Radioactivité résiduelle, gestion des déchets : tout sur le démantèlement des centrales nucléaires

Rodolphe Meyer (Le Réveilleur)
Spécialiste environnement
21 novembre 2019 à 16h38
44
Fessenheim

Avec le vieillissement du parc nucléaire français et l'arrêt prochain de la centrale nucléaire de Fessenheim, le sujet du démantèlement des centrales nucléaires risque de revenir régulièrement. Il est donc temps de faire un point sur ce sujet controversé et souvent mal traité.

Commençons par l'idée entretenue avec soin par la désinformation ordinaire sur la question du nucléaire : on sait démanteler des centrales nucléaires. Nous n'avons pas de centrales nucléaires entièrement démantelées sur le territoire français, mais des exemples de démantèlement intégraux existent dans le monde. On pourrait citer les centrales nucléaires américaines de Rancho Seco ou de Maine Yankee, par exemple. Le démantèlement intégral d'une centrale nucléaire est donc possible puisqu'il a été entièrement effectué sur certaines centrales dans le monde. Mais plongeons un petit peu dans la complexité du sujet.

La question de la radioactivité résiduelle

Le démantèlement nucléaire a lieu en plusieurs étapes. On commence par mettre la centrale nucléaire définitivement à l'arrêt. Le combustible est déchargé et mis en piscine, les différents circuits sont vidangés et les effluents sont traités. Une fois qu'on a vidé les piscines d'entreposage et retiré les éléments les plus radioactifs présents dans la cuve, notamment les grappes de commande, il reste toute la centrale à démonter. Les centrales qui attendent leur démantèlement sont dans cet état. La radioactivité contenue par une centrale nucléaire à l'arrêt est bien moindre que celle contenue par une centrale nucléaire en fonctionnement contenant du combustible.

Mais pourquoi une centrale dans cet état contient encore de la radioactivité ? Il peut y avoir des contaminations. Par exemple, des radionucléides (atomes radioactifs) qui se sont échappés des gaines de combustibles et sont venus se fixés dans la cuve ou le circuit primaire. Mais, il y a de la radioactivité résiduelle également à cause du phénomène d'activation neutronique.

Conteneur radioactif

Avant d'expliquer ce phénomène, il faut bien comprendre que dans l'immense majorité des cas, subir une irradiation ne rend pas radioactif. De la même façon qu'une personne souffrant d'un coup de soleil n'est pas contagieuse, une personne irradiée ne devient pas radioactive. Par contre, si elle est exposée à des radionucléides, elle peut en absorber ou en fixer sur sa peau et ses vêtements. On parle alors de contamination. Une personne ou un objet contaminé est radioactif.

Mais il y a, au moins, un cas exceptionnel où une irradiation induit une radioactivité : l'activation neutronique. En effet, un atome stable capturant un neutron peut devenir radioactif. Or, dans le cœur d'un réacteur nucléaire en fonctionnement, il y a un flux neutronique entretenu par les réactions de fission qui produisent la chaleur qui est utilisée pour générer l'électricité. Ce phénomène d'activation neutronique a lieu naturellement avec la production par le rayonnement cosmique de carbone 14 dans l'atmosphère ou artificiellement avec la production de radionucléide de fer dans la cuve d'un réacteur nucléaire.

Centre de controle de Tchernobyl
Kamil Budzynski / Shutterstock.com

L'essentiel de la radioactivité restante dans la centrale nucléaire à l'arrêt est lié à ces produits d'activation. Ces radionucléides sont prisonniers des structures en acier et en béton et constituent donc un danger faible pour l'environnement et les populations alentours, sauf si le bâtiment réacteur est significativement dégradé. Par contre, ces radionucléides restent dangereux pour le personnel qui va devoir démanteler la centrale. Non seulement ces opérateurs vont potentiellement être au contact de zones contaminées ou activées et subir une irradiation, mais en plus les opérations de démolition ou de découpe peuvent libérer des radionucléides emprisonnés. C'est pour ça qu'il faut mettre en place des mesures de radioprotection adaptées pour limiter l'irradiation reçue par les opérateurs et empêcher le contact et l'inhalation de radionucléides.

Ce qui est très important à comprendre, c'est que cette radioactivité est essentiellement due à des radionucléides qui ont une courte période radioactive. Par exemple, le fer 55 et le cobalt 60 qui sont produits par activation neutronique ont une période radioactive respectivement de 2,7 ans et de 5,3 ans. Nous n'allons pas faire toute la liste, mais l'essentiel de la radioactivité d'une centrale en attente de démantèlement est dû à des produits d'activation ayant une période radioactive allant de plusieurs dizaines de jours à quelques années. Comme vous le savez, la période radioactive désigne la durée au bout de laquelle, un radionucléide a exactement une chance sur deux de se désintégrer. Au bout de dix périodes radioactives, la quantité de radionucléides est divisé par 210. Donc en quelques décennies, la radioactivité due aux produits d'activation est divisée par un millier.

C'est donc très différent des radionucléides que l'on trouve dans le combustible usé qui ont, pour certains, de très longues périodes radioactives, comme le plutonium et sa période de plus de 10 000 ans, ou le neptunium 237 et sa période radioactive de plus de deux millions d'années. Ce sont ces radionucléides issus du combustible usé qui vont former les déchets radioactifs les plus dangereux, mais c'est un autre sujet qui mériterait un article au moins aussi long.

Tableau periodique des elements Mendeleiev

Une stratégie de démantèlement à mettre en place

Que la radioactivité résiduelle d'une centrale nucléaire à l'arrêt décroisse en quelques décennies est un point extrêmement important, car c'est pour cela qu'il y a deux grandes stratégies pour le démantèlement. La première est de démanteler la centrale le plus vite possible. La seconde, c'est d'attendre que la radioactivité décroisse avant d'intervenir sur site. Au bout de quelques décennies, la radioactivité liée aux produits d'activation aura considérablement décru et les travailleurs seront moins exposés à la radioactivité. Les mesures de radioprotection seront donc également plus faciles à mettre en œuvre.

L'arbitrage entre ces deux techniques n'est pas facile. Un démantèlement immédiat nécessite plus de radioprotection mais un démantèlement différé peut poser des problèmes de perte d'informations sur le site ou de vieillissement et de dégradation d'une partie de l'installation compliquant le démantèlement. Je pense que le choix optimal va dépendre des particularités de chaque réacteur et des compétences des acteurs en présence.

Plusieurs réacteurs ont été démantelés dans le monde. Si on exclut les navires et sous-marins à propulsion nucléaire et si on inclut les prototypes et les réacteurs de recherche. Il y a, dans le monde, plus de 160 réacteurs nucléaires définitivement arrêtés. Là-dedans, au moins 17 ont été complètement démantelés, une cinquantaine est en cours de démantèlement, une autre cinquantaine est en attente de décroissance pour un démantèlement ultérieur, trois ont été enseveli et pour la quarantaine restante les stratégies ne sont pas spécifiées. L'ensevelissement est une méthode très peu utilisée et dans des cas particuliers de petits réacteurs, ça consiste juste à réunir les parties radioactives et à les couler dans un matériau à longue durée de vie comme du béton. Ce n'est envisageable que dans des cas très spécifiques et je ne vais pas en parler davantage. Les deux stratégies principales, démonter directement ou attendre que la décroissance radioactive réduise les risques, sont donc bien représentées à l'échelle mondiale.

