EMI et devraient, d'après le Wall Street Journal, annoncer aujourd'hui la signature d'un accord sans précédent qui permettra à la boutique en ligne iTunes de distribuer la majeure partie du catalogue de la maison de disques britannique sans mesures techniques de protection contre la copie (DRM, Digital Rights Management).
Quelques semaines à peine après la généralisation des premières offres de musique sans DRM chez FnacMusic ou VirginMega, c'est désormais au tour de CineZime.fr, une plate-forme de vidéo à la demande, d'appliquer cette stratégie au secteur du film indépendant en rendant 40% de son catalogue disponible sous cette forme.
Macrovision vient d'annoncer dans un communiqué de presse avoir signé une série d'accords visant à proposer, sous licence, sa technologie de DRM (Digital Rights Management) à divers services de vidéo en ligne. Netflix, BitTorrent, Movielink, et Instant Media devraient ainsi prochainement recourir à la protection ACP (Analog Copy Protection) de Macrovision.
Bien que Pascal Nègre soit connu des internautes pour ses prises de position tranchées en faveur des DRM (Digital Rights Management), il semblerait que la question fasse son chemin chez Universal Music. Au point d'en arriver, comme d'autres maisons de disque concurrentes, à une expérimentation grandeur nature. Le premier album live d'Emilie Simon, dont la sortie est prévue pour le 5 mars prochain, sert de cobaye. Directement commercialisé sur le site de la jeune chanteuse, celui-ci est disponible au format MP3, sans mesures techniques de protection contre la copie. Directement hébergé par Universal, le site promet des morceaux « lisibles sur tous lecteurs, tous baladeurs ».
Une période d'accalmie dans les procès liés à l'utilisation de certains brevets sur des mobiles ? Après l'abandon d'un des procès Qualcomm / Broadcom au sujet de brevets sur le Bluetooth, c'est désormais la justice américaine qui a décidé d'interrompre une procédure judiciaire entre Nokia et Qualcomm.
Les mesures techniques de protection contre la copie, ou DRM, constituent-elles un frein au développement du marché de la musique numérique ? Ils sont de plus en plus nombreux à le penser, et d'aucuns attendent qu'une des quatre grandes maisons de disque qui se partagent 75% du marché de la musique franchisse le pas, et accepte de commercialiser ses productions dans des formats dépourvus de DRM, comme le MP3. Longtemps pressentie comme la première candidate à un tel bouleversement du marché, la maison de disques britannique EMI vient de mettre un terme aux négociations amorcées avec les distributeurs désireux de vendre sa musique sans DRM, rapportait Bloomberg samedi 24 février. , Microsoft, Amazon, ! et RealNetworks auraient été approchés, sans succès.
Abordée en détails lors de l'édition 2007 du Midem, la question des DRM est désormais débattue sur la place publique, à grands renforts de déclaration fracassantes et de lettres ouvertes, dans un bal initié par la tribune de Steve Jobs, le charismatique patron d'Apple. Aujourd'hui, c'est Fred Amoroso, le PDG de Macrovision, éditeur spécialisé dans la protection de contenus numériques contre la copie, qui alimente la controverse, dans une lettre ouverte, « A Steve Jobs et à l'industrie du divertissement ». Non sans une pointe d'ironie, Fred Amoroso commence par remercier Steve Jobs d'avoir osé cette tribune quelque peu provocante, puis s'attelle à répondre aux arguments généralement avancés par les détracteurs des DRM au sein de l'univers de la musique.
Près de deux tiers des cadres évoluant dans l'univers de la musique en Europe estimeraient que les DRM constituent un frein à l'adhésion des consommateurs, et penseraient que la levée des verrous numériques favoriserait l'achat de musique numérique. Ils seraient exactement 62%, d'après l'institut Jupiter Research qui indique avoir conduit une enquête auprès des professionnels européens du secteur entre les mois de décembre 2006 et janvier 2007. Soit quelques semaines avant qu'un certain Steve Jobs appelle, dans une lettre ouverte, l'industrie de la musique à reconsidérer sa position sur la question des DRM.
Alors que le débat autour des DRM (verrous numériques) devient de plus en plus houleux, Microsoft profite du 3GSM de Barcelone pour dévoiler une nouvelle technologie de DRM destinée aux téléphones mobiles et baptisée « PlayReady ». Dédiée aux fabricants de téléphones et aux opérateurs, ainsi qu'aux fournisseurs de contenus, cette technologie permettra d'appliquer différents modèles de vente à des contenus audio/vidéo.
Plusieurs sources dont Reuters et le Wall Street Journal indiquent que la maison de disques EMI serait actuellement en pourparlers afin de lancer une éventuelle offre de téléchargement de musique au format MP3. Entièrement dépourvus de verrou numérique (DRM), ces morceaux pourraient ainsi être écoutés sur n'importe quel ordinateur et sur n'importe quel baladeur, contrairement aux fichies DRM qui demandent du matériel compatible (par exemple, seul un iPod peut lire les fichiers achetés sur le magasin en ligne iTunes Store).
