Critique The Batman : si Matt Reeves ne réinvente pas la roue, il la sublime comme jamais

02 mars 2022 à 18h00
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The Batman © Warner Bros

Sur le papier, le film The Batman de Matt Reeves prend des risques certains : détaché du DCEU, porté par Robert Pattinson, orienté enquête et durant presque 3 heure… Le projet, probablement motivé par le succès de l'atypique Joker, a de quoi interroger, et on ne peut malgré tout que saluer Warner Bros de l'avoir soutenu. Reste maintenant à voir si le résultat est à la hauteur des attentes…

The Batman
  • Vous voulez voir un Batman réaliste, épais et percutant
  • Vous préférez les films d'enquêtes aux films de super héros
  • Vous aimez les œuvres portées par leur ambiance
  • 3h de pellicule ? Non merci ça ira
  • Vous attendez une réinvention complète de Batman
  • Les films qui se prennent très au sérieux vous fatiguent

Accompagnez la lecture de cet article avec la musique du film :

Fiche technique The Batman

Résumé

Informations

Titre original
The Batman
Date de sortie
2 mars 2022
Durée du film
2h57
Réalisateur
Matt Reeves
Société(s) de production
DC Films et 6th & Idaho Productions
Genre cinématographique
Comics, Action, Mystère
Classification
Public averti

The Dark Knight Rises… Again

Voilà maintenant deux ans que Bruce Wayne, sous le masque de Batman, arpente les rues de Gotham à affronter le crime. Alors que le mystérieux Riddler semble s'en prendre à l'élite de la ville, et que sa route croise celle du Pingouin et de Selina Kyle qui pourraient menacer sa double vie, le justicier masqué ne peut compter que sur lui-même et sur l'aide des fidèles Alfred et Gordon pour s'en sortir et sauver la ville.

The Batman est assurément sur le podium des films aussi redoutés qu'attendus ces dernières années. De fait, malgré un impressionnant casting et un réalisateur/co-scénariste reconnu pour son travail sur Cloverfield et la trilogie La Planète des Singes, le projet risquait bien de n'être qu'une énième adaptation du Chevalier Noir, voire, comme redouté par certains, un long calvaire pompeux de 3 heures.

Or, bien que certains passages se rapprochent parfois dangereusement de ces craintes, inutile de faire semblant plus longtemps : le long-métrage est une réussite quasi totale.

The Batman © Warner Bros

À l'instar du Joker de Todd Phillips, en s'émancipant du DCEU, The Batman déroule librement sa propre histoire, se permet de (re)fabriquer ses personnages et, surtout, de construire une ville de Gotham à l'ambiance aussi pesante que réaliste. Dès les premières minutes et bien après la sortie de la salle, on est en effet happés, pour ne pas dire écrasés, par la vision de Matt Reeves.

De la photo inspirée aux plans de réalisation solides, en passant par les décors sales, les costumes sobres et séduisants, ou encore l'ambiance sonore imposante, The Batman nous embarque dans une histoire de laquelle il est aussi difficile de sortir que de sous une couette lestée un lundi matin. D'autant plus que cette efficacité de forme, difficile à retranscrire en mots, n'est que renforcée par le fond de l'œuvre.

Chevalier et la détresse

Tout d'abord, et à quelques rares exceptions près, The Batman se montre étonnamment réaliste. Pas le moindre super pouvoir ici, la place est laissée aux gadgets et technologies plus ou moins ancrées dans le réel et, surtout, à une enquête centrale qui nous rappelle que « Batou » est autant un combattant chevronné, qu'un détective hors pair.

The Batman © Warner Bros

De par une mise en place et un déroulé de l'intrigue fins et maîtrisés, le film nous porte sans forcer du début à la fin au fil d'un scénario teinté de corruption et de meurtres, et ce, malgré les énigmes bien perchées du Riddler, incarné par l'effrayant Paul Dano. À l'équilibre, The Batman évite toutefois de trop prendre les spectateurs par la main, et c'est assurément une bonne chose.

The Batman n'est définitivement pas une énième histoire de super héros. Il s'agit surtout d'un film d'enquête noir, avec l'un des Batman les plus convaincants jamais proposé sur nos écrans. Non seulement Robert Pattinson est parfait pour cette version torturée du héros (malgré quelques passages que certains pourront juger un peu trop « emo »), mais ses réflexions et états d'âmes sont, en plus, intéressantes à appréhender.

The Batman © Warner Bros

Ses relations avec les rares personnes qu'il côtoie - également fort bien incarnées, notamment par Zoë Kravitz, impeccable Selina Kyle -, ses motivations, ses attitudes… en un seul film ce Batman, bien qu'encore un peu débutant, se montre plus humain, faillible et profond que bien d'autres avant lui. Un véritable tour de force, d'autant que l'on voit beaucoup plus le Chevalier Noir que Bruce Wayne à l'écran, Pattinson arrivant donc à incarner et transmettre énormément de choses malgré son masque.

