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Confié à Jean Mounet, Président de Syntec informatique, la chambre professionnelle des sociétés de services et d'ingénierie informatiques (SSII) et des éditeurs de logiciels, il vise à favoriser le déploiement de ressources numériques dans l'éducation, via une coopération accrue entre l'Éducation nationale et les professionnels du secteur informatique (partenariats public-privé). Une nouveauté qui devrait profiter tant à Microsoft qu'aux acteurs du logiciel libre.
Plusieurs mesures y sont donc exposées, la première étant de réduire la fracture entre les familles, autant qu'entre les établissements. « Aujourd'hui, plus de 80% des familles avec enfants scolarisés disposent d'un ordinateur et d'une connexion à internet », d'où la nécessité pour l'école de vivre avec son temps.
La seconde préconise, dès l'année prochaine, d'inclure un volet « numérique » tout au long du cursus scolaire, via le développement des espaces numériques de travail (ENT) ou via la préparation au Brevet informatique et internet (B2i). Une mesure liée à la troisième proposition qui obligerait les établissements à utiliser un cahier de texte électronique avant 2010 tout en atteignant l'objectif du « zéro papier » pour les échanges internes à l'établissement. Priorité à la réduction des frais de photocopie?
D'autre part, dès 2008, un site collaboratif permettra d'informer les enseignants des ressources disponibles concernant leur discipline (documents, vidéos, logiciels), en renvoyant sur des sites académiques, d'éditeurs publics et privés ou encore d'associations d'enseignants. Il sera complété par un programme de formation de l'encadrement aux TICE.
Enfin sera « très rapidement » créé un observatoire national des TICE. L'objectif étant de recenser les expériences nationales et internationales, pour aider au développement de « l'École numérique du futur ». Des mesures qui, pour le moment, ne sont accompagnées d'aucune estimation de budget.
A l'heure des blogs, wikis et autres « tecto-techniques », les jeunes seront-ils convaincus?
