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Avec 1,13 million de clients, et une part de marché de 16,4% en distribution concurrentielle, Virgin Mobile estime aujourd'hui occuper la position de quatrième opérateur en France, et n'entend pas être considéré comme une simple licence de marque apposée au réseau Orange. Sur 2008, il annonce un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros, avec un revenu moyen par abonné (ARPU) de 19 euros.
Pour se développer, Virgin Mobile dit consacrer 100 millions d'euros par an à ses investissements, et prévoit en 2009 de renégocier l'exclusivité qui le lie à Orange, pour pouvoir lancer de nouvelles offres, plus agressives. En parallèle, il reconnait envisager sérieusement la question de la quatrième licence 3G, même si deux questions subsistent : comment parvenir à rapidement déployer son propre réseau mobile, afin d'obtenir les 25% de la population requis par l'Arcep, et quel modèle économique adopter ?
Pour l'instant, Virgin Mobile n'apporte pas de réponse à ces questions, mais laisse tout de même filtrer quelqus bribes d'information : ainsi l'opérateur se propose-t-il de devenir un « opérateur mobile dégroupé », qui continuerait à utiliser le réseau déployé par ses concurrents historiques, mais déploierait ses propres passerelles voix et data, ainsi ses propres registres, de façon à ne pas être cantonné à un simple rôle de MVNO, et ainsi mettre en place de nouveaux services à valeur ajoutée, indépendant de l'hôte utilisé.
Une logique à laquelle la quatrième licence 3G pourrait participer, permettant à Virgin Mobile de réellement devenir le quatrième opérateur français, sans forcément braquer contre lui les trois autres acteurs du secteur. Rappelons que le décret gouvernemental qui doit signifier l'ouverture de l'appel d'offres lié à la quatrième licence 3G devait intervenir fin mars, mais se fait encore attendre. Le dépôt des candidatures devrait toutefois se faire avant l'été.
Le concept d'opérateur dégroupé selon Virgin Mobile
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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