Test PC Engine CoreGrafx Mini : la plus réussie des consoles "Mini" ?

Stéphane Ficca
Spécialiste hardware & gaming
10 mars 2021 à 16h47
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CoreGrafx

Très appréciée au Japon, plus confidentielle en France (malgré une commercialisation chez nous en 1989), la PC Engine CoreGrafx est de retour en boutiques… en version Mini.

PC Engine CoreGrafx Mini
  • Finition impeccable
  • Plus de 50 jeux à (re)découvrir
  • L'interface et ses petites animations
  • Émulation de qualité
  • Le filtre PC Engine GT, inutile et donc indispensable
  • Quelques jeux en japonais et des doublons
  • Une seule manette
  • Le prix...

L’occasion idéale pour (re)découvrir cette toute petite console hybride (entre 8 et 16 bits), dont les jeux ridiculisent (pour la plupart) bon nombre de productions NES et Master System…

PC Engine CoreGrafx… c’est quoi cette console ?

Si vous ne connaissez pas la PC Engine / CoreGrafx, c’est « normal ». En effet, à la fin des années 80, les enfants que nous étions n’avions d’yeux que pour la NES et/ou pour la Master System de SEGA.

Lancée chez nous en 1989, malgré un format étonnant (associé aux cartouches Hu-Card) et une architecture plutôt moderne, la CoreGrafx (distribuée alors par Sodipeng) a connu un succès très modeste, si bien que personne (ou presque) ne disposait chez lui de cette petite console signée NEC.

À gauche la version Mini, à droite la "vraie" CoreGrafx
À gauche la version Mini, à droite la "vraie" CoreGrafx

À l’époque, les parents (ceux qui acceptaient les jeux vidéo à la maison du moins) offraient « la SEGA » ou « la Nintendo » à leurs chers bambins, en fonction bien sûr de bons résultats scolaires. La belle époque Neo·Classics en somme.

Une PC Engine modulaire qui plus est (un peu comme la Mega Drive de SEGA), puisque la console a été déclinée en divers formats entre 1987 et 1994, sans oublier divers modules, avec la prise en charge des CD ROM², Super CD-ROM² et même Arcade CD-ROM², en plus du format HuCard. La PC Engine Duo est par exemple très prisée aujourd’hui, cette dernière étant compatible avec les Hu-Card et les jeux au format CD.

En 1990, NEC tente même l’aventure portable, avec la PC Engine GT, dotée d’un écran couleurs LCD 2,6’’ en 512 x 256 pixels, face à une Game Boy dotée d’un modeste écran monochrome en 160 x 140 pixels… et qui a pourtant tout écrasé sur son passage.

PC Engine

Autant dire qu’avec son architecture CPU 8bits / GPU 16 bits, son côté ambassadrice des consoles compatibles CD-ROM, sa déclinaison portable de qualité et une ludothèque très réussie, la PC Engine avait de quoi éradiquer la concurrence. Pourtant, en dehors du Japon, la machine de NEC n’a pas connu le succès escompté.

En France, la console fut lancée en fin d’année 1989, au prix de 1 790 Francs, tandis que sa déclinaison portable fut lancée en 1991, au prix de 2 490 Francs (!!!). En mai 1990, NEC lance la SuperGrafx, une version améliorée de la console, au prix de 2 490 Francs. Une console (rétrocompatible avec les Hu-Card PC Engine) lancée en France sans le moindre jeu dédié, et dont la ludothèque comptera au final un total de… 5 titres.

PC Engine

Une réplique fidèle et Mini en 2020

En 2020, et face au succès aussi impressionnant qu’inattendu des consoles au format « Mini », Konami a donc décidé de relancer la petite PC Engine. Esthétiquement, on retrouve donc la même machine qu’il y a 30 ans, en un peu plus petit, mais surtout, avec un vrai respect des codes stylistiques propres à chaque territoire.

En façade, on retrouve le bouton d'allumage original, avec deux ports USB
En façade, on retrouve le bouton d'allumage original, avec deux ports USB

Une fois déballée, la CoreGrafx Mini fait très bonne impression, avec une réplique aux matériaux de qualité, et un poids (plume) de 155 grammes seulement, contre un peu moins de 500 grammes pour la version originale. Le bouton d’allumage est identique, mais tout le reste de la connectique a évidemment été modernisé.

On retrouve donc ici deux ports USB pour les manettes (la console d’origine ne proposait qu’un seul port manette), ainsi qu’une entrée USB pour l’alimentation et une sortie HDMI (dissimulées derrière un cache).

