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Selon RSF, le portail Internet ! serait impliqué dans une 3ème affaire ayant entraîné l'incarcération d'un cyberdissident chinois : Jiang Lijun.
Reporters sans frontières se fait l'écho d'une nouvelle affaire impliquant le portail Internet Yahoo! dans l'arrestation d'un cyberdissident chinois.
L'association de défense de la liberté de la presse a obtenu une copie du verdict condamnant en novembre 2003 Jiang Lijun à 4 ans de prison pour "subversion au pouvoir de l'Etat". L'homme âgé de 40 ans est accusé d'être le chef de file d'un groupe qui souhaitait instaurer la démocratie en Chine par des "moyens violents".
Dans ce dossier, Yahoo! Holdings (Hong Kong) aurait confirmé aux autorités qu'un compte e-mail géré par ses soins était utilisé par Jiang Lijun et un autre militant, Li Yibing - lui-même soupçonné d'avoir joué les informateurs - peut-on lire sur la traduction anglaise du verdict réalisée par l'organisation de défense des Droits de l'Homme Dui Hua Foundation (http://www.rsf.org/IMG/pdf/060419lijun_verdict-2.pdf).
Cette affaire est la 3ème du genre dans laquelle la société Internet américaine est impliquée.
Yahoo Inc. aurait également transmis aux autorités chinoises des détails ayant entraîné l'arrestation de l'internaute Li Zhi, condamné en décembre 2003 à 8 ans de prison, et celle du poète et journaliste Shi Tao, condamné en avril 2005 à 10 ans de prison.
Suite à la médiatisation de ces affaires, une équipe de RSF s'est présentée au siège de Yahoo! en Californie, afin de montrer des vidéos dans lesquelles le frère de Li Zhi et l'avocat de Shi Tao dénoncent la collaboration de la société américaine avec la police chinoise.
Le rendez-vous fixé au 10 avril 2006 "n'a toutefois débouché sur aucune avancée concrète", a indiqué l'association dans son communiqué.
Rappelons que le 15 février dernier, Yahoo!, Google, MSN et d'autres groupes ont été entendus par le Congrès US lors d'une session consacrée à la responsabilité éthique des sociétés Internet.
A cette occasion Yahoo! a indiqué qu'il est difficile de trouver "l'équilibre entre ses principes et les lois que l'on se doit de respecter", et a souligné vouloir continuer à fournir "des services utiles aux citoyens chinois."
Reporters sans frontières se fait l'écho d'une nouvelle affaire impliquant le portail Internet Yahoo! dans l'arrestation d'un cyberdissident chinois.
L'association de défense de la liberté de la presse a obtenu une copie du verdict condamnant en novembre 2003 Jiang Lijun à 4 ans de prison pour "subversion au pouvoir de l'Etat". L'homme âgé de 40 ans est accusé d'être le chef de file d'un groupe qui souhaitait instaurer la démocratie en Chine par des "moyens violents".
Dans ce dossier, Yahoo! Holdings (Hong Kong) aurait confirmé aux autorités qu'un compte e-mail géré par ses soins était utilisé par Jiang Lijun et un autre militant, Li Yibing - lui-même soupçonné d'avoir joué les informateurs - peut-on lire sur la traduction anglaise du verdict réalisée par l'organisation de défense des Droits de l'Homme Dui Hua Foundation (http://www.rsf.org/IMG/pdf/060419lijun_verdict-2.pdf).
Cette affaire est la 3ème du genre dans laquelle la société Internet américaine est impliquée.
Yahoo Inc. aurait également transmis aux autorités chinoises des détails ayant entraîné l'arrestation de l'internaute Li Zhi, condamné en décembre 2003 à 8 ans de prison, et celle du poète et journaliste Shi Tao, condamné en avril 2005 à 10 ans de prison.
Suite à la médiatisation de ces affaires, une équipe de RSF s'est présentée au siège de Yahoo! en Californie, afin de montrer des vidéos dans lesquelles le frère de Li Zhi et l'avocat de Shi Tao dénoncent la collaboration de la société américaine avec la police chinoise.
Le rendez-vous fixé au 10 avril 2006 "n'a toutefois débouché sur aucune avancée concrète", a indiqué l'association dans son communiqué.
Rappelons que le 15 février dernier, Yahoo!, Google, MSN et d'autres groupes ont été entendus par le Congrès US lors d'une session consacrée à la responsabilité éthique des sociétés Internet.
A cette occasion Yahoo! a indiqué qu'il est difficile de trouver "l'équilibre entre ses principes et les lois que l'on se doit de respecter", et a souligné vouloir continuer à fournir "des services utiles aux citoyens chinois."
