Les Cyber Days monopolisant l'actualité high-tech, il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Mais le smartphone que le franco-chinois Wiko vient d'annoncer a le mérite de sortir du lot, à plus d'un titre. En effet, le fabricant « rassemble pour la première fois dans un pack smartphone et préservatifs phosphorescents ».
Certes, le pourtour de son écran est fluorescent, il brille dans l'obscurité. Mais le Wiko Night Fever n'a rien d'érotique pour autant. Ce nouveau produit est en fait une campagne de communication à lui seul. Et rien de tel que le sexe pour faire vendre ! Le lancement de l'appareil s'accompagne ainsi de quatre vidéos publicitaires osées et décalées.
On pourrait penser que cette campagne de communication est vouée à compenser les lacunes de l'appareil, mais pas du tout.
Le Night Fever incarne effectivement le haut de gamme de Wiko, il bénéficie d'une construction soignée (bien qu'en plastique) et d'une fiche technique équilibrée. Il arbore un écran IPS Full HD de 5,2 pouces, renforcé par du verre Corning Gorilla Glass 3. Il est surmonté d'un capteur frontal de 5 millions de pixels, associé à un flash à LED. Le capteur dorsal fait quant à lui 13 millions de pixels.
L'appareil embarque une puce à huit cœurs ARM Cortex-A53 cadencés à 1,3 GHz, dont la référence n'est malheureusement pas précisée, une quantité généreuse de 3 Go de mémoire vive, et 16 Go de mémoire interne, extensible de 64 Go par le biais d'une microSD. La 4G LTE catégorie 4 (jusqu'à 150 Mb/s, deux logements SIM), le Wi-Fi 802.11n, le Bluetooth 4.0 et un port micro-USB constituent la connectique. Il n'y a malheureusement pas de NFC. La capacité de la batterie est de 2 900 mAh.
Le Wiko Night Fever sera livré avec Android 5.1 et le fabricant n'a pas encore communiqué sa politique de mise à jour vers Android 6.0. Il sera vendu 200 euros, mais pas par les distributeurs habituels. Il sera disponible exclusivement dans les « lovestores » Passage du Désir et dans les concept-stores Lick.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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