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Le groupe américain Electronic Arts a annoncé ce matin une prise de participation de 19.9% dans le capital d'ubisoft entraînant une flambée du cours boursier de
Après le rachat d'Atari par le français Infogrames, est-ce au tour d'un américain de racheter un des spécialistes français du jeu vidéo ? Le numéro un mondial du jeu vidéo Electronic Arts a annoncé ce matin une prise de participation de 19.9% dans le capital d'ubisoft, troisième éditeur européen de jeux vidéos.
L'opération, dont le montant n'a pas été révélé, a en tout cas entraîné une flambée de plus de 20% du cours boursier de l'action d'Ubisoft. Beaucoup d'observateurs s'attendent en effet à ce que Electronic Arts renforce sa position au capital d'ubisoft et finisse par le racheter. Avec une capitalisation boursière de 18 milliards de dollars pour l'américain contre 300 millions d'euros pour Ubi Soft, l'opération est en effet particulièrement plausible.
Propriétaire de licences à succès comme Tom Clancy's, Rayman, Ghost Recon ou Prince of Persia, Ubisoft est également présent dans les jeux java pour téléphones mobiles via la société Gameloft avec qui elle partage les mêmes actionnaires. Mais l'éditeur, propriété de la famille Guillemot ne s'attendait pas à une telle prise de participation qu'il n'hésite pas à qualifier d'hostile.
La multiplication des plate-formes de jeux (PC, X.Box, PlayStation, GameCube), l'arrivée de nouveaux terminaux mobiles (Nokia N-Gage, Nintendo DS, Sony PSP, jeux java, etc...) et l'envolée des prix dans la production de jeux vidéo devrait en tout cas accélérer la concentration dans un secteur qui dépasse désormais en valeur une industrie comme le cinéma. Reste à savoir si UbiSoft saura contenir les ambitions de Electronic Arts.
Après le rachat d'Atari par le français Infogrames, est-ce au tour d'un américain de racheter un des spécialistes français du jeu vidéo ? Le numéro un mondial du jeu vidéo Electronic Arts a annoncé ce matin une prise de participation de 19.9% dans le capital d'ubisoft, troisième éditeur européen de jeux vidéos.
L'opération, dont le montant n'a pas été révélé, a en tout cas entraîné une flambée de plus de 20% du cours boursier de l'action d'Ubisoft. Beaucoup d'observateurs s'attendent en effet à ce que Electronic Arts renforce sa position au capital d'ubisoft et finisse par le racheter. Avec une capitalisation boursière de 18 milliards de dollars pour l'américain contre 300 millions d'euros pour Ubi Soft, l'opération est en effet particulièrement plausible.
Propriétaire de licences à succès comme Tom Clancy's, Rayman, Ghost Recon ou Prince of Persia, Ubisoft est également présent dans les jeux java pour téléphones mobiles via la société Gameloft avec qui elle partage les mêmes actionnaires. Mais l'éditeur, propriété de la famille Guillemot ne s'attendait pas à une telle prise de participation qu'il n'hésite pas à qualifier d'hostile.
La multiplication des plate-formes de jeux (PC, X.Box, PlayStation, GameCube), l'arrivée de nouveaux terminaux mobiles (Nokia N-Gage, Nintendo DS, Sony PSP, jeux java, etc...) et l'envolée des prix dans la production de jeux vidéo devrait en tout cas accélérer la concentration dans un secteur qui dépasse désormais en valeur une industrie comme le cinéma. Reste à savoir si UbiSoft saura contenir les ambitions de Electronic Arts.