En France, la stratégie d'EDF a été d'attendre la décroissance radioactive des produits d'activation pour minimiser l'exposition des travailleurs à l'exception de quelques réacteurs expérimentaux et de recherche. Ce report volontaire du démantèlement des centrales nucléaires est sans doute en partie responsable de l'idée qu'on ne sait pas démanteler des centrales nucléaires. Mais, en 2015, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte inscrit dans la réglementation le principe du démantèlement immédiat et EDF doit changer radicalement sa stratégie . Ce positionnement législatif a été justifié par la volonté de ne pas faire reposer la charge du démantèlement sur les générations futures mais aussi par la perte de mémoire et les dépenses importantes de surveillance et d'entretien qu'impliquent une stratégie de démantèlement différé. On voit que le choix de stratégie touche aussi à des éléments qui échappent à des critères strictement scientifiques. Si on doit choisir entre limiter l'exposition des travailleurs ou limiter la charge sur les générations futures, c'est un choix politique, une décision à prendre entre des alternatives qu'on ne peut pas comparer avec une métrique simple et objective. Le politique a tranché et a mis en place une stratégie de préférence.

Centrale nucleaire

Comme vous le savez peut-être, les centrales nucléaires françaises sont aujourd'hui entièrement constituées de réacteurs à eau pressurisée. On en a 58. Dans le monde, plusieurs centrales nucléaires à eau pressurisée ont été entièrement démantelée comme la centrale nucléaire américaine de Rancho Seco ou celle de Maine Yankee pour citer les deux plus grosses.

En France, on a pratiquement fini de démanteler le réacteur du site Chooz A dans les Ardennes qui a été en opération de 1967 à 1991. Chooz A est le premier réacteur à eau pressurisée construit en France. EDF qui avait initialement opté pour un démantèlement différé a modifié sa stratégie et opté pour un démantèlement immédiat en 2001 autorisé par l'ASN en 2006. Le démantèlement est déjà bien avancé et devrait être entièrement fini en 2022. Le réacteur de Chooz A est un réacteur de 305 MW, plus petit que ceux en fonctionnement mais à la technologie très proche. C'est donc perçu comme un entrainement pour le démantèlement futur des centrales aujourd'hui en fonctionnement. Le démantèlement de Chooz A s'est fait sans problème majeur jusque-là, pas de gros retards ou d'augmentations des coûts. Le coût prévu de 500 millions d'euros devrait être tenu comme le calendrier.

Reacteur nucleaire EDF de Chooz A
Chooz A / Crédits : IRSN / Philippe Dureuil

Pour avoir une idée des coûts des démantèlements futurs, le document le plus utile pour est l'audit de 2015 commandité par le Ministère de l'environnement qui évalue les provisions de déconstruction des réacteurs d'EDF. Il y a également un rapport de la Cour des comptes sur le sujet mais celui-ci date un peu. L'audit est venu globalement confirmer les estimations d'EDF qui se basent sur une étude poussée du site de Dampierre. Le démantèlement intégral de cette centrale nucléaire comportant 4 réacteurs de 900 MW électrique coûterait 1 069 millions d'euros de 2013. Euros de 2013 parce que, comme vous le savez, la valeur réelle d'un euro varie au fil des ans et de l'inflation.

Ce montant est provisionné par EDF et a donc toujours fait plus ou moins partie du prix de l'électricité provenant des centrales nucléaires. Faisons un petit calcul de coin de table pour avoir un ordre de grandeur. Si on arrête la centrale de Dampierre au bout de quarante ans d'exploitation, elle aura produit autour de 1000 milliards de kWh. Ce qui ramène le coût du démantèlement à 0,1 centimes par kWh produit, environ 2% du prix de la production de l'électricité nucléaire. Comme la production ne forme qu'un tiers du prix payé par le consommateur final, le démantèlement de ce site reviendrait à moins de 1% du prix payé par l'utilisateur final, c'est-à-dire nous. Pour ceux qui ne se satisfont pas des calculs réalisés en France, les démantèlements des deux centrales nucléaires américaines dont j'ai parlé avant ont coûté autour de 500 millions de dollars chacun. Les retours d'expérience sur des démantèlements déjà entièrement effectués dans le monde viennent donc confirmer l'ordre de grandeur donné par EDF.

Stockage longue duree de dechets radioactifs
Système de stockage longue durée de déchets radioactifs

Le cas des déchets produits par le démantèlement

Un démantèlement se fait le plus souvent des zones les moins radioactives vers les zones les plus radioactives. On peut donc commencer par démanteler toutes les parties non nucléaires de la centrale. Il y a plusieurs types de déchets lors du démantèlement. Pour avoir un point de repère. Je vais parler des quantités de déchets radioactifs qui seront produits par le démantèlement d'un réacteur à eau pressurisée aujourd'hui en fonctionnement comme les quatre présents sur la centrale de Fessenheim. Il y a d'abord 80% de déchets conventionnels pour un volume de 80 000 m3, en gros des gravats de béton et de l'acier. Tout ça représentera une partie infime des déchets produits annuellement en France par la déconstruction et la réhabilitation des bâtiments.

Pour les déchets radioactifs, il va y avoir un faible volume de déchets de moyenne activité à vie longue, des déchets qui sont aussi produits par le retraitement du combustible usé et pour lesquelles on envisage le site de Bure pour le stockage géologique profond. La majeure partie des déchets radioactifs sont de 7000 m3 de déchets de faible et moyenne activité à vie courte et 10 000 m3 de déchets de très faible activité.

Les déchets de faible et moyenne activité à vie courte sont des déchets dont la dangerosité est limitée. On estime qu'au bout de quelques siècles, leur radioactivité sera de l'ordre de grandeur de la radioactivité naturelle. Ils sont donc stockés en surface dans le plus grand site de stockage nucléaire du monde, le centre de stockage de l'Aube.

Centrale nucleaire

Les déchets de très faible activité font plus polémiques. Ces déchets sont produits « par zonage ». Tous les déchets produits dans une zone nucléaire sont considérés comme des déchets de très faible activité, y compris quand ils ne contiennent aucune trace de radioactivité artificielle. Ce mode de gestion, qui est une particularité française, implique donc des surcoûts économiques et des impacts environnementaux inutiles. Dans le reste du monde, il existe des seuils de libération. Si la radioactivité est inférieure à ce seuil, le déchet n'est pas considéré comme radioactif. Ils sont stockés au centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage. Mais, ce site ne suffira pour stocker l'ensemble des déchets de très faible activité que produira le démantèlement des 58 réacteurs aujourd'hui en fonctionnement si on garde la même gestion de ces déchets.

