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Levée de fonds, accord avec Intel, DVB-T vs. DVB-H, IPO : Yannick Levy répond aux questions de NetEco sur le développement de DiBcom
JB - Yannick LEVY, bonjour. DiBcom annonce une levée de fonds de près de 25 millions d'euros, à quoi destinez vous ces fonds ?
YL - Bonjour. Nous destinons cette levée de fonds de 24.5 millions d'euros à l'extension de notre présence commerciale internationale, en particulier aux Etats-Unis, en Chine et à Taïwan. Nous devrions également pouvoir investir en matière de recherche et développement afin de baisser les prix des composants ou encore améliorer l'intégration avec les PC portables.
JB - L'entrée d'Intel à votre capital permet-elle d'envisager l'intégration de vos puces à une plate-forme comme Centrino ?
YL - C'est exactement l'objectif. Intel a démontré sa force de frappe commerciale en imposant le WiFi avec sa plate-forme Centrino et nous pensons qu'il peut en être de même avec les technologies de télévision mobile. Les chances de réussir sont élevées mais nous ne serions peut-être pas le seul fournisseur de technologies.
JB - Vous travaillez avec Archos à l'intégration d'un récepteur DVB-T dans des baladeurs vidéo pour recevoir gratuitement la TNT. Cette technologie peut-elle cannibaliser les solutions de télévision mobile, en 3G ou en DVB-H, sur lesquelles travaillent les opérateurs ?
YL - Non car le DVB-T nécessite deux antennes pour fonctionner dans un environnement nomade comme une automobile par exemple. C'est quelque chose d'envisageable pour un PC portable, pour un baladeur vidéo de voiture, mais c'est plus difficile à imaginer pour un téléphone mobile. Nous travaillons néanmoins avec de nombreux constructeurs de téléphones mobiles pour partager notre savoir faire en matière de DVB-H et accélérer la démocratisation de la télévision mobile.
JB - Malgré votre levée de fonds, vous allez devoir affronter de très grands groupes comme Texas Instrument, Nokia, Sagem ou Samsung, également présents sur le segment des composants DVB pour mobiles. Comment allez vous vous différencier ?
YL - Nous allons essayer de suivre le modèle de sociétés comme Cambridge Silicon Radio, devenu spécialiste du bluetooth, ou de Atheros, également spécialiste du WiFi, qui ont désormais chacun une position de leader en étant spécialisés dans une seule technologie. J'ajoute également que 24.5 millions d'euros est une somme significative qui devrait nous permettre de rivaliser avec certains spécialistes des semi conducteurs qui n'investissent pas forcément autant dans une seule technologie.
JB - Après la levée de fonds, quelle est la prochaine étape ? Une introduction en bourse ou le rachat par un grand groupe français comme qui semble très intéressé, depuis le rachat d'Inventel, par la convergence et la mobilité ?
YL - Cette levée de fonds vise à nous donner la liberté de poursuivre notre expansion commerciale et le développement de nos produits. L'objectif est donc plutôt l'introduction en bourse mais si des occasions de rachat se présentent et qu'elles sont en adéquation avec les intérêts des actionnaires, tout reste ouvert.
JB - Daniel Boudet de Montplaisir vient de remettre à Dominique de Villepin son rapport sur la télévision mobile. Avez-vous eu le temps d'en prendre connaissance ? Partagez vous ses recommandations ?
YL - Je vais le lire mais j'ai juste eu le temps de noter que le gouvernement de Dominique de Villepin partage la même ambition que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin pour doter la France d'une industrie compétitive en matière de télévision mobile. Je note également que Daniel Boudet de Montplaisir estime que la télévision mobile en DVB-H devrait devenir une réalité d'ici 2007, ce qui devrait permettre de lever tous les freins juridiques ou réglementaires auxquels les industriels de la télévision mobile auraient pu être confrontés.
JB - Yannick Levy, je vous remercie.
JB - Yannick LEVY, bonjour. DiBcom annonce une levée de fonds de près de 25 millions d'euros, à quoi destinez vous ces fonds ?
YL - Bonjour. Nous destinons cette levée de fonds de 24.5 millions d'euros à l'extension de notre présence commerciale internationale, en particulier aux Etats-Unis, en Chine et à Taïwan. Nous devrions également pouvoir investir en matière de recherche et développement afin de baisser les prix des composants ou encore améliorer l'intégration avec les PC portables.
JB - L'entrée d'Intel à votre capital permet-elle d'envisager l'intégration de vos puces à une plate-forme comme Centrino ?
YL - C'est exactement l'objectif. Intel a démontré sa force de frappe commerciale en imposant le WiFi avec sa plate-forme Centrino et nous pensons qu'il peut en être de même avec les technologies de télévision mobile. Les chances de réussir sont élevées mais nous ne serions peut-être pas le seul fournisseur de technologies.
JB - Vous travaillez avec Archos à l'intégration d'un récepteur DVB-T dans des baladeurs vidéo pour recevoir gratuitement la TNT. Cette technologie peut-elle cannibaliser les solutions de télévision mobile, en 3G ou en DVB-H, sur lesquelles travaillent les opérateurs ?
YL - Non car le DVB-T nécessite deux antennes pour fonctionner dans un environnement nomade comme une automobile par exemple. C'est quelque chose d'envisageable pour un PC portable, pour un baladeur vidéo de voiture, mais c'est plus difficile à imaginer pour un téléphone mobile. Nous travaillons néanmoins avec de nombreux constructeurs de téléphones mobiles pour partager notre savoir faire en matière de DVB-H et accélérer la démocratisation de la télévision mobile.
JB - Malgré votre levée de fonds, vous allez devoir affronter de très grands groupes comme Texas Instrument, Nokia, Sagem ou Samsung, également présents sur le segment des composants DVB pour mobiles. Comment allez vous vous différencier ?
YL - Nous allons essayer de suivre le modèle de sociétés comme Cambridge Silicon Radio, devenu spécialiste du bluetooth, ou de Atheros, également spécialiste du WiFi, qui ont désormais chacun une position de leader en étant spécialisés dans une seule technologie. J'ajoute également que 24.5 millions d'euros est une somme significative qui devrait nous permettre de rivaliser avec certains spécialistes des semi conducteurs qui n'investissent pas forcément autant dans une seule technologie.
JB - Après la levée de fonds, quelle est la prochaine étape ? Une introduction en bourse ou le rachat par un grand groupe français comme qui semble très intéressé, depuis le rachat d'Inventel, par la convergence et la mobilité ?
YL - Cette levée de fonds vise à nous donner la liberté de poursuivre notre expansion commerciale et le développement de nos produits. L'objectif est donc plutôt l'introduction en bourse mais si des occasions de rachat se présentent et qu'elles sont en adéquation avec les intérêts des actionnaires, tout reste ouvert.
JB - Daniel Boudet de Montplaisir vient de remettre à Dominique de Villepin son rapport sur la télévision mobile. Avez-vous eu le temps d'en prendre connaissance ? Partagez vous ses recommandations ?
YL - Je vais le lire mais j'ai juste eu le temps de noter que le gouvernement de Dominique de Villepin partage la même ambition que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin pour doter la France d'une industrie compétitive en matière de télévision mobile. Je note également que Daniel Boudet de Montplaisir estime que la télévision mobile en DVB-H devrait devenir une réalité d'ici 2007, ce qui devrait permettre de lever tous les freins juridiques ou réglementaires auxquels les industriels de la télévision mobile auraient pu être confrontés.
JB - Yannick Levy, je vous remercie.
