Facebook a confirmé jeudi la mise en place d'une nouvelle option d'abonnement destinée aux éditeurs de sites Web. Une fois implémentée, celle-ci permettra aux internautes de visualiser directement sur le réseau social les publications émanant des sites concernés.
Ce nouveau bouton « s'abonner », annoncé jeudi soir, a en lui un petit quelque chose de Twitter. Extension des options d'abonnement désormais proposées sur les profils Facebook, il permet à un éditeur de site d'offrir une souscription à ses publications par l'intermédiaire du réseau social. Concrètement, si Clubic implémente cette fonction, il vous suffira de cliquer sur le bouton idoine pour que les nouveaux articles de la rédaction apparaissent, dans les secondes qui suivent leur publication, au sein de votre flux d'actualité Facebook.
Les éditeurs ont la possibilité d'affiner les possibilités de souscription : on pourra ainsi proposer de s'abonner non pas au flux général des articles, mais aux publications d'un auteur ou d'une catégorie bien précis. Pour ajouter le bouton d'abonnement à son site, on pourra passer par le langage maison de Facebook, le XFBML, ou par une simple iframe à intégrer à son site. Un formulaire de création est proposé via les pages développeurs du réseau.
Le réseau fondé par Zuckerberg compte par ailleurs sur la dissémination des abonnements : si je suis les publications de Clubic, les gens qui consultent mon profil auront la possibilité de s'abonner directement au flux depuis ma Timeline. Pour simplifier, on pourrait donc dire que Facebook offre la possibilité d'utiliser la Timeline comme un lecteur RSS classique, en conférant à ce dernier une dimension virale. Plusieurs médias américains partenaires de Facebook tels que Forbes ou le Washington Post ont déjà implémenté cette nouvelle option.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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