Directeur général de Netlevel Security, une société proposant de sécuriser les applications stratégiques de l'entreprise, Christophe Duméril propose cette tribune libre sur l'épineuse question des courriers non sollicités, des spams reçus et parfois envoyés à l'insu des utilisateurs...
Christophe Duméril
Les premiers Spammeurs ont fait preuve d'ingéniosité en utilisant les failles des systèmes d'information et des ordinateurs mais cette époque est révolue. Ils ont évolué et évoluent vers des structures organisée, les revenus substantiels ayant attiré la convoitise des organisations mafieuses. Depuis plusieurs mois les exemples se multiplient. Les bénéfices engendrés par le Spam ont attiré la convoitise d'acteurs ayant de gros moyens, en capacité de monter des réseaux organisés, dans des lieux géographiques de non droits où il est difficile d'appliquer une législation. Dans le même temps la responsabilité des Fournisseurs d'Accès Internet et des entreprises est de plus en plus engagée, la mise en place de solutions remet en cause la stabilité de leur infrastructures par l'adjonction de système de plus en plus complexes et contraignants d'un point de vue technique et réglementaire.
"La technologie anti-spam se focalise sur le Spam entrant."
A cela une raison simple, c'est la partie directement visible par l'utilisateur. Il constate, suite à la mise en place d'une solution, la diminution drastique de Spam dans sa messagerie électronique, soit par indication de la nature du message Spam ou Virus soit par son stockage dans un dossier courrier indésirable. La qualité de service perceptible est donc immédiatement bonne, l'utilisateur n'a plus à traiter des messages générateurs d'une perte de temps et d'une analyse du contenu, l'objet du message étant parfois suffisamment intelligents pour susciter la curiosité. Ce service est directement facturable à l'entreprise ou à l'utilisateur sous une étiquette "solution de sécurité" le résultat étant probant il est souvent négocié mais pas remis en cause.
"Le Spam est en augmentation permanente"
Le contrôle des messages entrant est un élément du problème soit. Toutefois ce n'est pas suffisant dans ce cas de figure, le problème reste entier ! 98% de Spam, ce qui veux dire que seulement 2% du trafic mondial est une communication au travers d'un courrier électronique à réelle valeur ajoutée !
Poussons la réflexion un peu plus loin, devons-nous mettre en place des infrastructures permettant la gestion de 98% de message déchets ? Les coûts induits sont multiples, indisponibilité (Blacklist), surcharge des infrastructures réseau et télécom, équipes techniques mobilisés, centre d'appel surchargés, volume de stockage en évolution constante, insatisfaction des clients, etc.
"Envoyons moins, recevons moins"
LA solution existe. Elle consiste à mettre en place les moyens permettant de gérer efficacement les Spams sortants. De cette manière, vous êtes en capacité d'augmenter la qualité de service directement perceptible par vos utilisateurs, clients, partenaires et fournisseurs et de diminuer de manière importante les coûts d'infrastructure et des équipes qui les maintiennent en état de fonctionnement.
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