Le positionnement tarifaire des produits Sonos vous parait indécent ? À Bang & Olufsen aussi. Le luxueux fabricant a la décence de ne pas communiquer le prix public de son dernier né, lui ! C'est chez ces sans-gêne d'américains qu'il faut aller chercher le tarif (prohibitif) du « BeoSound 5 Encore », un nouveau lecteur de musique connecté facturé près de 3000 euros.
Le « BeoSound 5 Encore » est la variante autonome et paradoxalement plus abordable du BeoSound 5, qui dépendait quant à lui du serveur maison BeoMaster 5.
Le nouveau modèle troque principalement son disque dur interne de 1 To pour une connectique plus riche, comprenant ports USB, entrée auxiliaire et Wi-Fi N en plus de l'Ethernet.
À l'instar d'un lecteur multimédia Sonos, qui vaut pour rappel le dixième de son prix, sa vocation première est de lire la musique partagée via DLNA sur le réseau domestique, par un NAS par exemple. Le premier de ses deux nouveaux ports USB est masqué pour permettre la connexion permanente d'un disque dur externe, tandis que le second est destiné à la connexion d'un support amovible tel qu'une clé USB. Il décode le MP3, l'AAC, le WMA et le FLAC, crée des listes de musique automatiquement à partir d'un premier morceau et accède à 13 000 webradios.
Si la télécommande Beo4 ou Beo6 est optionnelle (pour la modique somme de 248 ou 615 euros), le « BeoSound 5 Encore » s'en passe très bien puisqu'il s'articule autour d'un cylindre de commande et d'un écran LCD tactile de 10,4 pouces.
Le « BeoSound 5 Encore » est donc disponible dès à présent à l'international. Il est commercialisé 3350 dollars HT aux USA, soit l'équivalent d'environ 2750 euros TTC. Il est livré avec son support mural, mais le support de table ou le support de sol sont en option (respectivement 188 et 444 euros). Et le meilleur pour la fin : il faut lui adjoindre des haut-parleurs, qui doublent allègrement le facture !
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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