I Am The Night Of

Résultat, on se passionne pour cette réinterprétation extrêmement sérieuse du mythe classique de DC, qui n'oublie heureusement pas de distiller quelques toutes petites touches d'humour (à travers Jim Gordon notamment, aka Jeffrey Wright) pour laisser passer un peu d'air dans une Gotham étouffante et pleine de désespoir.

«The Batman n'est définitivement pas une énième histoire de super héros. Il s'agit surtout d'un film d'enquête noir, avec un homme chauve-souris plus convaincant que jamais. »

Par ailleurs, puisque l'on parle manque d'oxygène, notons que les combats, bien montés et chorégraphiés, ne manquent assurément pas d'impacts (souvent au visage) et ne souffrent assurément pas du choix de Warner de faire un film pour public averti. Attention cependant pour les plus jeunes : s'il n'y a que peu de sang ou de morts graphiques, The Batman demeure un film violent qui ne prend pas de gants.

The Batman © Warner Bros

En plus d'éviter de nombreux pièges (comme de montrer la mort des parents de Bruce Wayne qu'on a déjà assez vue, merci), Matt Reeves soigne avec talent ses « premières fois », souvent mémorables. Première apparition de Batman depuis les ombres, première apparition de la Batmobile, première transformation de Selina Kyle en Catwoman… le film jouit de moments qui donnent des frissons ou nous collent de gros sourires sur le visage.

Ainsi, le film se destine aussi bien aux fans, qui connaissent déjà les baux mais en veulent toujours plus, qu'aux néophytes, grâce à quelques éléments de contexte savamment dispersés ça et là, encore une fois avec subtilité.

The Batman © Warner Bros

Il arrive tout de même qu'en quelques occasions le réalisateur n'y aille pas un peu trop avec le dos de la main morte, comme certains disent. Scènes ou plans trop longs pour leur propre bien, musique un poil trop appuyée (soit dit en passant composée par le chevronné Michael Giacchino, dont le thème principal marque au fer rouge), monologues internes de Batman parfois un brin forcés ou clichés…

Quelques passages peuvent ainsi faire tiquer, faire sourire malgré eux, voire nous faire presque sortir du film. John Turturro, pourtant très solide acteur, ici dans la peau de Carmine Falcone, est également l'un des rares choix de Matt Reeves qui ne nous a pas pleinement convaincus.

Gotham vue du fiel

Heureusement, il ne s'agit que de quelques points noyés dans un ensemble du reste parfaitement convaincant et cohérent, qui aurait simplement gagné un peu en rythme grâce à quelques coupes supplémentaires. On ne voit finalement pas le temps passer, si ce n'est lors de l'acte final qui donne un peu l'impression de vouloir à tout prix agrandir l'échelle globale et forcer sur l'action pour éblouir et réveiller le spectateur une ultime fois.

The Batman © Warner Bros

Le plus fort dans tout ça, c'est que l'histoire de fond racontée l'a pourtant déjà été maintes fois. L'abus et l'oppression des oubliés et des pauvres par les riches et puissants est un thème central de Batman, et même un thème universel.

Pourtant, cette interprétation moderne convainc en évitant notamment de sombrer dans un manichéisme outrancier. Voir notre héros dire qu'il est la « Vengeance », pour finalement se décomposer en entendant ce même mot dans la bouche de ses adversaires : c'est un délice.

The Batman © Warner Bros

Contemporain, The Batman se permet également d'évoquer, pour servir son intrigue, quelques fléaux de notre époque, comme l'endoctrinement sur les réseaux sociaux. Espérons que de tels sujets seront un peu moins rapidement survolés et davantage développés dans une éventuelle suite, ou encore dans la ou les différentes séries annoncées (la préquelle sur le GCPD par exemple) ou encore à l'état de rumeur (celle sur le Pingouin du méconnaissable Colin Farrell).

S'il faudra attendre quelques mois pour s'assurer que notre sentiment actuel perdure, il semblerait bien que The Batman nous ait marqué autant que l'avait fait l'incroyable The Dark Knight de Christopher Nolan. En tout cas, Matt Reeves a prouvé que l'on pouvait faire un film mémorable avec des ingrédients pourtant déjà connus, et ce sans avoir forcément recours à un antagoniste iconique pour faire briller Batman.

The Batman

8

S'il n'est pas exempt de quelques défauts, notamment de rythme, The Batman demeure un grand film. Matt Reeves nous a presque fait oublier de respirer pendant 3 heures tant l'ambiance lourde et maîtrisée de son adaptation en impose.