Il est quand même important de préciser que si le démantèlement est si mal perçu c'est aussi parce qu'on a des réacteurs sur le sol français qui sont beaucoup plus difficiles à démanteler que les réacteurs à eau pressurisée. La première génération de réacteur nucléaire construite en France (uranium naturel graphite gaz), la centrale de Brennilis (réacteur à eau lourd) et les réacteurs Phénix et Superphénix (réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium) sont arrêtés depuis plusieurs décennies et leur démantèlement accumule les retards et les surcoûts. Cependant, les problématiques rencontrées sont inhérentes aux technologies de ces réacteurs et ne seront pas rencontrées pour le démantèlement futur des 58 réacteurs à eau pressurisée aujourd'hui en fonctionnement.

Cet article est adapté du travail que j'ai produit pour une vidéo () sur ma chaîne YouTube. Vous trouverez plus d'informations dans cette vidéo, notamment sur les différents types de déchets radioactifs. Vous pouvez aussi en consulter les sources ().

Pour en savoir plus : Chaîne YouTube Le Réveilleur, Sources Le Réveilleur.

Rodolphe Meyer (Le Réveilleur)

Spécialiste environnement

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Diplômé de l'ESPCI Paris et docteur en sciences de l'environnement, je vulgarise les sujets environnementaux (climat, énergie, pollution, épuisement des ressources...) sur la chaîne YouTube Le Réveill...

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Diplômé de l'ESPCI Paris et docteur en sciences de l'environnement, je vulgarise les sujets environnementaux (climat, énergie, pollution, épuisement des ressources...) sur la chaîne YouTube Le Réveilleur depuis plus de quatre ans. Au cours de mes études et des mes investigations personnelles, les nombreux éléments scientifiques disponibles m'ont convaincu que les problèmes environnementaux auxquels nous faisons face vont jouer un grand rôle dans l'évolution de nos sociétés pour les décennies à venir. J'essaye de rendre compte de la compréhension scientifique de ces sujets complexes à travers un travail analytique sourcé.

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Commentaires (44)

