Le nouveau « Nikon Coolpix S3100 » ne paye pas de mine, mais il a la lourde tache de succéder au best seller de l'année précédente. Ce compact d'entrée de gamme cède malheureusement à l'appel de la surenchère de pixels pour contenir son prix, au détriment des efforts bienvenus concédés sur d'autres modèles de la collection printemps 2011.
Le « S3100 » n'est effectivement qu'une mise à jour de routine du « S3000 », bénéficiant principalement d'une esthétique remise au gout du jour.
Il écope en revanche d'un capteur CCD d'une diagonale de 1/2,3 pouces sur lequel s'entassent désormais 14 millions de pixels, qui risquent de n'apporter aucune amélioration par rapport aux 12 mégapixels du prédécesseur. Il filme néanmoins en HD 720p au format Motion JPEG avec son mono. L'amplitude de son zoom est portée à 5 fois (contre 4), pour une équivalence à un 26-130 mm, mais il hérite du même écran de 2,7 pouces affichant une grossière définition de 230 000 points. On ne change pas une équipe qui gagne ?
Le « Nikon Coolpix S3100 » s'affiche enfin au prix public de 139 euros.
Nikon Coolpix S2500
Le « S2500 » est comme sa référence l'indique une variante encore plus économique du S3100. Il fait ainsi l'impasse sur deux millions de pixels et sur la vidéo HD, ainsi que sur l'amplitude de son zoom, équivalent à un 27-104 mm, pour être lancé à 109 euros et descendre rapidement sous la barre symbolique des 100 euros.
Nikon Coolpix S4100 et S6100
Les « S4100 » et « S6100 » destinés au grand public partagent à leur tour l'essentiel de leur fiche technique avec le S3100.
Le « S4100 » ne s'en distingue en fait que par son écran, d'une diagonale de 7,6 cm (3 pouces) affichant une définition convenable de 460 000 points, et adoptant le procédé tactile résistif. Le « S6100 » hérite du même écran et adopte en outre un zoom d'une amplitude portée à 7 fois, au détriment d'un recul en retrait avec une équivalence de 28-196 mm.
Ce dernier sera vendu en exclusivité en pack à la Fnac au prix public de 199 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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