Robert Pattinson y incarne un Batman percutant, riche et mémorable, pris dans une enquête noire, certes assez classique mais passionnante, et réunissant nombre de personnages convaincants. Un très solide nouveau départ pour l'homme chauve-souris.

Les plus

  • Vous voulez voir un Batman réaliste, épais et percutant
  • Vous préférez les films d'enquêtes aux films de super héros
  • Vous aimez les œuvres portées par leur ambiance

Les moins

  • 3h de pellicule ? Non merci ça ira
  • Vous attendez une réinvention complète de Batman
  • Les films qui se prennent très au sérieux vous fatiguent

The Batman est proposé en salles depuis le 2 mars 2022.

Antoine Roche

Journaliste spé culture pop (séries/ciné/JV), technologie (SVoD, OS, apps…) et jeux de mots douteux. Pas forcément dans cet ordre.

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Commentaires (26)

ybrasseleur
Bof bof, franchement il ne restera pas dans l’histoire, l’acteur principal bof quoi, n’a aucun charisme
Shooot
Tournage dans le noir d’un mec en noir… oui c’est dark mais faut de bons yeux
flormois
A ma gauche DC, du vrai cinéma, à ma droite Marvel, un parc d’attraction pour décérébrés. Choisis ton camp camarade
pecore
Beaucoup de réalisateurs se sont d’avantage concentrés sur les méchants, laissant à Batman un rôle de figurant. Beaucoup d’autres, pour ne pas dire tous, ont oublié que Batman est supposé être le plus grand détective du monde et pas seulement un justicier. Enfin, passé l’époque Tim Burton, tous ont oublié que Batman était un personnage qui évolue essentiellement la nuit, réservant le jour à ses activités de Bruce Wayne, à son entrainement ou à des recherches pour ses enquêtes.<br /> Il semble que ce film ait choisi de renouer avec toutes ces choses alors j’ai hâte de voir ce que ça donne.
Proutie66
Le problème, c’est que tu verra rien justement.
phoenix2
Comme pratiquement tout ce qui se fait de nos jours malheureusement, meme derrière notre écran on sent l’argent, mais les gens sont devenu subjugués par le fric, on a que ce qu’on mérite de ce coté là, sans parler des acteurs au charisme de poulpe, limite on vas mettre prochainement du porno pour camoufler cette dégénérescence.
phoenix2
Les sites, c’est leur gagne pain de faire de la pub pour tout et n’importe quoi, faudrait se réveiller un peu aussi.
phoenix2
Ni l’un ni l’autre, cher ami, mais ne viens pas te plaindre après si ton cerveau est bousillé avec ces futilités dont on en a vraiment marre tellement y’a de matraquage, « meme le chocolat deviens amer si on en mange trop » c’est de moi lol.
Highmac
Robert Pattinson en Batman : Aïe, aïe, aïe !<br /> Mais pourquoi pas. Ca vas être difficile de faire oublier Christian Bale.<br /> J’avais la même appréhension pour Ben Affleck, mais je l’ai trouvé pas si mal.<br /> A voir.
Aegir
Ce film est extrêmement mal rythmer et du coup trop long.
Urleur
Peut importe le film on a tous l’image de Pattinson de l’île de la tentation avec ses film pour ados fleur bleue, pas convaincant du tout et quel que soit un autre film, moralité : faut toujours faire attention à son cv avant de faire n’importe quoi.
narco
Mouais, gommé pour ma part à partir de COSMOPOLIS puis the rover, maps to the stars, the lost city of z, good time &lt;3 etc… bon acteur <br /> Je pense que comme moi, tout le monde n’ai pas resté boqué
yookoo
heureusement qu’ils n’ont pas pensé à kristen stewart pour le rôle de selina kyle
jean-le-petit
Un polar avec un batman insipide comme détective. Curieux choix pour le casting, seul le pingouin rempli bien son rôle. Il pleut beaucoup à Gotham et on enquête que de nuit là-bas. Bref, moi aussi très surpris des critiques de la presse. Clairement pas un film que je pourrais regarder une 2ème fois. Pas mieux que la trilogie Nolan pour moi.
Bombing_Basta
Ou une TV OLED
Savysan
