : TabletRecall.
Le talon d'aShield
Au cas où votre tablette Shield soit équipée du type de batterie qui pose problème (les modèles en batterie B01 sont épargnés contrairement aux modèles en Y01), NVIDIA vous fera parvenir un produit de remplacement. Inutile d'ailleurs de renvoyer en premier votre tablette : à réception de la nouvelle tablette, l'ancienne sera automatiquement désactivée et vous pourrez la retourner.Dans l'attente la marque demande de cesser instamment d'utiliser la tablette sauf pour sauvegarder ses données. Voilà qui tombe mal pour NVIDIA : alors que Shield n'a pas suscité de raz de marée, un rappel global des tablettes Shield à quelques semaines du lancement européen de la Shield Android TV, la console de salon de NVIDIA, pourrait nuire à l'image de marque du fabricant. Les utilisateurs de la première heure de la Shield Tablet verront eux d'un bon oeil ce rappel : ils auront une tablette neuve avec une batterie... neuve !
NVIDIA précise enfin que ce rappel concerne uniquement les tablettes Shield et aucun autre produit de la marque. Pour l'heure, la marque annonce un délai de 2 à 4 semaines pour l'envoi des nouvelles tablettes.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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