
Disponible depuis la toute fin de la semaine dernière, Battlefield 6 est LE FPS de cette rentrée 2025… en attendant la réponse du concurrent de toujours, Call of Duty. Techniquement, ce n’est pas l’opus le plus ambitieux de la franchise, mais un point s’impose malgré tout afin de voir tout ça en détail.
Comme dans le cas de Star Wars Outlaws, nous ne sommes pas ici pour vous faire un retour sur les qualités ludiques de Battlefield 6. L’objectif est de parler technique au travers d’un petit guide sans prétention histoire de voir quelles performances en attendre.
Nous l’avons dit en préambule, Battlefield 6 n’est pas particulièrement ambitieux techniquement parlant. Alors que la franchise a souvent été l’occasion d’introduire des options inédites pour des graphismes toujours plus réalistes, le sixième opus fait ainsi complètement l’impasse sur l’intégration du ray tracing, comme a pu l’expliquer Christian Buhl, Directeur technique sur le projet.
« Non, nous n'intégrerons pas le ray tracing au lancement du jeu et nous n'avons pas non plus prévu de l'intégrer dans un avenir proche. En effet, nous voulions nous concentrer sur les performances. Nous voulions nous assurer que tous nos efforts soient focalisés sur l'optimisation du jeu pour les paramètres et les utilisateurs par défaut. Nous avons donc décidé assez tôt de ne pas utiliser le ray tracing, principalement pour nous concentrer sur les performances pour tous les autres joueurs ».
En d’autres termes, afin de ne pas se disperser, les Battlefield Studios ont préféré ne pas intégrer du tout le ray tracing et avoir davantage de ressources pour assurer de bonnes performances à tous les joueurs. Spoiler, le résultat est à la hauteur. Battlefield 6 reste d’un (très) bon niveau graphique et il profite, en effet, d’une optimisation plus que correcte, sur PC comme sur consoles.

Indispensable démarrage sécurisé
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de faire un petit point sur une condition sine qua non au lancement de Battlefield 6, et ce, peu importe la puissance/la modernité de votre machine : il vous faut activer le démarrage sécurisé dans le BIOS de votre carte mère.

Offre partenaire
Avec plus de 12500 serveurs répartis dans 117 pays, Proton VPN vous permet de réduire votre ping et de garder votre gameplay fluide et réactif avec un minimum de lag.
Offre partenaire
Une demande imposée par l’utilisation du système anti-triche EA Javelin et qui empêche même de jouer en solo à la campagne du jeu. Heureusement pour ceux qui ne s’y connaissent pas, Electronic Arts a mis en place une page dédiée à l’activation du démarrage sécurisé. Ne manquez pas de vous y rendre si vous rencontrez le problème de lancement en capture ci-dessus.
Des configurations recommandées raisonnables
Nous l’avions déjà remarqué au moment de la bêta ouverte dans le courant de l’été, Battlefield 6 se contente de configurations PC relativement modestes et l’absence de ray tracing n’est évidemment pas pour entraîner une course au surarmement. Pour autant, la publication des configurations finales aura été l’occasion de quelques ajustements comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Inutile de revenir sur les autres configurations proposées par Electronic Arts, mais cette « ultra++ », en plus d’arriver juste avant le lancement du jeu, est l’occasion d’une petite montée en puissance afin d’assurer la fluidité d’animation envisagée pour les joueurs les plus compétitifs : 144 images par seconde avec le seul DLSS et même 240 ips avec la génération d’images associée à DLSS.
La plupart des options graphiques sont réunies sur ces deux écrans. ©Nerces pour Clubic
Nous ne reviendrons pas en détail sur toutes les options disponibles pour ajuster les paramètres graphiques du jeu, les Battlefield Studios ayant fait un travail très sérieux à ce niveau avec quantités d’options diverses et variées. Notons au passage que les options nécessitant le redémarrage du jeu pour être prises en compte sont clairement identifiées. Toujours pratique.
Notons aussi que les développeurs ont eu la « joyeuse bonne idée » d’indiquer quel réglage a quel impact sur les performances, et ce, de manière détaillée. En effet, pour la plupart de ces options, on peut ainsi compter sur trois indicateurs : impact sur le processeur (CPU), impact sur la puce graphique (GPU) et impact sur la mémoire vidéo (VRAM).
Qualité des graphismes | FHD (1 080p) | QHD (1 440p) | UHD (2 160p) |
Bas | 5 715 Mo | 6 222 Mo | 7 200 Mo |
Moyen | 5 875 Mo | 6 370 Mo | 7 380 Mo |
Haut | 6 116 Mo | 6 634 Mo | 7 722 Mo |
Ultra | 6 297 Mo | 6 835 Mo | 7 980 Mo |
Extrême | 6 708 Mo | 7 239 Mo | 8 439 Mo |
Ce dernier point est devenu de plus en plus important sur les jeux modernes alors que l’empreinte laissée sur la VRAM est évidemment très différente selon que l’on joue en Full HD (1 080p) ou en Ultra HD (2 160p). Afin de vous aider à y voir plus clair, nous vous avons préparé un tableau récapitulatif : vous le voyez, sachant qu'il faut ajouter l'occupation des autres applications, même le FHD sera délicat sur les cartes dotées de seulement 8 Go de VRAM alors que les modèles dotés de 12 Go seront plutôt tranquilles.