A l'arrière, la sortie HDMI et le port USB sont dissimulés derrière un petit cache en plastique
A l'arrière, la sortie HDMI et le port USB sont dissimulés derrière un petit cache en plastique

La console est livrée avec une réplique fidèle de la manette d’antan, respectant évidemment le format originel. On retrouve donc ce format rectangulaire (façon NES) un peu déroutant, avec seulement deux boutons principaux, mais aussi des switch pour basculer en mode Turbo.

CoreGrafx

Visuellement, c’est indéniable, cette PC Engine CoreGrafx Mini est une pure réussite, et les amoureux de la machine seront immédiatement sous le charme.

Et côté jeux alors ?

Bien sûr, à l’instar d’une SEGA Mega Drive Mini ou d’une Super Nintendo Mini, pas question d’insérer la moindre Hu-Card dans cette PC Engine CoreGrafx Mini. La petite bête intègre ainsi un total de 53 jeux, avec un « pot-pourri » de toutes les générations PC Engine.

Comprenez par là que cette console Mini permet de retrouver des jeux PC Engine, sans oublier des jeux lancés au format CD-ROM², Super CD-ROM²… On retrouve même deux jeux (sur les cinq) de la ludothèque SuperGrafx avec Aldynes et Ghouls’n Ghosts.

CoreGrafx

Alors certes, il y a (forcément) des absents, mais la console permet malgré tout de se rappeler aux bons vieux souvenirs de Kung Fu, Fantasy Zone, PC Kid, Super Star Soldier, Neutopia 2, Gradius, Ninja Ryukenden, Dracula X Rondo of Blood, Alien Crush, Splatterhouse, PC Kid 2, Air Zonk, New Adventure Island, Lords of Thunder, Ninja Spirit, Sapphire… Du beau monde donc !

Dommage toutefois que certains titres n’aient pas bénéficié de la moindre traduction, ces derniers étant proposés en version japonaise. Evidemment, les salvatrices "save states" sont bien de la partie ici.

CoreGrafx

Côté émulation, aucun souci à signaler de notre côté, avec un rendu très fidèle à l’écran, et une réactivité impeccable manette en mains. Heureusement d’ailleurs, car certains shoot’em up nécessitent une précision et une rapidité d’action assez phénoménales. Côté audio en revanche, les oreilles les plus fines noteront un très léger décalage sur la majorité des titres, de l’ordre de quelques millisecondes à peine, et plus ou moins perceptibles en fonction des jeux.

Une interface soignée comme jamais

Pour ce qui est du côté pratique, malgré un tarif de 110€, il faut savoir que la PC Engine CoreGrafx Mini (comme les autres consoles au format Mini) n’est pas livrée avec le moindre adaptateur secteur. Une fois branchée, le boot de la console nécessite de son côté pas loin de dix secondes, et qu’aucun témoin lumineux n’est présent pour indiquer que la machine est bien sous tension.

CoreGrafx

Côté interface, les concepteurs ont tenu à faire plaisir aux joueurs, avec des menus très réussis d’une part, mais aussi une interface qui explique clairement l’origine des jeux (Hu-Card, CD Rom…), sans oublier de nombreuses petites animations, de petits effets audio et autres skins dont l’unique but est de (re)plonger les joueurs à la fin des années 80. Immersion garantie !

Mais pourquoi diable proposer un mode Full Screen...?
Mais pourquoi diable proposer un mode Full Screen...?

Dans les options d’affichage, outre le fait de pouvoir choisir le thème de présentation (version US, version japonaise…) et de régler le format vidéo (on rappelle que l’utilisation du format 16:9 est rigoureusement interdite lorsqu’il s’agit de rétrogaming) il est même possible de configurer la chose de manière à restituer le jeu comme s’il était joué… sur PC Engine GT ! Dommage toutefois de ne pas pouvoir changer de mode d’affichage en cours de jeu…

On peut "simuler" un rendu sur PC Engine GT, et force est d'admettre que le rendu est plutôt saisissant
On peut "simuler" un rendu sur PC Engine GT, et force est d'admettre que le rendu est plutôt saisissant

PC Engine CoreGrafx Mini, l’avis de Clubic

La PC Engine CoreGraFX Mini est la plus chère des consoles Mini, mais c’est également l’une des plus réussies. Certes, elle n’est pas aussi resplendissante que la Super Nintendo Mini, mais elle permet malgré tout de profiter, dans d’excellentes conditions, d’une cinquantaine de jeux issus de diverses générations de PC Engine.