rsebas3620
petite precision demonter une centrale prend minimum 30 ans… exemple de chooz fermeture en 1991 demantelement fini en 2022 et c’est une prevision cela peut etre reculer…
nikon561
« Ce montant est provisionné par EDF et a donc toujours fait plus ou moins partie du prix de l’électricité provenant des centrales nucléaires. »<br /> non. juste non.<br /> le coût estimé du démantèlement des réacteurs est de 75 Milliards d’euros, EDF a provisionné 23.3 Milliards.<br /> donc non, le coût de démantèlement n’est PAS provisionné, et n’a pas « toujours plus ou moins fait partie du coût du Kw/h ».<br /> ce qui a d’ailleur valu a EDF de se faire taper dessus:<br /> http://videos.assemblee-nationale.fr/vod.php?media=4620686_58919a16cc841&amp;name=« Commission+du+développement+durable+%3A+faisabilité+technique+et+financière+du+démantèlement+des+infrastructures+nucléaires »+du+1+février+2017
Rodolphe_Meyer
Le dépôt par EDF d’un dossier de demande de démantèlement complet à l’ASN s’est fait en 2004 et a été autorisé en 2007. Donc la déconstruction de la partie nucléaire sera très probablement fait en moins de trente ans.<br /> https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/demantelement/demantelement-France-centrales-installations-nucleaires-EDF-recherche-militaire/demantelement-chooz/Pages/2-Demantelement-Chooz-A-calendrier.aspx?dId=85d33f73-2bcb-4c64-8e3d-82a983f6a430&amp;dwId=cff2f8c2-9e25-4078-9960-35780e60f9b7#.XdaI5ldKiUk<br /> La centrale nucléaire de Maine Yankee a été démantelé en 8 ans.<br /> Power Technology | Energy News and Market Analysis<br /> Maine Yankee USA Nuclear Power Station Project - Power Technology | Energy...<br /> Maine Yankee nuclear power station was decommissioned. The process took eight years (ending in 2005) and cost over $500m. Grass...Read More...<br /> Il peut facilement se passer une trentaine d’années entre la fermeture définitive et la fin d’un démantèlement mais les chantiers de démantèlement sur lesquels je suis tombé ont duré moins de trente ans…<br /> (on pourra pas en dire autant des réacteurs UNGG…).
draugtor
OK donc si c’est seulement 75 Milliards, il suffira de piocher dans les 141 Milliards de subvention aux ENR pour qu’elles soient un minimum compétitif contre le Nuke en France.<br /> ET avec le reste on fait 3 EPR.<br /> Alors content
Rodolphe_Meyer
Le démantèlement des 58 réacteurs à eau pressurisée n’est pas estimé à 75 milliards ?<br /> J’aurais pu mettre « partiellement provisionné » mais il est important de noter que cette somme ne sera pas utilisée demain matin donc elle va continuer d’être provisionnée. Le provisionnement est sous forme d’actifs divers et donc augmente. Savoir si le compte y est dépend d’une appréciation économique du placement des actifs que je suis incapable de produire.<br /> Même si vous jugez le montant insuffisant, il y a un provisionnement donc une intégration au coût de l’électricité (que vous jugez partiel). On pourrait discuter de la bonne intégration de ces coûts mais on ne peut pas dire qu’ils ne sont pas du tout intégrés.<br /> L’exercice consistait surtout à donner un ordre de grandeur de ce que peut représenter un tel coût une fois ramené à la quantité d’électricité produite. Je pense que c’est utile.<br /> On parle bien de kWh (un kilowatt pendant une heure: kW.h) et non de Kw/h.
rsebas3620
le démantèlement d’une installation nucléaire (militaire ou civile) ; la durée d’un démantèlement d’une centrale est aujourd’hui estimée à 30 ans (de l’arrêt du réacteur à la remise du site à l’état initial).
Dahita
Superbe article, chapeau, vraiment.
Blackalf
rsebas3620:<br /> petite precision demonter une centrale prend minimum 30 ans… exemple de chooz fermeture en 1991 demantelement fini en 2022 et c’est une prevision cela peut etre reculer…<br /> Il faut lire l’article : le démantèlement n’a été autorisé qu’en 2006, il prendra donc 16 ans au final <br /> Ce qui est plus interpellant, c’est qu’il aura fallu presque autant de temps entre l’arrêt total et l’autorisation de démantèlement, que pour le démantèlement proprement dit
Rodolphe_Meyer
C’est aussi que la stratégie initiale était celle d’un démantèlement différé. La stratégie a été changé en 2001.
rsebas3620
dans un demontage de centrale nucleaire il faut prendre en compte aussi le moment entre la fermeture et l’accord de demontage, car ce n’est pas anodin si il prenne autant de temps… pendant ce temps la centrale n’est pas laissé a l’abandon et des choses sont commence comme la decontamination de certains endroit ou encore le projet en lui meme donc ca monopolise les gens pendant 30 ans et ce n’est pas moi qui le dit mais l’ANS elle meme je vous renvoi sur leur site ainsi que wikipedia
rexxie
C’est drôle, nous au Québec, ça prendra 50 ans avant de pouvoir la déconstruire. Vous devez faire encore dans l’angélisme.
Jl26
Monsieur le réveilleur a le même type de discours que celui que j entendais dans les années 70, et que je rappelle a toutes fins utiles:<br /> Les déchets radioactifs, pas de problème, le volume produit par un réacteur tient dans une piscine; et demain ces mêmes déchets seront recyclés dans des surgénérateurs qui qui produiront plus d’énergie que ce qu’ils consomment!!!<br /> On connaît la suite. Abandon de super Fenix qui je crois a coûté la bagatelle de 50 milliards de français, certes partagés entre plusieurs pays; monsieur le réveilleur me corrigera certainement…<br /> On trouve encore des personnes pour dire contre vents et marées (ASN et cours des comptes notamment) que tout est bien dans le nucléaire. C est dommage notre belle terre mérite pourtant beaucoup mieux!!
Rodolphe_Meyer
@rexxie Je ne connais pas la stratégie de démantèlement au Québec. Ils ont opté pour un démantèlement différé ?
Rodolphe_Meyer
Oui, il faut prendre en compte ce temps si la question est de savoir quand la centrale aura fini d’être démantelé par rapport à son arrêt. Mais quand elle est à l’arrêt et maintenu en état en attente de démantèlement, l’activité sur site n’est pas du tout la même que pendant que le démantèlement de la partie nucléaire est effectivement en cours.<br /> Pendant ce temps, une partie des travaux peut effectivement être effectué. On peut, par exemple, démonter les bâtiments non nucléaires.
Rodolphe_Meyer
Les déchets radioactifs sont un des défauts du nucléaire même si les déchets les plus dangereux (haute activité et moyenne activité à vie longue) forment effectivement un volume limité. Non, je ne crois pas tellement à la transmutation et je pense avoir été clair à ce sujet dans la vidéo dédiée. En tout cas, ce n’est pas une solution qu’on mettra en place pour les déchets déjà produits. La solution pour ces déchets passera beaucoup plus probablement par le stockage géologique profond et c’est le sujet de la prochaine vidéo.<br /> « Notre belle Terre mérite » qu’on minimise les impacts environnementaux (et nos concitoyens méritent qu’on minimise les impacts sanitaires directs et indirects). Figurez-vous qu’il y a des scientifiques qui pensent que le nucléaire a certains avantages par rapport aux alternatives quand on essaye de minimiser les impacts environnementaux et sanitaires. Je vous encourage à vous pencher sur les analyses du cycle de vie des différentes technologies permettant de produire de l’électricité.
mcbenny
C’est bien gentil d’intégrer le coû du démantellement des centrales dans l’électricité mais quid du coût de stockage/traitement des déchets sur 10000 ans ?<br /> Quand on voit que des déchets enfouis dans des couches super stables, très en profondeur il y a seulement quelques décénies fuient déjà, sont déjà écrasés par les mouvements de terrains, on peut légitimement se poser des questions sur le présent ET l’avenir.<br /> A ceux qui voudraient me dermander conseil, je réponds à l’avance que j’en sais bien moins que les spécialistes et ne me proncerai donc pas sur une quelconque solution. A mon avis, on aurait surtout jamais dû mettre le doigt dans l’engrenage.
Jl26
