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Microsoft proposera une version de Windows sans son lecteur multimédia. L'éditeur américain va-t-il être obligé de verser l'amende européenne de 497 M€ ?
C'est une surprise, Microsoft choisit de ne pas faire appel de la décision rendue le 22 décembre 2004 par le Tribunal de première instance de l'Union européenne.
Le TPI avait refusé d'accorder à l'éditeur américain un report d'application de la sanction européenne lui imposant de commercialiser une version de Windows qui n'intègre pas le lecteur multimédia du groupe : Windows Media Player.
Le 24 janvier 2005, la direction du numéro un mondial du logiciel a fait savoir dans un communiqué que le groupe allait obtempérer.
A l'heure où Microsoft cherche à se développer dans les loisirs numériques, en témoigne sa présence en tant que sponsor et exposant au Midem 2005 à Cannes, le groupe tente de redorer son blason et de ne plus passer pour la référence "anti-concurrence" du secteur.
Par ailleurs proposer une version "allégée" de son système d'exploitation ainsi que certaines informations à ses concurrents, ne devrait pas limiter les ventes de Windows ou le succès commercial de Media Player.
Microsoft "accusé d'abus de position dominante" par Bruxelles, dispose désormais d'un nouvel argument pour faire sauter l'amende qui lui a été imposée par la Commission européenne en mars 2004.
Bien que cette amende fixée à 497 millions d'euros représente à peine plus de 1% de la réserve de 53 milliards de dollars cash dont dispose le groupe, Microsoft a confirmé lundi maintenir son appel déposé en juin dernier au TPI (Luxembourg).
Il revient désormais au TPI de se prononcer "sur le fond" de l'affaire.
C'est une surprise, Microsoft choisit de ne pas faire appel de la décision rendue le 22 décembre 2004 par le Tribunal de première instance de l'Union européenne.
Le TPI avait refusé d'accorder à l'éditeur américain un report d'application de la sanction européenne lui imposant de commercialiser une version de Windows qui n'intègre pas le lecteur multimédia du groupe : Windows Media Player.
Le 24 janvier 2005, la direction du numéro un mondial du logiciel a fait savoir dans un communiqué que le groupe allait obtempérer.
A l'heure où Microsoft cherche à se développer dans les loisirs numériques, en témoigne sa présence en tant que sponsor et exposant au Midem 2005 à Cannes, le groupe tente de redorer son blason et de ne plus passer pour la référence "anti-concurrence" du secteur.
Par ailleurs proposer une version "allégée" de son système d'exploitation ainsi que certaines informations à ses concurrents, ne devrait pas limiter les ventes de Windows ou le succès commercial de Media Player.
Microsoft "accusé d'abus de position dominante" par Bruxelles, dispose désormais d'un nouvel argument pour faire sauter l'amende qui lui a été imposée par la Commission européenne en mars 2004.
Bien que cette amende fixée à 497 millions d'euros représente à peine plus de 1% de la réserve de 53 milliards de dollars cash dont dispose le groupe, Microsoft a confirmé lundi maintenir son appel déposé en juin dernier au TPI (Luxembourg).
Il revient désormais au TPI de se prononcer "sur le fond" de l'affaire.
