Bang & Olufsen a récemment annoncé le lancement en Europe d'un nouveau luxueux téléviseur, le « BeoVision 4-85 ». Sans détour, à (partir de) 40 800 euros, parler de luxe est un doux euphémisme. Découvrons ce qu'une telle somme nous réserve.
Le « BeoVision 4-85 » arbore pour commencer comme son nom l'indique une diagonale majestueuse de 85 pouces, soit 2,16 mètres ! Il s'articule autour d'une dalle plasma affichant naturellement une définition Full HD et prenant en charge la 3D active.
Conscient qu'on ne renouvelle pas un téléviseur à ce prix aussi facilement qu'un autre à 1000 ou même 5000 euros, Bang & Olufsen a prévu une fonction « Automatic Colour Management » assurant « une qualité d'image inégalée au fil des années ».
Le « BeoVision 4-85 » sait aussi se faire petit, toutes proportions gardées, en s'abaissant à quelques centimètres du sol au moyen d'un support motorisé, vendu en option à partir de 16 000 euros. L'écran s'élève à l'allumage, pivote et s'incline selon les préférences de l'utilisateur, en dévoilant le cas échéant une enceinte « BeoLab 10 » intégrée.
Cette enceinte promet d'être à la hauteur d'une enceinte centrale, y compris en complément de quatre des enceintes les plus puissantes du fabricant, la « BeoLab 5 », vendue 9000 euros pièce.
L'approche de Bang & Olufsen est comparable à celle d'un constructeur automobile, en terme de tarification comme en terme de personnalisation. Le client peut confectionner un équipement à la carte, en choisissant parmi un vaste choix d'options, telles que le pied motorisé et l'enceinte qui lui est associée. Il peut en l'occurrence ajouter un traitement antireflet du verre de l'écran, pour environ 600 euros.
Un téléviseur « Bang & Olufsen BeoVision 4-85 » toutes options peut ainsi atteindre une coquette somme de l'ordre de 80 000 euros. Le distributeur, à l'instar d'un concessionnaire automobile, peut octroyer une remise plus ou moins importante si le client acquière simultanément des enceintes et/ou la mise en place d'un système domotique, pour fermer les stores et tamiser la lumière au début d'une projection par exemple.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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