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En France, on a pas de pétrole, mais on a des octets. Après les Etats-Unis et le Japon, c'est désormais à la France de dévoiler "Kaena, la prophétie", un superbe film d'animation 3D entièrement réalisé en images de synthèses.
Imaginé dès 1997 par Chris Delaporte et Patrick Daher, Kaena a tout d'abord été développé par le studio multimédia Chaman, grâce au soutien de son président Denis Friedman. Mais suite aux problèmes financiers du studio, c'est finalement Xilam (ex- Gaumont Multimédia) et son président Marc de Pontavice qui ont repris le projet, en désignant un réalisateur adjoint : Pascal Pinon.
Hybridation réussie entre mythologie européenne, new-age et science-fiction, "Kaena, la Prophétie" relate le parcours initiatique de la jolie Kaena, jeune rebelle de 17 ans cherchant à percer le secret de Axis, son monde forestier, pris en tenaille entre les intérêts des sélénites, un peuple de dieux asservissant les humains, et ceux d'Opaz, gardien de la civilisation Vécarienne, cherchant à reprendre le contrôle du mystérieux Vécanoï...
En matière de graphismes, le film oscille entre une volonté de réalisme (Kaena est d'ailleur super sexy) et certains personnages plus proches de l'univers des cartoons. Les images des sélénites évoquent biensûr le travail de Giger sur la créature de la saga Alien et les références à l'univers des mangas sont également nombreuses. Mais le film dispose d'une véritable personnalité et, si ce n'est quelques imperfections 3D de temps en temps, il démontre un véritable savoir faire des studios d'animations français (mais également canadiens) ayant travaillé sur ce projet.
Bref, "Kaena, la prophétie" semble réussir là où Final Fantasy avait échoué : on oublie très vite la prouesse technologique et la célébration de la french touch pour suivre une belle histoire, évoquant l'imaginaire du maître japonais Hayao Miyazaki et de son superbe "Chateau dans le Ciel". A découvrir au plus vite sur grand écran !
Imaginé dès 1997 par Chris Delaporte et Patrick Daher, Kaena a tout d'abord été développé par le studio multimédia Chaman, grâce au soutien de son président Denis Friedman. Mais suite aux problèmes financiers du studio, c'est finalement Xilam (ex- Gaumont Multimédia) et son président Marc de Pontavice qui ont repris le projet, en désignant un réalisateur adjoint : Pascal Pinon.
Hybridation réussie entre mythologie européenne, new-age et science-fiction, "Kaena, la Prophétie" relate le parcours initiatique de la jolie Kaena, jeune rebelle de 17 ans cherchant à percer le secret de Axis, son monde forestier, pris en tenaille entre les intérêts des sélénites, un peuple de dieux asservissant les humains, et ceux d'Opaz, gardien de la civilisation Vécarienne, cherchant à reprendre le contrôle du mystérieux Vécanoï...
En matière de graphismes, le film oscille entre une volonté de réalisme (Kaena est d'ailleur super sexy) et certains personnages plus proches de l'univers des cartoons. Les images des sélénites évoquent biensûr le travail de Giger sur la créature de la saga Alien et les références à l'univers des mangas sont également nombreuses. Mais le film dispose d'une véritable personnalité et, si ce n'est quelques imperfections 3D de temps en temps, il démontre un véritable savoir faire des studios d'animations français (mais également canadiens) ayant travaillé sur ce projet.
Bref, "Kaena, la prophétie" semble réussir là où Final Fantasy avait échoué : on oublie très vite la prouesse technologique et la célébration de la french touch pour suivre une belle histoire, évoquant l'imaginaire du maître japonais Hayao Miyazaki et de son superbe "Chateau dans le Ciel". A découvrir au plus vite sur grand écran !