Et oui, il n’aurait jamais fallu mettre le doigt dans l’engrenage !!!<br /> Reconnaissons le droit a l’erreur de M. Messmer en 1973 ou 74.!!<br /> Mais aujourd’hui on sait.<br /> On sait les couts faramineux de super Phenix, et de l EPR, d’ITER;<br /> On sait les couts contractuels d’Inkley Point: 11cts le kWh sortis de la centrale anglaise (le cout de production de centrales solaires et éolienne est maintenant de l’ordre de 5 cts / kWh et celui des toitures solaires pour les particuliers de l’ordre de 10 cts / kWh);<br /> On sait l’impasse de l’EPR de Flammenville et celui d’Areva;<br /> On sait les conséquences catastrophiques tant sur le plan humain, environnemental et financier de Tchernobyl et Fukushima pour ne citer que ceux là (Fukushima, démantèlement prévus sur plus de 50 ans et estimé a 450 milliards!!!<br /> On sait donc les risques encourru avec le nucleaire.<br /> Sans parler de la problématique insoluble et inestimable de la gestion des déchets…<br /> M. Le réveilleur, arrêter de faire la politique de l’autruche et de nous présenter le nucléaire de la sorte, la terre, les hommes de bon sens qui l’habitent, nos enfants, les générations futures vous remercieront.<br /> M. Les dirigeants, ouvrez les yeux, allez regarder l’excellent documentaire « l’impasse nucléaire française » et prenez vos responsabilités.<br /> Savez vous qu’en 2018, les investissements réalisés dans le solaire se montent à environ 150 milliards d’euros pour la production et l’installation de centrales solaires de qq kW a qq centaines de MW,<br /> Qu’a t on fait en 2018 comme investissement dans le monde pour la construction de centrales nucleaires disons probablement au mieux entre 5 et 10 milliards), Monsieur le réveilleur vous qui connaissez bien les chiffres, corrigez moi!!<br /> Par contre pour corriger les errements de l’EPR, les désastres deFukushima, Tchernobyl…, Les errements a venir d’ITER / remember super Phenix, les recherches pour gérer les déchets radioactifs, on a du consacrer des dizaines de milliards…
lepirate
Je trouve que cet article est particulièrement de bonne qualité. Merci au Réveilleur pour ceci.<br /> Fait remarquable aussi : le Réveilleur répond à beaucoup (tous ?) les commentaires contenant des questions. Je trouve ça vraiment excellent, c’est très rare et permet à chacun d’apprendre quelque chose.<br /> Je voudrais répondre moi-même à quelques points de JI26 :<br /> Les couts de production éolien et solaire, peut-être moins cher que le nucléaire, ne donnent pas le même service. L’éolien donne de l’électricité quand il y a du vent, le solaire quand il y a du soleil. Donc les prix indiques ne sont pas pour le même produit, ce sont des couts pour lesquels on ne peut pas décider du moment où l’électricité va dans le réseau. Avec ces prix on obtient une société qui ne marche s’il y a du soleil ou du vent. Donc lorsque c’est la nuit et si on a un anticyclone, et bien tout sera éteint si on a que du solaire et de l’éolien. Oui on peut mettre du stockage sous diverses formes. J’aimerai que l’on nous montre les couts, les besoins en matières premières et en surface pour implémenter le stockage de courant nécessaire pour remplacer toutes nos centrales nucléaires par une commination solaire + éolien et le stockage de courant qui va avec. Je veux un chiffrage précis qui prend en compte aussi le bilan énergétique de la fabrication et la maintenance de ce stockage. Sans le stockage on se rapprochera des sociétés du 18eme siècle qui, effectivement, utilisaient pas mal de moulins à vent.<br /> Les incidents de Tchernobyl et de Fukushima sont bien sur tragiques. Tchernobyl est dû à une technologie de centrale obsolète qui n’est pas utilisée en France. Les dommages de Fukushima sont surtout dus au Tsunami, mais quel est la part des dégâts dus à la centrale ?<br /> Bien sur le nucléaire coute cher, car une centrale alimente 2 ou 3% de toute l’électricité de la France. Mais bon, en France on paie une électricité moins chère qu’en Allemagne et grâce à cette technologie le pays émet environ deux fois moins de CO2 que l’Allemagne. Les émissions de CO2 de la France ont plongé en effet lorsque les centrales ont été mises en action.
gwlegion
C est dommage notre belle terre mérite pourtant beaucoup mieux!!<br /> ha bon ??? elle merite quoi ?<br /> du photovolaique, plus cher (aukwh) et plus polluant (en CO²) que le nucleaire ?<br /> de l’eolien dont la production et l’emprise au sol sont juste une blague ? sans compter son cout en materiaux rares ?<br /> de hydroelectrique ??? ha ben dommage, la geographie francaise ne permet pas l’installation de plus de centrales hydroelectriques …<br /> du maré moteur, donc la mainetnance operationelle est digne d’une operation commando ?<br /> Si le nucleaire n’est pas parfait, c’est a l’heure actuelle le moyen le plus fiable et le plus ecologique a notre disposition … n’en deplaise aux ecolos-idiots, plus prompt a discrediter une techno qu’ils ne comprennent pas plutot que d’avoir une vision d’ensemble, et une vraie recherche sur ce que coute réelement (pecunierement et ecologiquement) chaque moyen de production d’energie.<br /> T’est probablement le genre de personne a installer des panneaux photovoltaiques sur ta maison dans un seul soucis ecologique ?<br /> Ben ouvre les yeux… t’est plus polluant que les autres.
gwlegion
-On sait les couts faramineux de super Phenix, et de l EPR, d’ITER;<br /> super phoenix, et ITER sont des projets de recherches, qui n’ont rien a voir avec la production industrielle …<br /> super phoenix, c’etais pour reutiliser des dechets nucleaires … en soi c’etais une bonne idée, mais trop complexe a mettre en oeuvre … mais ca valais le coup de tester.<br /> ITER, c’est jamais qu’un projet de fusion … tu sais, l’energie nucleaire sans radioactivité, et avec comme seul dechet de l’eau … C’est juste l’energie de l’avenir … Ca merite pas le cout de la recherche ?<br /> -le cout de production de centrales solaires et éolienne est maintenant de l’ordre de 5 cts / kWh et celui des toitures solaires pour les particuliers de l’ordre de 10 cts / kWh<br /> t’a des sources de ca ?<br /> Ca prends en compte les ratio de production (rendement anuel / rendement max theorique ) ?<br /> de memoire entre 10 et 20% pour le solaire<br /> pour l’eolien, ca tourne autour de 20% …<br /> -On sait les conséquences catastrophiques tant sur le plan humain, environnemental et financier de Tchernobyl et Fukushima pour ne citer que ceux là (Fukushima, démantèlement prévus sur plus de 50 ans et estimé a 450 milliards!!!<br /> Ne surtout pas comparer les centrales jap/us/rus aux centrales francaises …<br /> nos centrales ne sont pas concues pareilles, comprenant un circuit secondaire, et de plus elles evoluent a chaque incident internationnal . Par exemple, suite a fukushima, les centrales francaises se sont vues doté de parades qui permettent une alimentation d’urgence pour eviter une fusion du coeur …<br /> -M. Le réveilleur, arrêter de faire la politique de l’autruche et de nous présenter le nucléaire de la sorte<br /> Ben commence par te renseignér réelement sur le sujet, au dela de ce que l’opinion et la vindict populaire dicte aux media de masse, et on en reparlera.<br /> si l’article fais des raccourcis, il est globalement juste, et verifiable.<br /> les hommes de bon sens qui l’habitent<br /> merci de nous exclure de ce que tu juge etre des " les hommes de bon sens".<br /> donc pour toi, si on a une opinion differente de la tienne, on est stupide ?<br /> Oui … c’est juste une insulte que tu viens de faire a l’autheur .<br /> -allez regarder l’excellent documentaire « l’impasse nucléaire française »<br /> donc tu pose ton jugement en te servant d’une seule source ? ca t’est pas venu a l’idée d’elargir ton point de vue ? aller chercher des info ailleurs ?<br /> c’est comme si tu parlais d’archeologie en n’ayant vu que la revelitude des dodecaedres (je refuse de citer cette infame bouse)
philouze