Qu’en est-il des performances ?
Compte tenu de la variété des réglages possibles et de la quantité de cartes graphiques sur le marché, hier et aujourd’hui, nous n’avons pas la prétention de vous transmettre des retours exhaustifs sur les performances à attendre du jeu. Nous avons ici retenu notre configuration gaming de référence pour laquelle nous avons fait varier options et cartes graphiques.
NVIDIA détaille l'impact de DLSS 4 sur les performances ingame. ©NVIDIA
La configuration de test
- Carte mère : ASUS ROG Crosshair X870E Hero
- Processeur : AMD Ryzen 7 9800X3D
- Mémoire : G.Skill Trident Z5 Neo RGB DDR5-6000 CL28 (2x 24 Go)
- SSD « système » : Kingston KC3000 2 To
- Refroidissement : ASUS ROG Ryujin III 360 ARGB
- Alimentation : be quiet! Pure Power 12M (1 000 watts)
- Logiciels : Windows 11 Professionnel 64-bit 24H2, pilotes NVIDIA GeForce 581.42 et pilotes AMD Radeon Adrenalin 25.10.1
Les cartes testées (et toujours en vente)
- Bonnes performances générales
- En raster, meilleure que la 4070
- Écosystème logiciel en progrès
- Performances intéressantes
- Progrès très nets en ray tracing
- Nuisances sonores très faibles
- La multi-frame generation
- La qualité d'image du DLSS 4
- Format très compact
- Les performances en 1440p
- Le DLSS 4 et la multi-frame generation
- Le format compact 2-slots
Pour la première série de tests, nous avons utilisé une scène de notre cru pour évaluer quatre cartes d’origines différentes : une GeForce RTX 5080, une GeForce RTX 5070, une Radeon RX 9070 et une Radeon RX 7800 XT. Aucune technique de mise à l’échelle n’a ici été utilisée et les détails graphiques ont été réglés sur les options maximales, peu importe la définition d’image.
Difficile de ne pas s’enthousiasmer pour les résultats obtenus alors que, rappelons-le, il n’a pas été question d’activer DLSS ou FSR. La Radeon RX 7800 XT n’aura ici aucune difficulté à faire tourner le jeu de manière impeccable en FHD, mais remarquons tout de même que la GeForce RTX 5080 est encore un peu juste pour l’UHD à ce niveau de détails.
Pour cette deuxième série de tests, nous avions à cœur de mettre en avant les performances sur plusieurs générations de cartes. Ressources limitées oblige, nous nous sommes limités aux modèles NVIDIA depuis la GeForce RTX 2070 jusqu’à la RTX 5070 en passant par les RTX 3070 et RTX 4070 afin d’avoir un bel échantillon, sur pratiquement sept ans.
Là encore, les performances obtenues sont assez épatantes compte tenu de la richesse graphique du jeu qui, rappelons-le, est toujours configuré avec les détails au maximum et sans DLSS. En FHD, la RTX 2070 est encore en mesure de faire bonne figure et il suffira par exemple de jouer sur les ombres, les reflets et le volumétrique pour avoir quelque chose de parfaitement fluide. De son côté, la RTX 5070 n’a aucune difficulté à jouer de manière impeccable en QHD.
Notre troisième série de mesures est évidemment là pour vérifier l’impact de la mise à l’échelle sur les performances de Battlefield 6. Là encore, par manque de ressources, nous n’avons pas pu tout passer en revue et nous nous sommes focalisés sur DLSS avec des mesures sans la technologie de NVIDIA, des mesures avec DLSS et des mesures avec DLSS et la génération d’images.
Nous avons axé cette partie sur la seule GeForce RTX 5070 et la génération d’images est donc activée en 4x pour des résultats absolument sensationnels. Dépasser les 200 images par seconde en Ultra HD sur une telle carte graphique est assez épatant, et ce, même s’il n’est pas question de ray tracing. Les joueurs les plus compétitifs pourront donc profiter de leur écran 540 Hz !
Au-delà des qualités ludiques d’un jeu qui, malgré la présence d’une véritable campagne solo, se focalise sur les affrontements multi, nous avons été impressionnés par la fluidité de l’animation et les performances générales obtenues… même en Ultra HD. Battlefield 6 n’est certes pas le jeu le plus éblouissant pour la rétine – encore qu’il se défende déjà bien – mais il assure l’essentiel : une réalisation soignée et une nervosité incroyable dont on peut profiter dès la GeForce RTX 2070.
Quelle carte graphique pour jouer à Battlefield 6 ?
- La magie du multi-frame generation
- Faible surcoût des 16 Go (vs 8 Go)
- NVIDIA override de + en + efficace
- Multi-frame generation bluffante
- DLSS4 toujours plus qualitatif
- NVIDIA override de + en + efficace
- Les performances en DLSS4 multi-frame generation
- La qualité d'image du modèle Transformer
- L'efficacité énergétique et performance/prix