Les résultats de Vivendi tirés par Canal+

26 juillet 2007 à 10h18
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VU retrouve la forme. Le groupe Vivendi, présent dans les télécoms, la musique, la télévision et les jeux, a publié des résultats semestriels faisant état d'un chiffre d'affaires en hausse de 6,4% à 10 223 millions d'euros contre 9 610 millions d'euros au premier semestre 2006.

Dans le détail, les différentes branches du groupes n'affichent pas la même santé. Tandis que Universal Music Group continue d'enregistrer une nouvelle baisse de 4,9% de son chiffre d'affaires s'établissant désormais à 2,09 milliards d'euros et que sa branche télécom SFR stagne avec un CA de 4,33 milliards d'euros (+0,8%), sa branche télévision Canal+ affiche à l'inverse une solide hausse de 17,5% de son chiffre d'affaires s'établissant à 2 154 millions d'euros contre 1 833 millions d'euros au premier semestre 2006.

«L'essentiel de cette croissance provient de l'activité de télévision payante en France qui progresse de 358 millions d'euros (+24 %) grâce principalement à la fusion avec TPS2, et à la croissance du portefeuille d'abonnements et du chiffre d'affaires publicitaire.» précise le groupe qui revendique désormais plus de 10,3 millions d'abonnés à ses services de télévision premium.

Enfin, longtemps en crise, la branche Jeux Vidéo Vivendi Games affiche quand à elle une spectaculaire hausse de 69% de son chiffre d'affaire qui s'établit désormais à 500 millions d'euros. «Cette forte augmentation résulte de la poursuite des excellentes performances réalisées par World Of WarCraft sur l'ensemble des marchés. Au 30 juin 2007, le nombre de joueurs de World of Warcraft dans le monde atteignait les 9 millions.» précise le groupe.

Abonnés au téléphone, abonnés à la télévision, abonnés aux jeux en ligne... même si le groupe Vivendi n'a toujours pas choisi entre ses activités télécoms et ses activités "contenus" héritées de l'ère Messier, il semble désormais faire de l'abonnement son principal business model. Reste sans doute à l'appliquer également à la musique à la manière de ce que proposent Napster aux Etats-Unis ou MusicMe sur le marché français.
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