Les réactions continuent de pleuvoir suite à la lettre ouverte publiée par Steve Jobs sur le site d'Apple au sujet des DRM (verrous numériques). Nous avions relayé, il y a quelques jours, les premières réactions qu'avait soulevées cette lettre (voir DRM : réactions à la déclaration de Steve Jobs). Une deuxième vague de commentaires, qui ne sont pas dénués d'intérêt relance aujourd'hui la réflexion.
Robert Bach Dans un entretien accordé jeudi à Dan Frommer de Forbes.com, Robert Bach, responsable de la division divertissement et terminaux de Microsoft, revient sur la question des dispositifs de gestion des droits numériques (DRM) suite à la publication, mardi 6 février 2007, des « réflexions sur la musique » de Steve Jobs. Charismatique président d'Apple et du studio Pixar, Jobs a fait sensation en proposant l'abolition totale des DRM, « protections techniques des droits d'auteur et de reproduction dans le domaine numérique », selon la définition de Wikipedia. Certains, notamment les organisations d'internautes et les partisans de l'informatique libre, ont applaudi. D'autres, critiques et industriels, ont accusé Steve Jobs de caresser l'exécutif européen dans le sens du poil.
Comme on pouvait s'y attendre, la lettre ouverte publiée le 6 février par Steve Jobs sur le site d'Apple (voir Steve Jobs : " les DRM n'ont jamais fonctionné ") n'est pas passée inaperçue. Partisans et détracteurs des mesures techniques de protection n'ont pas manqué de réagir aux propos du dirigeant d'Apple qui, rappelons-le, confesse que de son point de vue, les DRM sont bien un problème pour le consommateur.
Dans un long discours publié sur le site d'Apple, le président de la firme à la pomme, Steve Jobs, s'exprime sur la situation du marché de la musique en ligne et plus particulièrement sur le sujet des DRM (verrous numériques). Connu pour ses talents de négociateur et pour son charisme, Steve Jobs, espère bien influencer les acteurs du marché de la musique en ligne en partageant de façon publique son point de vue, celui du président de la firme qui contrôle 85% du marché des baladeurs avec l'iPod et 70% du marché des services de vente de musique en ligne avec iTunes.
Franck Leprou, directeur général de Fnac.com, revient pour |clubic|Clubic.com|fin||neteco|Neteco.com|fin| sur l'ouverture d'une partie du catalogue de FnacMusic.com à des morceaux au format MP3 sans DRM. Il évoque également avec nous la raison de cette annonce, le marché de la musique numérique ainsi que ses axes de développement.
Les DRM « FAIRplay » (ou verrou numérique), mis au point par et imposés à iTunes et à l'iPod semblent déranger de plus en plus en Europe. Numéro un sur le marché de la vente de musique numérique et de baladeurs, iTunes et l'iPod utilisent des DRM fermés et propriétaires qui ne peuvent être proposés que par Apple.
L'édition 2007 du Midem Net, le forum consacré aux relations entre l'univers des nouvelles technologies et l'industrie musicale, a débuté par un débat animé entre partisans et détracteurs du principe de la protection numérique des contenus contre la copie, à l'aide des fameux DRM (Digital Rights Management). |clubic|Clubic.com|fin||neteco|Neteco.com|fin| en a rencontré les deux principaux protagonistes : Mitch Bainwol, CEO de la RIAA (Recording Industry Association of America) qui défend les intérêts de l'industrie du disque américaine, et Gary Shapiro, CEO de la puissante Consumers Electronics Association (CEA), qui représente les industriels de l'électronique grand public.
A l'occasion du MIDEM, eMusic annonce que son service de téléchargement de musique compte désormais 250.000 abonnés payants, qui profitent d'un système de distribution basé sur des morceaux au format MP3, dépourvus de toute mesure technique de protection contre la copie. Face au succès d'eMusic, numéro deux sur un marché estimé à deux milliards de dollars pour 2006, certains industriels de la musique se demandent si le modèle basé sur l'achat à l'acte de morceaux protégés par DRM n'a pas fait son temps, notamment parce que les consommateurs ressentent le besoin de nouvelles formules et souhaitent pourvoir utiliser librement les oeuvres qu'ils achètent. David Pakman, PDG d'eMusic, en est pour sa part convaincu.
A quelques jours de l'ouverture du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale), la plateforme de téléchargement VirginMega.fr tente une nouvelle fois de sensibiliser le marché de la musique numérique à la question des mesures techniques de protection en annonçant la mise à vente de 200 000 titres au format MP3, compatibles avec la totalité des baladeurs du marché.
