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Ce chiffre se ventile entre la vente de marchandises (159 millions d'euros), les services à domicile (10 millions d'euros), la billetterie (75 millions d'euros) et les téléchargements (musique, videos, logiciels, jeux, ...) qui représentent environ 10 millions d'euros de son chiffre d'affaires.
«Les téléchargements sont encore modestes mais ces services disposent d'un énorme potentiel» explique néanmoins Frank LEPROU, Directeur Général FNAC.com, qui précise que l'audience de FnacMusic.com a presque doublé en 2006 (3,5% de taux de pénétration) ce qui s'est traduit par une hausse de 85% des fichiers téléchargés.
Plutôt fiers d'être désormais rejoints par Steve JOBS dans leur croisade pour l'interopérabilité, les représentants de Fnac.com précisent également que les ventes de MP3 sans DRM sont un succès. Sans citer de chiffre précis, ils expliquent que les titres sans DRM se vendent deux fois plus que les titres sécurisés, essentiellement au profit des quelques labels (Beliee, PIAS, V2, Beggars, etc...) qui proposent ce type de formats.
Même si la majorité des services de téléchargement sont sous traités à des partenaires (Glowria dans la vidéo, Téléchargement.fr pour le logiciel, Metaboli dans le jeu vidéo,...), FNAC.com profite du lancement d'une application WPF pour Vista pour revendiquer une stratégie "d'innovations", notamment dans le domaine du téléchargement musical avec une grande variété de business models : téléchargement unitaire, écoute illimitée, ventes «flash» ou encore «happy hours».
Bref, même si la dématérialisation progresse, Denis OLIVENNES, PDG de la FNAC préfère mettre en avant une stratégie "clic et magasin" qui permet à FNAC.com d'être parmi les principaux sites de commerce électronique (au coude à coude avec Pixmania ou Cdiscount) tout en préservant sa rentabilité.