"petite precision demonter une centrale prend minimum 30 ans… "<br /> d’où le chapitre :<br /> « Que la radioactivité résiduelle d’une centrale nucléaire à l’arrêt décroisse en quelques décennies est un point extrêmement important, car c’est pour cela qu’il y a deux grandes stratégies pour le démantèlement. La première est de démanteler la centrale le plus vite possible. La seconde, c’est d’attendre que la radioactivité décroisse avant d’intervenir sur site. Au bout de quelques décennies, la radioactivité liée aux produits d’activation aura considérablement décru et les travailleurs seront moins exposés »
philouze
« le coût estimé du démantèlement des réacteurs est de 75 Milliards d’euros, EDF a provisionné 23.3 Milliards. »<br /> Sauf que ce coût estimé , l’est par des mythos… si EDF avait provisionné 75 MDS, greenpeace te dirait qu’il en faut 100 et ainsi de suite.
philouze
« C’est drôle, nous au Québec, ça prendra 50 ans avant de pouvoir la déconstruire. Vous devez faire encore dans l’angélisme »<br /> Lire le chapitre sur le choix démanteler rapidement VS attendre le plus longtemps possible puis démanteler sans exposer les gens aux radiations.<br /> La stratégie d’attente n’est pas idiote, mais en europe elle alimente les fantasmes (à base de « vous vous rendez compte ça prend plus de 50 ans pour démanteler bla bla » alors qu’il s’agit essentiellement d’attendre, pas 50 ans de boulot).<br /> Et encore, si vous regardez Brennilis : en fait il n’y a plus rien, on attend uniquement pour le coeur du réacteur. Autour c’est de l’herbe, et dedans c’est une coquille aux 3/4 vides.
Rodolphe_Meyer
La question du stockage à long terme des déchets radioactifs les plus dangereux (haute activité et moyenne activité à vie longue) demanderait un texte au moins aussi gros comme je l’ai dit dans ce texte: « Ce sont ces radionucléides issus du combustible usé qui vont former les déchets radioactifs les plus dangereux, mais c’est un autre sujet qui mériterait un article au moins aussi long. »<br /> Si le sujet vous intéresse, la prochaine vidéo sur ma chaîne traitera cet aspect.<br /> « Quand on voit que des déchets enfouis dans des couches super stables, très en profondeur il y a seulement quelques décénies fuient déjà, sont déjà écrasés par les mouvements de terrains, on peut légitimement se poser des questions sur le présent ET l’avenir. »<br /> Je ne sais pas à quoi vous faites référence dans ce passage.
gwlegion
Rodolphe_Meyer:<br /> « Quand on voit que des déchets enfouis dans des couches super stables, très en profondeur il y a seulement quelques décénies fuient déjà, sont déjà écrasés par les mouvements de terrains, on peut légitimement se poser des questions sur le présent ET l’avenir. »<br /> Je ne sais pas à quoi vous faites référence dans ce passage.<br /> on pourrais lui repondre ca :<br /> fr.wikipedia.org<br /> Laboratoire de Bure<br /> Des passages de cet article sont désuets ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.<br /> Géolocalisation sur la carte : Europe<br /> Géolocalisation sur la carte : Grand Est<br /> Franceinfo – 14 Aug 16<br /> Bure : sous le village paisible, comment se prépare le site d'enfouissement...<br /> Alors que les premiers travaux en vue de la construction du projet de stockage de déchets hautement radioactifs, Cigéo, démarrent, francetv info revient sur la mission vertigineuse de ce chantier controversé.<br />
Rodolphe_Meyer
Malheureusement chacun des sous-sujets ouverts dans ce commentaire mériteraient des pages de réponses (ou des articles supplémentaires qu’il faudrait que je produise). J’ai une vidéo sur les impacts sanitaires des rayonnements ionisants qui m’a demandé beaucoup de travail si ça vous intéresse: https://www.youtube.com/watch?v=utyT8Z4qEaA<br /> Pour le reste, la question des coûts notamment, je n’ai pas encore tout couvert. Il faut quand même se rendre compte qu’on compare deux choses radicalement différentes, l’électricité provenant de moyens intermittents demandant un second système de production en back-up, des renforcements du réseau électrique et/ou des moyens de stockage que les coûts donnés ne prennent pas en compte… Il y a des raisons physiques et économiques qui expliquent que ce n’est pas si facile à déployer. Je pense aborder ce sujet un jour tant l’écart est grand entre les articles de presse et l’opinion des énergéticiens sur ces questions. D’ailleurs, ces nouveaux moyens renouvelables coûtent chers au contribuable… Il ne faudrait pas (faire) croire l’inverse: https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/<br /> Je tiens quand même à dire que ce n’est pas l’opinion de « M. Le Réveilleur ». L’utilité du nucléaire dans une production énergétique peu carbonée est reconnue par un certain nombre d’organismes dont le GIEC ou l’AIE et par une partie de la communauté scientifique qui étudie cette question. Je n’essaye pas de déployer un argument d’autorité mais de pousser à un questionnement… Si les gens qui réfléchissent aux questions écologiques/de transitions énergétiques ne rejettent pas le nucléaire (voir en font la promotion), c’est qu’il doit y avoir quelques raisons, non ?
Jl26
Je vois que mon commentaire a suscité pas mal de réactions, c’est bien pour le débat.<br /> Parmi ce qui est dit que je trouve très juste, la question de l’intermittence et du stockage.<br /> De là à dire que la vie s arrêtera de nuit avec un anticyclone, ça frappe les esprit mais croyez vous donc que les nouveaux énergéticiens sont incapables de solutionner ça ?<br /> Effectivement, il va falloir faire travailler nos neurones.<br /> Je vais vous donner quelques pistes :<br /> Je rappelle déjà que le stockage hydroélectrique existe. Mais au lieu de pomper la nuit pour remplir les barrages et utiliser ce foutu kwh nucléaire, on pompera le jour en utilisant l’energie solaire, par exemple. C’est qu’en même mieux, non ?<br /> Autres pistes<br /> Construisons des maisons genre maisons passives, et la vous pourrez avoir un stockage d’énergie pour le chauffage de plusieurs jours.<br /> La methanisation (production de biogaz) , ça se stocke si je ne m’abuse.<br /> En parlant de gaz, la production d H2 à partir des d’énergies renouvelables notamment, vous connaissez ?<br /> Je citerai aussi les batteries, à manier encore aujourd’hui avec précaution.<br /> Enfin et si c’est nécessaire pour boucler cette question, pour ma part je verrai bien quelques turbines gaz fonctionnant en cogénération, certes du CO2 juste le temps de trouver les solutions adhoc pour assurer le stockage d’énergie.<br /> Et entre nous, je préfère faire confiance à un bouquet de solutions variées plutôt que faire confiance à ceux qui à mon sens jouent avec le feu nucléaire, qu il soit de fission ou de fusion.<br /> Car, et là j’en mettrai ma main au feu, ITER terminera comme super phénix !!<br /> Vous savez les positions que je défendais sur le solaire dans les années 1985, m’amenaient beaucoup de réflexions moqueuses.<br /> On voit bien ce qu’il en est aujourd’hui !<br /> À ce sujet personne n’a commenté les chiffres que je rappelle : 150 milliards d euros en 2018 pour la construction de centrales PV dans le monde, contre 10 milliards et encore dans le nucléaire.<br /> Vous en pensez quoi ?
student
@JI26 et M. Meyer<br /> Je trouve cet article très complet, très juste et, ce qui ne gâte rien, très pédagogique. Bien évidemment, les fous furieux et antinucléaires primaires ne peuvent pas être convaincus.<br /> A ces derniers, il faut expliquer ceci : on ne fait pas de l’électronucléaire par plaisir mais par nécessité. Notre pays par ex. qui ne dispose pas de pétrole et pas assez d’hydraulique, ne peut compter sur l’énergie du vent ou du soleil pour satisfaire la majeure partie de ses besoins en électricité. Et comme le pétrole c’est dangereux pour la planète, il reste soit le nucléaire… soit des restrictions drastiques de consommation d’électricité. Or la consommation d’énergie (l’électricité étant la forme la plus noble de l’énergie) est intimement liée au PIB ou pour dire les choses plus simplement à notre niveau de vie. Arrêter de consommer, qui est la doctrine de certaines ONG comme Negawatt, cela veut dire un retour vers le moyen-âge et un recul vers le sous-développement. C’est ce qui se produira si l’idéologie antinucléaire nous condamne à utiliser seulement l’énergie du soleil et du vent. Est-ce bien cela que veulent nos concitoyens ? Et même les « écolos » politiques ?