[sans spoiler]<br /> Pour ma part, avis globalement positif mais mitigé quand même.<br /> Déjà il faut dire que, contrairement à la soupe que nous a servi Marvel ces dernières années, c’est un vrai film fait par un vrai réalisateur.<br /> En gros, sur le modèle Joker, ils voulaient nous faire un remake d’un classique du cinéma, ici Seven. Bon évidemment Reeves n’est pas Fincher, faut pas déconner, même pas en rêve il lui arrive à la cheville lol<br /> Tous les acteurs font le boulot (oui, même Pattinson, bande de mauvaises langues!) et surtout Colin Farrell qui crève l’écran dans le rôle du Pingouin.<br /> Le vrai problème du film n’est pas sa longueur en soi, c’est que les 45 dernières minutes sont en trop. Ca fait beaucoup quand même.<br /> Le film démarre sur les chapeaux de roue, prend de l’élan, assène quelques claques, évite quelques pièges, ne tire pas trop les cheveux, s’apprête à franchir la ligne d’arrivée avec élégance… mais glisse sur une peau de banane et mange un mur dans la dernière ligne droite. Dommage.<br /> C’est tellement mauvais, stupide et niais qu’on en vient à se demander si le réalisateur a vraiment compris Batman. J’ai presque envie de dire que ça pue l’intervention et la réécriture du studio. DC est connu pour ses décisions stupides après tout.<br /> Autre point positif, il n’y a pas trop d’idéologie woke dans le film. C’est suffisamment rare de nos jours à Hollywood donc ça mérite d’être souligné. Alors il faut être honnête, il y en a quand même bien sûr : tous les Noirs sont des gentils, tous les méchants sont des Blancs (le grand cliché à la mode qui permet de prédire les personnages) et puis surtout il y a cette phrase stupide de Catwoman sur le privilège Blanc qui m’a presque sorti du film tellement ça n’a rien à faire dans le monde de Batman, mais franchement en dehors de ça, ça va.
melcky
Un polar sombre, tant par l’histoire que par l’image.<br /> J’aime ce partit pris.<br /> Des plans aux petits oignons, cadrages impeccables, couleurs soignées, du grand art.<br /> Le Batman le plus réaliste, loin des clichés capillotracté des surhommes et super vilains.<br /> Peu de longueurs malgré ses presque 3h.<br /> Ca fait du bien de voir ca plutôt qu’un énième rabâchage.<br /> ps: seule fausse note, un pingouin ligoté qui se dandine ridiculement comme l’animal
baal-fr
Savysan:<br /> Autre point positif, il n’y a pas trop d’idéologie dans le film.<br /> Non c’est vrai… on parle de Gotham, de personnalités politiques/publiques corrompues, d’un Batman qui cherche dans un premier temps la vengeance en tapant sur n’importe quel petit malfrat insignifiant pour évoluer sur quelque chose de plus supermanesque à la fin, permet à Catwoman de ne pas franchir la limite.<br /> TL;DR : Ca n’existe pas une œuvre sans idéologie. Tout ce que ton commentaire démontre c’est que tu comprends R.
dvaid
Avis mitigé, donc déçu, en particulier par les dialogues et un scénario trop cousu de fil blanc : trop de truc que tu sais qui vont arriver dans la minute
jean-le-petit
Et aussi un batman qui attend la fin d’un compte à rebours qu’il a sous les yeux pour se prendre une explosion en pleine tronche, mais bon ça va, il a un menton indestructible. Et les méchants qui mitraillent de partout, mais pas la tête, on a dit pas la tête !
Zimt
Je n’aime pas son masque qui laisse voir toute sa mâchoire jusqu’aux oreilles (et donc qui peut laisser la percuter).<br /> C’est un détail mais ça m’irrite trop du coup je n’irais pas le voir.
Pixou
Je l’ai vu et ça ressemble plus à un film policier qu’à Batman <br /> Ca se regarde bien mais on est loin des films de Nolan.<br /> A voir ? OUI<br /> A revoir ? non. Je vais surement l’oublier…
Dahita
Je suis vraiment epate de voir que le cote Woke bien americain du film a bizarrement echappe a la critique.<br /> Des la premiere scene du film, on assiste au magnifique duel de l’homme politique blanc corrompu contre la jeune et joli femme noire qui est a la recherche de la justice et de la verite. A peine cliche depuis les 5 dernieres annees. S’en suis l’inevitable scene des gangs ou tous les mechants blancs courent apres un malheureux asiatique (le realisateur n’a semble-t-il jamais pris le metro aux US) sauf UN! Un noir sympathique bien entendu… et entraine dans le crime malgre lui biensur.<br /> Puisque le hero du film reste blanc, on va partager le premier role avec une femme noire evidemment, afin d’equilibrer. Et puis on va le metro-sexualiser a fond einh, faudrait pas qu’il represente un homme viril quand meme. Tous les roles dans le film de personnes censees sont tenus par des noirs, shocking, et tous les hommes de pouvoir/d’influance sont des blancs corrompus.<br /> Ce matraquage de Wokisme systematique devient delirant. On assiste a un lavage de cerveau, qui passe sous le tapis par esprit d’angelisme et de moralite bien-pensante, je pense qu’il est important de le souligner.
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