Nouveau vaisseau amiral du fabricant, le Nokia N9 annoncé ce matin attise déjà les convoitises. Il n'est en revanche pas à la hauteur des attentes de certains, qui attendaient du premier smartphone MeeGo qu'il soit le digne héritier du N900, en raison principalement de la disparition du clavier coulissant. Qu'ils se rassurent, Nokia lance également le « N950 », variante « développeur » du N9.
Le « Nokia N950 » hérite des points cruciaux de la fiche technique du N9 mais fait l'impasse sur quelques uns de ses raffinements. Il bénéficie en contrepartie d'un clavier coulissant, ce qui vaut bien des sacrifices aux yeux de certains mobinautes.
"Echange clavier contre écran, appareil photo et connectique"
L'écran de la version développeur se contente pour commencer d'une dalle LCD, et non AMOLED. Le dixième de pouce de diagonale supplémentaire (4,0 pouces contre 3,9) est une bien maigre consolation, mais ils affichent naturellement la même définition FWVGA (848 x 480 pixels).
Le capteur dorsal du N950 est par ailleurs « différent » de celui du N9, sans qu'il soit pour autant de moins bonne qualité, mais il est quoi qu'il en soit privé de la lentille lumineuse estampillée Carl Zeiss de ce dernier.
Sa connectique est enfin partiellement amputée, puisqu'il troque d'une part le Bluetooth 4.0 de dernière génération pour l'increvable norme 2.1, et est privé d'autre part du NFC.
Les mêmes composants vitaux
Il hérite en revanche du même SoC TI OMAP 3630 cadencé à 1 GHz, embarquant un GPU PowerVR SGX 530, le tout épaulé par 1 Go de mémoire vive LPDDR. Le stockage est enfin assuré par une même quantité de 16 à 64 Go de mémoire flash.
Non content de n'en communiquer ni le prix ni la date de commercialisation, ce qui est de bonne guère puisqu'il ne l'a pas fait non plus pour l'original, Nokia n'a même pas publié de photo du N950. Il faudra donc se contenter de la photo qu'un développeur MeeGo a publiée sur Twitter.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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