Jl26
on ne fait pas de l’électronucléaire par plaisir mais par nécessité<br /> ET bien je peux vous répondre que la majeure partie des professionnels et des utilisateurs « font du solaire », par NECESSITE ET par PLAISIR. C’est bien tout ce qui nous différencie!!!.<br /> Je peux développer un petit peu:<br /> Par nécessité économique, celui de réduire drastiquement sa facture d’électricité avec un générateur photovoltaïque sur son toit.<br /> Aujourd’hui en investissant dans un générateur photovoltaique de 3 kWc qui produira en moyenne en France 3600 kWh/an, vous économisez les premières années environ 450€/an, dans 10 ans quand le kWh vaudra 25 cts au lieu de 16 alors env 600€/an et dans 20 ans près de 750€.<br /> Je ne pense pas que vous le saviez et me réjouis de vous l’apprendre!<br /> Et vous avec le nucléaire, vous proposez quoi pour réduire nos factures d’électricité?<br /> Du kWh nucléaire à 11 cts comme pour Hinkley Point car là on connait le vrai coût de production prévu contractuellement par EDF!!<br /> Connaissez le prix de l’électricité sur le marché de « gros »? ; il est, hors situation de crise autour de 5 cts le kWh!! le nucléaire 2 fois plus cher avec les centrales à venir, bravo!<br /> Et dans le même temps le coût de production des centrales solaires et éoliennes est maintenant justement à 5 cts; chercher l’erreur!!!<br /> Et par nécessité ecologique en produisant une energie propre qui ne génére ni CO² ni DECHETS et ne présente pas de risque !.<br /> Pourriez vous prétendre que les personnes habitant près d’une centrale nucléaire sont heureux de cette situation ??<br /> Moi je dors sous un toit solaire, et au contraire j’en éprouve chaque jour de la joie.<br /> Voilà donc ce que peuvent oser vous dire « les fous furieux et antinucléaires primaires ».
Jean-Camille
Alors si, les PV et éoliennes génèrent du CO2 et autres déchets (métaux et béton en quantité largement supérieure au nucleaire rapporté MWh produit). Je vous conseille de vous pencher sur les travaux d’Olivier Vidal, chercheur au CNRS.<br /> Ensuite, le PV/eolien est moins cher parce que ce n’est pas un système complet. Tant qu’on aura la mauvaise idée de consommer de l’électricité même quand il n’y a pas de vent/soleil, il faudra inclure le coût du stockage ou de back-up pilotable (gaz/hydro).<br /> Et le risque 0 n’existe pas. Exemple à la con, il y a des risques de chute des personnes qui installent/entretiennent/nettoient/démontent les PV d’un toit. Pensez en ce que vous voulez à côté du risque d’accident d’une centrale, mais le risque n’est pas nul. Point barre.
best98
Article très complets et commentaires constructifs. Merci.
nikon561
donc EDF est un mytho? parce que j’ai justement pris le cout de demantelement estimé…par EDF.
Jl26
Jean-Camille:<br /> Et le risque 0 n’existe pas. Exemple à la con, il y a des risques de chute des personnes qui installent/entretiennent/nettoient/démontent les PV d’un toit.<br /> Oui jean camille, c’est bien dit; exemple à la c… .<br /> La profession de couvreur est un métier à risque certes.<br /> Mais à choisir je préfère quand même celui là à celui des travailleurs qui interviennent en ce moment sur la feu centrale de Fukushima.<br /> ET sans aller si loin, je préfèrerai être couvreur qu’employé sous traitant dans une centrale nucléaire française, ou bien à la Hague.<br /> Car le nucleaire vous l’imaginez bien, ce ne sont pas uniquement des cols blancs parisiens à l’image de leur PDG, mais bien des milliers d’hommes qui reçoivent chaque jour une dose de rad.<br /> Ah mais je pense que Jean Camille va me dire que le couvreur sur son toit reçoit lui aussi plein de rayons UV
soaf78
Quand tu découvres que Clubic est peuplé de physiciens nucléaires experts en démentellement…<br /> Sinon, sans être expert, avoir passé une quarantaine d’années à ne financer qu’une seule source d’énergie instable et dont on ne sait toujours pas quoi faire des déchets était une connerie sans nom…
raymond_raymond
Le nucléaire est la moins pire des alternatives comparé aux centrales à charbon ou autres éoliennes, c’est une technologie parfaitement maîtrisé par nos ingénieurs Français, le démantèlement qui est évidemment faisable ne servira à rien, vous serez les premiers a pleurer quand on ne fournira plus assez d’électricité pour alimenter vos serveurs et autres big data, les pays voisins comme l’Allemagne et la Suisse crachent dessus mais derrière viennent nous pomper le jus, quand comprendrez vous que l’écologie est une vaste fumisterie au profit d’intérêt financier?? https://www.youtube.com/watch?v=2lHTHINmNVk&amp;list=WL&amp;index=18&amp;t=0s
nikon561
c’est le coût estimé par EDF lui même dans les documents fournis par EDF a l’ASN. effectviement les cout varient selon les sources, et sont plus élevés (a tord ou a raison) selon les assoces ecolo / anti nucleaires. c’est pour cette raison que j’ai choisit le cout donné par l’operateur.<br /> pour info en juillet 2016 EDF estimait a 60 milliards le demantelement dont 26 de deconstruction, 29 de stockage long terme, le reste sur la gestion des coeurs et assemblages.<br /> le 1er fevrier 2017 un rapport parlementaire estimais que EDF avait sous-evalué ces couts.<br /> donc ce ne sont pas des chiffres fantaisistes sortis de nulle part, mais des chiffres verifiables.<br /> http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/14/rap-info/i4428/(index)/depots
obyoneone
« Si on doit choisir entre limiter l’exposition des travailleurs ou limiter la charge sur les générations futures, c’est un choix politique, une décision à prendre entre des alternatives qu’on ne peut pas comparer avec une métrique simple et objective. Le politique a tranché et a mis en place une stratégie de préférence. »<br /> Résultat : des incapables décident du sort des vivants ou de leurs descendants, qui crèvera le premier ?<br /> le nucléaires c’est de la daube maintenant et pour 10 000 ans.<br /> Mais, en France, on aime ça, gaaarp !<br /> Excellent article en passant !
Lefty06
Intéressant<br /> un complement d’info dun ingenieur du Nucleaire<br />
Jerry
Bravo pour cet article qui permet de mieux comprendre le démantèlement. Des éléments factuels pour se faire une idée.
nirgal76
Bel article, merci.<br /> D’ici que tout soit démantelé, on aura probablement trouvé moyen de baisser la vie des éléments radioactif et les déchets ne seront plus un problème (et le nucléaire non plus).
gwlegion
tu propose quoi de mieux ? je veux dire, a l’heure actuelle, le nucleaire est l’energie la moins polluante et la plus rentable a notre disposition exception faite de l’hydroelectrique … dont le parc francais est saturé.<br /> du coup, je pourrais revenir sur tes arguments, mais j’en vois peu l’interet … juste, on fais quoi ?
gwlegion
