Leica lance aujourd'hui un nouveau compact numérique de luxe, le Leica X1. Si on s'attendait à une déclinaison maison du tout récent Panasonic Lumix GF1, le pionnier de la photographie a visiblement estimé qu'il serait trop proche des reflex de la série M et a par conséquent conçu son propre appareil photo.
60 × 124 × 32 mm pour 286 g
Le domaine de prédilection de Leica a toujours été le reportage et ce X1 ne déroge pas à la règle. Si son objectif « Leica Elmarit » n'est pas amovible, il adopte en revanche la focale fixe standard du reportage, l'équivalent d'un 35 mm. Cette optique lumineuse qui ouvre à f/2,8 cache un capteur au format APS-C, plus d'une fois et demi plus grand que le capteur Micro Four Thirds des Olympus Pen E-P1 et Panasonic Lumix GF1.
Avec son objectif inamovible et son grand capteur, le Leica X1 est donc un concurrent du Sigma DP-1 plus qu'une réponse directe aux récents compacts à objectif interchangeable. L'allemand propose toutefois une approche traditionnelle très différente de celle du nippon, avec notamment deux molettes graduées qui permettent de sélectionner manuellement la vitesse d'obturation et l'ouverture du diaphragme, ou de choisir le mode automatique.
La visée s'effectue soit au travers d'un écran de 2,7 pouces, affichant une définition d'un autre âge de seulement 230 000 points, soit au travers d'un viseur optique optionnel à enficher sur la griffe porte-accessoire. Enfin, en plus de grimper jusqu'à une sensibilité confortable de 3200 ISO, il se paie le luxe d'intégrer un flash escamotable.
Voici un récapitulatif de ses caractéristiques :
Capteur CMOS APS-C (24×16 mm) de 12,2 millions de pixels
Sensibilité de 100 à 3200 ISO
Objectif équivalent à un 35 mm f/2,8
Photos en 4272×2586 pixels à 3 images par seconde
Pas de mode vidéo
Écran LCD de 2,7 pouces à 230 000 points
Le « made in Germany » a un prix puisqu'il sera commercialisé en décembre 2009 pour la modique somme de 1 550 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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