On pourra regretter le fait qu’elle ne soit livrée qu’avec une seule manette ou encore le choix de proposer certains jeux en version japonaise (ou encore un boot initial un peu longuet), mais impossible en revanche de nier le soin apporté par ses concepteurs à la machine en elle-même, mais aussi à son interface (clairement la meilleure de toutes les consoles Mini), à ses animations, à son côté personnalisation, à la qualité de l’émulation… Dommage toutefois de proposer la console à un tarif qui risque de rebuter plus d’un nostalgique.

9

Dotée d'une finition impeccable et de l'interface la plus réussie à ce jour pour une console Mini, la CoreGrafx Mini est une réussite incontestable pour qui souhaite (re)découvrir une cinquantaine de jeux emblématiques de l'ère PC Engine.

Les plus

  • Finition impeccable
  • Plus de 50 jeux à (re)découvrir
  • L'interface et ses petites animations
  • Émulation de qualité
  • Le filtre PC Engine GT, inutile et donc indispensable

Les moins

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Stéphane Ficca

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Fervent amateur de jeux vidéo et de high-tech, spécialisé en Mega Man 2 et autres joyeusetés vidéoludiques ancestrales.

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Commentaires (14)

ar-s
Claire que lorsque les emissions de JV montraient de gros shoot’em up à l’époque sur les PC Engine c’était ouf ! Aujourd’hui j’en profite avec RomStation qui émule bien la plupart des consoles. Cette mini pc engine reste cependant attirante.
gdepre
Rien que pour repasser des heures sur devil’s crush sur pc engine GT j’achèterais volontier…
Bombing_Basta
À l’époque, les parents (ceux qui acceptaient les jeux vidéo à la maison du moins) offraient « la SEGA » ou « la Nintendo » à leurs chers bambins, en fonction bien sûr de bons résultats scolaires.<br /> À l’époque, les parents (ceux qui avaient les moyens du moins) offraient « la SEGA » ou « la Nintendo » à leurs chers bambins.<br /> Raison pour laquelle personne ou presque n’a eu de néo-geo.<br /> Et sinon pour cette «&nbsp;console retro&nbsp;», bah c’est mort, pas possible d’ajouter des jeux, useless.<br /> Un retropi fera mieux le taf.
KlingonBrain
Et sinon pour cette « console retro », bah c’est mort, pas possible d’ajouter des jeux, useless.<br /> Un retropi fera mieux le taf.<br /> Tout à fait d’accord.<br /> Encore du matos bridé, en fait, un petit ordinateur qu’on a limité à une seule fonctionnalité. C’est le genre d’objet qui finira certainement assez vite dans un placard, puis après quelques temps, dans une poubelle.<br /> Bref, je trouve que c’est un peu du gâchis : pour beaucoup moins cher, ils auraient pu nous proposer un pack emulateur/logiciels pour pour PC, smartphone ou Raspberry PI. Au moins, le matos continue de servir quand on est lassé du produit. Et l’émulation profiterait de plus de puissance, ce qui est toujours mieux.<br /> Pour ce qui est de cette console, je n’ai pas le sentiment qu’elle ait cartonné en France. Je ne connaissait personne qui l’avait acheté. A l’époque, beaucoup de gens préféraient les Atari ST et Amiga et leur processeur 16/32 bits car leur logithèque était bien mieux fournie et surtout… beaucoup moins chère. Les plus pauvres avaient l’Amstrad CPC. Et pour les consoles, Sega et Nintendo régnaient en maître.<br /> D’après la fiche Wikipedia, sa commercialisation à cessé en France quand son importateur à fait faillite.
SlashDot2k19
Jamais entendu parler de cette console a l’époque, sauf après dans les magazines. Mais bon comme déjà dit c’était soit Sega soit Nintendo au supermarché.<br /> Il devait pas avoir beaucoup de parents prêt à aller dans des petites boutiques underground de JV à la fin des années 1980 pour acheter cette console aux enfants.
Kriz4liD
la neogeo coûtait beaucoup trop cher , le prix du jeu était astronomique comparé aux deux autres.
stbx00
En France c’est resté quand même confidentiel. Ca me fait bizarre de lire la PC Engine de Konami alors que dans mon souvenir ça restera la NEC PC Engine… La mienne avait été gagnée via le jeux minitel de Micromania… Magnifique souvenir et des heures passées sur Final Match… Pfff je suis vieux en fait…
Ju_Ju
Certains jeux ridiculisent même les snes/Genesis Je la prendrai peut être pour la collection, mais rien ne me presse. J’ai encore la mienne de l’époque ainsi que PC engine GT et ma version CD.
