Le patron d'OpenAI, Sam Altman, investit dans une nouvelle entreprise. Baptisée Merge Labs, elle veut pouvoir connecter le cerveau humain aux machines.

Sam Altman va encore investir dans une nouvelle entreprise © Shutterstock
Sam Altman va encore investir dans une nouvelle entreprise © Shutterstock

Si Sam Altman doit son succès de milliardaire à OpenAI, la société qui a lancé ChatGPT, il continue aussi depuis à investir dans des start-ups tech travaillant dans d'autres domaines. Il a notamment déjà investi dans la biotech Retro Biosciences, ou dans la société de fusion nucléaire Helion Energy. Et aujourd'hui, c'est une autre start-up qui va bénéficier de ses fonds.

OpenAI investit dans la start-up Merge Labs

L'empire OpenAI se développe encore un peu. Une start-up du nom de Merge Labs mène en effet une levée de fonds, qui va faire monter sa valorisation à près de 850 millions de dollars. Et la grande majorité des fonds obtenus après le tour de table auront pour origine OpenAI, selon une information d'Ars Technica - pour un financement qui pourrait monter jusqu'à 250 millions de dollars.

Cette entreprise a pour ambition de prendre appui sur les récentes avancées en intelligence artificielle afin de créer de nouvelles solutions de connexion entre le cerveau humain et la machine, à l'image de ce que fait de son côté l'entreprise d'Elon Musk, Neuralink.

Elon Musk voit un concurrent à son Neuralink apparaître © Shutterstock
Elon Musk voit un concurrent à son Neuralink apparaître © Shutterstock

La connexion humain-machine, un grand rêve de la Silicon Valley

Et il faut dire que tout est déjà dans le nom. Car « Merge » fait référence, notamment chez beaucoup de personne du mouvement transhumaniste dans la Silicon Valley, au moment où la machine et l'homme pourront fusionner (« merge » en anglais).

Sam Altman fait partie de ces esprits de la Silicon Valley qui ont discuté du sujet. Dans une note de blog en date de 2017, il avait ainsi pronostiqué que cette fusion pourrait arriver d'ici à 2025 (cette année donc). Dans un autre billet, publié lui récemment, il avait parlé d'une potentielle arrivée prochaine d'« interfaces cerveau-ordinateur à haut débit ».

Source : Ars Technica

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