Synology a aujourd'hui annoncé le « DiskStation DS411 », la mise à jour annuelle de son serveur de stockage milieu de gamme. Selon la nomenclature de nommage du fabricant, le DS410 date effectivement de l'année 2010. En pratique, on a droit à une mise à niveau matérielle.
Sur le plan technique, le DS411 bénéficie d'un nouveau processeur dont on sait seulement qu'il est cadencé à 1,6 GHz et qu'il prend en charge les calculs en virgule flottante, contrairement à celui de son prédécesseur qui fonctionnait à 1,06 GHz. La quantité de mémoire vive reste à 512 Mo, mais la norme passe de la DDR2 à la DDR3.
Avec sa puce plus moderne, et bien qu'elle soit plus performante, le « DS411 » revendique une consommation électrique quasiment divisée par deux, puisqu'il ne consomme plus que 29,7 watts en charge et 11 watts avec les disques durs en hibernation, contre respectivement 56 et 20 watts pour son aîné. Un sérieux avantage par rapport aux solutions maison faites à partir de récupération et de distributions dédiées.
On retrouve donc les quatre baies pour disques durs au format 2,5 ou 3,5 pouces, avec prise en charge de ceux de 3 To, soit une capacité maximale de 9 To en RAID 5, mode dans lequel il revendique dans un environnement Windows un taux de transfert de 105 Mo/s en lecture et de 47 Mo/s en écriture.
Il embarque enfin en standard le micrologiciel DiskStation Manager 3.1, offrant une interface de gestion ergonomique, mais son prédécesseur peut en bénéficier sur simple mise à jour.
Le « Synology DiskStation DS411 » est commercialisé en France à compter d'aujourd'hui au prix public de 380 euros TTC. Ce modèle incarne un bon choix pour un nouvel acquéreur, mais il justifie néanmoins difficilement le remplacement d'un prédécesseur, à moins que vous n'utilisiez une extension particulièrement gourmande.
Mise à jour du 18/08/2011 à 10 h : Rectification concernant la mise à niveau du processeur, et des assertions qui en découlaient.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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