Il y'a quelques semaines, VirginMega et FnacMusic, deux plateformes de téléchargement légal utilisant le format WMA protégé, ont créé l'événement en osant braver l'interdit pour diffuser deux titres au format MP3, « compatibles avec tout baladeur ». Aux Etats Unis, c'est ! qui a tenté l'expérience avec Norah Jones et Jessica Simpson, deux artistes plutôt connues.
Quand le disque tourne malLe 4 août 2006, la loi DADVSI est entrée en vigueur après de nombreuses péripéties, volte-face, reports et autres coups de théâtre. Tout (et parfois n'importe quoi) a été dit sur cette loi et ses conséquences sur l'industrie du disque et la vie privée des internautes. La seule certitude qu'on puisse avoir à son sujet à l'heure actuelle, est qu'elle est extrêmement complexe et floue. La vision initiale du texte était limpide : la répression impitoyable pour tout le monde. Telle était la vision des majors, à une époque pas si lointaine où elles prônaient le tout sécuritaire, persuadées que leur modèle fondé sur les verrous numériques et les poursuites judiciaires étaient la seule solution pour enrayer le piratage.
Moto Q ProMotorola, le second constructeur mondial de téléphones mobiles, a profité du salon CES de Las Vegas pour annoncer la sortie de deux nouveaux terminaux et la signature d'accords dans le monde de l'industrie musicale.
Simple coup d'essai ou réelle mutation du marché ? Comme ont déjà pu le remarquer certains amateurs de musique, la maison de disque EMI vient de confirmer par l'intermédiaire d'une de ses porte-paroles qu'elle avait, pour le moment du moins, cessé d'implanter des mesures techniques de protection contre la copie (les tristement célèbres DRM) dans ses derniers disques. « Nous n'avons pas fabriqué de disque équipé de protections techniques pendant les derniers mois », déclare cette porte-parole. « Cela ne veut pas dire que nous avons définitivement tiré un trait sur ces protections mais nous évaluons cette option ».
Comme prévu, le premier décret lié à la controversée loi sur le droit d'auteur et les droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) a été publié le 30 décembre 2006 au Journal Officiel. Ce décret « relatif à la répression pénale de certaines atteintes portées au droit d'auteur » prévoit une amende de 750 euros à l'encontre de ceux qui auront contourné des mesures techniques de protection d'oeuvres numériques.
Les chiffres parleraient-ils en faveur de la musique sans DRM ? Le service de musique en ligne eMusic, qui commercialise des morceaux au format MP3 dépourvus de protections numériques contre la copie, annonce cette semaine avoir passé le cap des cent millions de morceaux vendus dans le monde, trois ans après son lancement. eMusic est encore loin du numéro un du secteur, iTunes, qui caracole en tête avec plus d'un milliard de titres vendus. Toutefois, ce relatif succès lui permet de revendiquer la légitimité du modèle qui consiste à vendre la musique dans des formats dépourvus de DRM.
Lors d'une conférence donnée au siège de Microsoft, Bill GATES, a donné son point de vue au sujet des verrous numériques (DRM) dédiés à la musique et aux films proposés en vente sur Internet. « Cerné » par de nombreux bloggeurs qui n'avaient pas hésité à faire transparaître les « oreillettes blanches » de leurs casques iPod, Bill Gates aurait fait savoir que les DRM étaient quelque chose de bancal. Il n'aurait pas évoqué de projet qui pourrait remplacer les DRM, mais reconnaîtrait le fait que de nombreux utilisateurs ne sont pas satisfaits avec le système de DRM actuel.
Yahoo! vient de mettre en ligne sur son service de téléchargement de musique un nouveau morceau dépourvu de DRM (Digital Rights Management). Publié par EMI, « Thinking About You » de Norah Jones est commercialisé 0,99 dollar. Contrairement aux versions munies de DRM vendues sur Internet, via l'iTunes Store par exemple, ce fichier au format MP3 peut être lu sur la totalité des baladeurs du marché. Cette annonce marque le troisième essai du portail américain Yahoo en matière de musique sans DRM depuis le mois de juillet (voir par exemple Yahoo! vend un album en MP3 sans DRM).
Après une première série de tests, bient de mettre en ligne un nouveau fichier musical sans DRM, mais toujours commercialisé 0,99$
Le DRM Fairplay d'Apple continue à être la cible de développeurs qui aimeraient libérer les titres achetés sur l'iTunes Store afin de pouvoir les lire sur d'autres baladeurs que l'iPod (voir notre brève DVD Jon veut ouvrir l'iPod à d'autres formats). Pour les utilisateurs de Mac OS X, DRM Dumpster propose une solution qui a le mérite d'être totalement légale, puisqu'elle se base uniquement sur une méthode autorisée par les DRM : copier la musique protégée sur un CD Audio et l'importer en MP3 ou en AAC non verrouillé.