GoPro embrasse la réalité virtuelle. Le fabricant de caméras miniatures profite cette semaine du NAB, le salon des professionnels de la vidéo, pour détailler ses plans en la matière.
À destination des spectateurs, pour commencer, GoPro a notamment annoncé GoPro VR. Il s'agit d'une plateforme de distribution dédiée au « contenu immersif ». Accessible par le biais d'un site internet, d'applications mobiles gratuites et de portails pour masques de réalité virtuelle, elle permettra « d'expérimenter le monde immersif de la vidéo à 360 degrés ».
Le service présentera du contenu original GoPro ainsi qu'une sélection de contenus provenant d'une communauté mondiale de producteurs.
De l'autre côté de la caméra, GoPro propose deux solutions aux producteurs de vidéo en réalité virtuelle.
Auprès d'une sélection de clients, il commercialise notamment Odyssey, une solution à 15 000 dollars et à 16 GoPro, qui permet de tourner des vidéos stéréoscopiques à 360 degrés, et de les assembler facilement par le biais de la plateforme en ligne Google Jump.
GoPro annonce aussi et surtout le lancement d'une solution prête à l'emploi plus abordable. Pour 5 000 dollars, Omni comprend six caméras GoPro Hero4 Black, leurs batteries et leurs cartes mémoires, un cube à six faces permettant de les synchroniser au pixel et à la trame près, et surtout le logiciel d'assemblage Kolor Autopano Video du spécialiste français de la photo et de la vidéo panoramique.
De quoi produire des vidéos sphériques, et pas seulement à 360 degrés, avec une définition 8K. GoPro précise d'ailleurs avoir collaboré avec Adobe afin que les fichiers soient pris en charge nativement par Premiere Pro CC et After Effects CC.
Le support, qui embarque l'électronique de synchronisation, sera également commercialisé séparément, pour la coquette somme de 1 500 dollars.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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