le cout de production de centrales solaires et éolienne est maintenant de l’ordre de 5 cts / kWh et celui des toitures solaires pour les particuliers de l’ordre de 10 cts / kWh<br /> Ces chiffres sont faux … ce sont des chiffres dans un cas de production idéal, sans prendre en compte les rendements réels.<br /> en l’occurance, pour le solaire, ils est au max de 25% a l’année … entre les nuits (50% du temps a l’année et les jours de moindre ensoleillement, 25% c’est deja gentil …)<br /> quand a super phoenix, et iter, ce sont de projets de recherches … pas des reacteurs de production.<br /> Apres, si on a pas le droit de chercher a faire mieux, et plus ecologique que ce qu’on a deja, dis le de suite …<br /> L’idée de superphoenix, c’etais d’utiliser du compbustible deja usagé, afin d’en reduire le volume, et d’en tirer en plus de l’energie … mais si le volume des dechets nuc te derange pas …<br /> Quand a ITER, c’est un projet de fusion nucléaire … tu sais, tout les avantages du nucleaire, sans les inconveignants, radioactivité en tete … Ca aussi c’est une mauvaise chose ?<br /> Quand a fukushima, tchernobil et three miles island, ces reacteurs avaient tous un point commun : pas de scondaire. les reacteurs francais ne sont pas fait pareil. Je ne dis pas qu’on aura jamais de problemes, mais la securité est un enjeu majeur en france, et il n’est pas pris a la legere.<br /> J’ai bien peur que tu parle d’un sujet que tu ne maitrise que par un petit bout de la lorgnette… arrette un peu les tracts de green peace, renseinge toi un peu sur ce qu’il se passe réelement en france (tout est publique, ca devrais etre facile) et on en reparlera.
gwlegion
-le stockage hydroélectrique existe<br /> C’est d’ailleurs le seul qui soit un tant soi peu interessant … avec un super rendement … c’est pour ca qu’on l’utilise …<br /> -l’energie solaire<br /> le photovoltaique est plus cher, et moins ecologique que le nucleaire …<br /> Si on se fie aux stat des accidents du travail, il est egalement plus risqué … il y a plus d’accident dans le photovoltaique que dans le nucleaire …<br /> -La methanisation (production de biogaz) , ça se stocke si je ne m’abuse<br /> oui … mais la combustion reste polluante … si c’est pour en revenir au gaz, on parle plus d’ecologie … le biogaz, ca reste du gaz. du methane en general.<br /> -Je citerai aussi les batteries<br /> les batteries … ces truc qui bouffent du lithium comme si il en plevais et dont les reserves mondiales sont deja trop basses pour notre usage a venir ?<br /> Ce truc avec une durée de vie derisoire, et qu’on ne sait pas recycler ?<br /> non … pas de batteries …enfin, pas a l’heure actuelle .<br /> -Et entre nous, je préfère faire confiance à un bouquet de solutions variées plutôt que faire confiance à ceux qui à mon sens jouent avec le feu nucléaire, qu il soit de fission ou de fusion<br /> decidement, tu manque cruelement d’information sur la question…<br /> alors , un bouquet de solutions diverses, c’est deja le cas … en france, si on fait majoritairement du nucleaire, on a quand meme un parc hydroelectrique, eolien, solaire, marémoteur … bref, du mix, on en a . Mais la seule source fiable la dedans, c’est le nucleaire.<br /> quand a la fusion, ca n’a aucun rapport avec la fission … la fusion est incroyablement moins dangeureuse et moins polluante que la fission … je vois pas pourquoi on devrais s’en passer.<br /> -Car, et là j’en mettrai ma main au feu, ITER terminera comme super phénix !!<br /> peut etre … mais ca serait deplorable, par ce que ca nous ancrerais dans la fission …<br /> -À ce sujet personne n’a commenté les chiffres que je rappelle : 150 milliards d euros en 2018 pour la construction de centrales PV dans le monde, contre 10 milliards et encore dans le nucléaire.<br /> par ce que c’est a la mode des ecolo-idiots … ils polluent au nom de l’ecologie … c’est juste n’importe quoi …
juju251
Merci de vous calmer, sans délai, sur les attaques personnelles.
Jl26
Cher monsieur.<br /> Je vous invite a lire les articles d hortense Goulard, du journal « les echos » pour que vous puissiez mettre a jour votre information concernant le nucléaire et les énergies renouvelables.<br /> On en reparle après quand vous voulez.<br /> Belle année 2020 pleine de soleil, (c’est de la fission Nucleaire) mais a quelques millions de km, sans grand danger, a part les coups de soleil…
Jl26
Je viens de relire l’article et les nombreuses réponses qui témoignent de l’intérêt et des enjeux de ces questions énergétiques, notamment l’opposition nucléaire et solaire.<br /> Je viens aussi de parcourir le rapport de la cours des comptes.<br /> Certes il date, mais on voit bien toute la prudence affichée sur la question du financement, l’absence de réèlle sécurité quant aux provisionnements pour financer l’après nucléaire ( démantellement et gestion des déchets).<br /> Et ce coin d’œil très intéressant à la référence d’Areva sur la solidité de sa provision , on connaît la suite…<br /> Je crains M le réveilleur, que ce monde du nucléaire un peu édulcoré que vous nous décrivez fort bien d’ailleurs, soit celui dont on parlait il y a 30 ou 40 ans.<br /> Malheureusement (ou plutot heureusement) la réalité , a minima économique, montre a qui veut bien la regarder en face que le nucléaire compétitif et propre est maintenant un mythe !!<br /> 150 milliards d’euro d’investissement dans des centrales solaires en 2018. Quel montant affecté a la construction de réacteurs nucléaires dans le monde ?<br /> Pour ma part ayant épluché les rapports de l’AIEA, je n’ai pas trouvé de chiffres, bizarre!!! Je ne parle pas des investissements toutes activité confondus dans le nucléaire, j’exclue les projets de recherche genre ITER, les investissements énormes consacrées aux deux icebergs Tchernobyl et Fukushima, les sommes englouties sur la question du devenir des déchets radioactifs, du nucléaire militaire, sans parler du coût de démantèlement des centrales, pour lequel il est bien facile de donner des chiffres très minimalistes.<br /> Quant on pense que rien que le grand carénage est estimé entre 50 et 100 milliards pour une cinquantaine de réacteurs !! Soit 1 a 2 milliards par réacteur, vous ne me fera pas croire que le démantellement complet ne couterait que 500 millions par réacteur !!!<br /> Vous savez bien sûr que le nucléaire est en plein dérapage financier, EPR, ITER, on a compris qu’il faut multiplier par 5 les estimations faites…<br /> Oh bien sûr je souhaite me tromper car sinon qui assumera, certainement pas EDF, mais le contribuable et la est toute le problématique du nucléaire en France.<br /> Vous savez ce que disait le PDG de Siemens « le nucléaire chez siemens c’est 5% de notre activité et 95% de mes soucis ». Voilà un PDG responsable !!<br /> Vous en pensez quoi ?<br /> Pour votre info, je viens de lire que dans les meilleures conditions d’ensoleillement, le coût de production du kwh solaire arriverait maintenant à 2cts!! Pour 4,5 cts en France.<br /> Je vous rappelle le coût projet d Hinkley Point 11 cts/kwh, et déjà maintenant on commence a sentir qu’edf va y être " trivialement de sa poche" (enfin plutôt le contribuable).<br /> Vous en pensez quoi ?<br /> Et combien pour le démentellement et la gestion des déchets des capteurs solaires.<br /> Demandez donc à Veolia … Si vous voyez ce que je veux dire.<br /> Et les risques de dérapage des prix du solaire ?<br /> Cela fait 30 ans que le coût du solaire dérape, mais à la baisse.<br /> Et l’intermittence ??<br /> Si je lis bien les rapports de RTE, je crois que la puissance appelée sur le réseau, le jour est de l’ordre de 40 GW mini<br /> Bon quand on en sera là on discutera;<br /> En attendant produisons le plus possible de kWh solaire propre et économique !! Le client et contribuable que je suis s’en portera que mieux.<br /> Car vous ne pouvez pas l’ignorer, le coût du kWh ménager actuellement de 17 cts, passera la barre des 30 centimes d’ici 5 a 10 ans!<br /> Il suffit d’écouter ce que nous disent les commerciaux d’EDF ENR pour vendre des installations … Solaires en autoconsommation. Étonnant non!!<br /> Je ne doute pas de votre motivation pour donner aux Français une énergie propre et economique. Mais attention, on peut avoir des convictions, mais lorsqu’elles passent à l’état de certitude, cela devient très dangereux.<br /> Mais je ne m’inquiète pas, je lis aussi une certaine prudence dans vos propos, a l’exemple de la cour des comptes…<br /> Puisse les lecteurs de clubic avoir ce même discernement!
darkneo2976
Jl26:<br /> endant produisons le plus possible de kWh so<br /> Dans les étoiles, c’est bien de la fusion nucléaire, et non fission.
Jl26
Oui bien sur. c’est de la fusion, vous avez parfaitement raison…<br /> Merci d’avoir rectifié !
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