Valve déploie l’une de ses plus grosses mises à jour récentes pour le client Steam. Au menu : tri personnalisé des jeux directement dans la bibliothèque, refonte de l’overlay Performance Monitor avec affichage de la température CPU, et une salve d’améliorations d’accessibilité.

Pendant des années, la bibliothèque Steam a obligé les joueurs à composer avec des noms de jeux parfois interminables, des éditions « Deluxe », « Complete » ou « Platinum » qui brouillent l’ordre alphabétique, et un overlay en jeu réduit à un simple compteur de FPS. La nouvelle mise à jour du client change la donne. Elle introduit une option de tri personnalisé directement attachée à chaque titre de votre ludothèque, ainsi qu’un moniteur de performances largement revu, capable d’afficher la température du processeur et des métriques détaillées sur CPU, GPU et mémoire.
De quoi remettre de l’ordre dans un backlog qui déborde et mieux comprendre les limites réelles de sa machine, sans recourir à des utilitaires tiers. Tour d’horizon de ce qui change vraiment, de ce qui reste perfectible, et de ce qu’il faut paramétrer pour en tirer parti.
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Tri personnalisé : la fin du casse-tête pour les bibliothèques XXL
La nouvelle option de « titre de tri » vous permet d’imposer votre propre libellé… mais uniquement pour l’algorithme de classement. Concrètement, cliquez droit sur un jeu > Propriétés > Personnalisation : un champ dédié vous laisse saisir un nom court et propre pour le tri. Avantage immédiat : fini les « ™ », sous-titres marketing et numérotations incohérentes qui perturbent l’ordre alphabétique. Vous pouvez, par exemple, ranger tous les « Souls-like » sous un préfixe commun (ex. « Souls – Elden Ring », « Souls – Lies of P ») ou regrouper des remasters sous un même tronc. Le nom affiché dans la bibliothèque, lui, ne change pas (ce n’est pas une fonction de renommage), mais le tri, les Collections dynamiques et les étagères en tirent pleinement parti.
Valve en profite pour rendre plus simple la personnalisation des jaquettes et des éléments visuels, toujours via l’onglet Personnalisation. Une bonne nouvelle pour les amateurs de bibliothèques impeccables, déjà rompus aux artworks personnalisés. Pour les joueurs qui s’énervaient face aux titres en capitales ou aux éditions à rallonge, c’est une réponse pragmatique qui évite les hacks et outils externes. Sur le plan pratique, cette logique de tri s’intègre avec les filtres existants (contrôleur, compatibilité Steam Deck, localisation, etc.) et s’applique aux vues filtrées. En filigrane, on voit aussi Valve poursuivre l’harmonisation entre interface Bureau, Big Picture et Steam Deck.
Un moniteur de performances beaucoup plus utile (dont la température CPU)
Le nouveau « Performance Monitor » de Steam ne se contente plus d’un compteur d’images par seconde. Il propose plusieurs niveaux de détail, jusqu’à un affichage très complet : FPS, utilisation CPU/GPU, RAM, VRAM, courbes temporelles et distinction des images générées par des technologies comme le DLSS ou le FSR. La nouveauté marquante du jour est l’affichage de la température du CPU sur Windows et Linux. Sur Windows, ce relevé requiert l’installation d’un driver kernel activé uniquement lorsque l’overlay est en affichage CPU détaillé (il peut être désactivé dans les paramètres In‑Game). Côté Linux, le monitoring ne nécessite pas ce niveau d’accès.
Dans la pratique, cela rapproche Steam de solutions tierces comme MSI Afterburner, tout en restant natif et intégré. On apprécie aussi des ajustements de fiabilité : mesures GPU retouchées sur certaines cartes NVIDIA pour mieux coller à d’autres outils, DPI scaling de l’overlay pour les écrans haute densité et performances accrues de l’affichage des graphes (Vulkan, D3D12, OpenGL). Les joueurs portables ne sont pas oubliés : le Steam Deck profite de temps de bascule plus rapides entre profils de performance ; les adeptes de console portable type ROG Ally retrouveront des concepts familiers d’overlay, mais ici intégrés nativement à Steam.
Au‑delà du gadget, ce moniteur aide à diagnostiquer les vrais goulets d’étranglement (CPU limité par sa température ? VRAM saturée ? frame generation qui gonfle les FPS affichés sans réduire la latence ?). Autant d’indices précieux pour régler qualité, upscaling ou limiter la chauffe et le bruit – particulièrement utiles sur les machines compactes.
Accessibilité, ergonomie et limites à connaître
La mise à jour ne s’arrête pas là. Valve inaugure un menu « accessibilité » sur le client desktop (contraste élevé, réduction des animations, échelle d’interface), élargit certaines pages du magasin, affine la saisie DPI de l’overlay et corrige une ribambelle de bugs affectant la bibliothèque, les téléchargements et Steam Input. C’est le genre de chantier discret qui améliore le quotidien, en particulier pour les écrans 4K/UHD ou les configurations multi-moniteurs, et pour les utilisateurs qui ont besoin d’une interface plus lisible.
Enfin, côté contrôleurs, Steam étend la compatibilité (GameInput, manettes 8BitDo, etc.) et peaufine le mode « Big Picture ». Additionné au tri personnalisé, cette mise à jour dessine les contours d'une plateforme un peu plus cohérente entre desktop et salon, et une bibliothèque enfin domptable pour les collectionneurs compulsifs… en attendant, peut‑être, une vraie fonction de renommage visible dans l’interface.
- Magasin varié et régulièrement mis à jour.
- Nombreuses fonctionnalités sociales.
- Chat vocal satisfaisant sur le multijoueur.