Ju_Ju
Tout dépendait où on se trouvait. Étant parisien, je peux t’assurer que chez nous il y en avait partout.
manycalavera
Mini Console maxi prix et introuvable (hors internet), comme à l’époque quoi, on reste fidèle.
Tholar
Toute mon enfance. J’avais eu la MegaDrive, la SNES…J’avais rêvé sur la NeoGeo et la NEC…Franchement, j’en ai des frissons.
badablek
«&nbsp;Raison pour laquelle personne ou presque n’a eu de néo-geo.&nbsp;»<br /> la seule raison était purement économique et rien d’autre. Avec une console à 2500 francs et des jeux à 1500 francs (et de mémoire 300 balles le pad) alors qu’une Supernes/Megadrive coûtait 1290 francs avec des jeux à 350/400 francs, bien plus accessible au commun des mortels.<br /> Certes, on avait l’arcade à la maison, mais il fallait être riche (il faut replacer les prix par rapport au coût de la vie et le salaire moyen de l’époque)<br /> Et de toute façon, SNK n’a JAMAIS voulu devenir la console du peuple ! Et a cultivé jusqu’au bout le côté rolls royce inabordable, ils ne voulaient certainement pas que des gueux et des «&nbsp;sans dents&nbsp;» profitent de leur borne d’arcade personnelle…donc on (je m’inclus à ce «&nbsp;on&nbsp;») léchait l’écran sur lequel tournait Metal Slug, et on se contentait des consoles familiales, vendues comme telles, avec un prix bien plus sympathique au porte monnaie.
Bombing_Basta
Pourquoi me faire un pavé pour me dire exactement ce que j’ai dit?<br /> La néo-géo n’était accessible qu’aux riches [«&nbsp;Raison pour laquelle personne ou presque n’a eu de néo-geo&nbsp;»], et les consoles classiques qu’aux foyers aisés [«&nbsp;les parents (ceux qui avaient les moyens du moins) offraient « la SEGA » ou « la Nintendo » à leurs chers bambins&nbsp;»], car 1300 balles pour une console et 400 balles pour un jeu, tout le monde ne pouvait pas la payer non plus, à une époque ou un ouvrier gagnait 5000fr par mois…<br /> Mon commentaire avait pour objectif de souligner que ce n’est pas seulement une question de vouloir ou non les jeux vidéos à la maison qui déterminaient la présence ou non d’une console à la maison, contrairement à ce que disait l’article. Les bonnes notes, ça fait pas pousser les billets sur les comptes en banque.<br /> badablek:<br /> Et de toute façon, SNK n’a JAMAIS voulu devenir la console du peuple ! Et a cultivé jusqu’au bout le côté rolls royce inabordable<br /> Si c’était vraiment le cas ils n’auraient pas sortis la néogéo CD.
badablek
"À l’époque, les parents (ceux qui avaient les moyens du moins) offraient « la SEGA » ou « la Nintendo » à leurs chers bambins.<br /> Raison pour laquelle personne ou presque n’a eu de néo-geo."<br /> "Pourquoi me faire un pavé pour me dire exactement ce que j’ai dit?<br /> La néo-géo n’était accessible qu’aux riches "<br /> ce n’est pas vraiment ce que tu as dit dans ton premier message.<br /> à te lire, ceux qui avaient les moyens achetaient chez SEGA ou Nintendo, sous-entendu par méconnaissance de la Neogeo (ce qu’on peut aussi dire de la PC Engine) et non pas par manque de finances. C’est en tout cas comme ça que je l’ai compris pour ma part, d’où mon «&nbsp;pavé&nbsp;». J’apportais juste mon avis, il ne faut pas y voir autre chose.<br /> Mais si tu compares le prix d’une neogeoCD, arrivée tardivement, aux consoles qui lui faisaient face (je parle encore des 16bit, la neogeo geo ne jouait pas dans la cour des 32bit), SNK a toujours cultivé le luxe avec son «&nbsp;arcade à la maison&nbsp;» (et les loadings qui vont avec pour la version CD…que les puristes ont dû conspuer et dédaigner).<br /> D’ailleurs ils se sont mis au CD, contraints et forcés, parce qu’ils n’avaient certainement pas trop le choix, face à une playstation sortie quasi en même temps. Les pauvres cartouches de 900Mb (~100Mo) qui coûtaient un bras faisaient pâle figure face aux 650Mo d’un CD pressé avec quelques grammes de plastique à un prix défiant toute concurrence. Et comment justifier encore, fin 94, le coût astronomique des jeux cartouche alors que la Supernes/Megadrive, sur le léger déclin, proposaient des prix largement plus abordables (790 francs la console, beaucoup de jeux bien moins chers, parfois même sous la barre des 100 francs)
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