Garmin a annoncé le lancement d'un produit sobrement baptisé « HUD », permettant de doter n'importe quelle voiture d'un affichage tête haute.
Le spécialiste américain du GPS présente aujourd'hui le « Garmin HUD », un appareil permettant d'afficher des instructions de guidage dans le champ de vision du conducteur.
Ce HUD pour heads-up display ou affichage tête haute se fixe derrière le volant. Il projette des instructions dans le champ de vision du conducteur, sur le pare-brise au moyen d'un film spécifique, ou à défaut sur un miroir translucide fourni. Ces instructions proviennent obligatoirement d'une des applications maison pour smartphone, l'appareil n'est pas autonome. En plus du HUD, il faut donc disposer d'un smartphone et d'un support, mais le chargeur livré dispose de deux ports USB.
Communiquant via Bluetooth avec les applications Garmin StreetPilot ou Navigon pour Android, iOS mais aussi Windows Phone, l'appareil relaie sous forme de pictogrammes monochromes et de chiffres la direction à suivre, la file à emprunter, la limitation de vitesse, les alertes radars et l'heure d'arrivée.
Le HUD de Garmin permet donc d'équiper n'importe quelle voiture d'un affichage tête haute, un équipement qui n'était jusqu'à présent disponible qu'en première-monte sur certains véhicules haut de gamme. Il faudra composer en contrepartie avec les câbles qui entraveront la console centrale, mais aussi et surtout avec un affichage moins qualitatif. Les HUD installés en série sont effectivement non seulement dans le champ de vision du conducteur, mais ils sont en plus focalisés de manière à ce que le conducteur n'a pas besoin de refaire la mise au point.
Ce Garmin HUD sera disponible « cet été » en France, sans plus de précision, au tarif conseillé de 150 euros TTC. Prix auquel s'ajoute celui de l'application de guidage pour smartphone, facturée à partir de 60 euros. Pour information le produit est vendu 130 dollars HT aux États-Unis, soit l'équivalent de 120 euros TTC (avec une TVA à 19,6%).
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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