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Selon Bloomberg qui rapportait l'information hier, la juge australienne Annabelle Bennett aurait expliqué que les déclarations d'Apple, qui accuse Samsung de parasiter les ventes d'iPad avec le Galaxy Tab 10.1 au design prétendument « copié », n'ont aucune valeur sans chiffres précis. « Si Apple ne démontre pas l'impact aux USA et au Royaume-Uni, je ne peux pas tirer d'hypothèse positive » a-t-elle ajouté.
Néanmoins, la juge a également ajouté qu'elle ne désirait pas forcer Apple à fournir ses chiffres de vente, tout en indiquant qu'il ne s'agissait pas là d'une demande de Samsung. Cependant, si Apple désire mettre toutes les chances de son côté pour faire perdurer le blocage des ventes du Galaxy Tab 10.1 en Australie, l'ajout des chiffres de vente de l'iPad au dossier semble presque être inévitable. Pour autant, on peut se demander si cela sera suffisant pour convaincre le tribunal : en juin dernier, Apple indiquait avoir vendu 9,25 millions d'iPad durant le dernier trimestre de son année fiscale, soit une hausse de 183% par rapport à l'année dernière, rappelle Cnet.
Du côté de Samsung, on se défend : « Les gens veulent un terminal Android, donc ils achètent un terminal Android » a commenté l'avocat de la firme. « Ca n'a pas d'incidence sur le chiffre d'affaire d'Apple. »
Le cas australien sera à nouveau étudié à la fin du mois : l'injonction préliminaire qui bloque les ventes du Galaxy Tab 10.1 dans le pays se termine en effet le 30 septembre.
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