Asus lance aujourd'hui un petit utilitaire grâce auquel il peut revendiquer la prise en charge des récents disques durs de 3 To (et d'une manière générale de tous ceux de plus de 2,2 To) sur la majorité des cartes mères qu'il a commercialisé ces dernières années. « ASUS Disk Unlocker » contourne pour ce faire une limitation du BIOS et de la table de partitionnement MBR.
Le BIOS et le MBR, hérités des années 1980/90, utilisent en effet un adressage LBA sur 32 bits (2^32), alors que la plupart des disques durs utilisent des secteurs de 512 bits (2^9), desquels découlent une limitation de 2,2 To (2^9 x 2^32) adressables par disque dur physique.
« Disk Unlocker » se charge donc tout simplement de réadresser l'espace de stockage se trouvant au-delà de 2,2 To, pour le faire passer comme autant de disques durs physiques que nécessaire de capacité inférieure ou égale à 2,2 To, qu'il conviendra de partitionner avec l'outil de son choix. Compatible Windows XP, Vista et 7, en 32 comme en 64 bits, il prend la forme d'un pilote (driver) et d'un logiciel de paramétrage dont l'interface a volontairement été réduite à sa plus simple expression.
Toutefois, l'outil ne permet pas d'utiliser un disque dur de plus de 2,2 To d'un seul tenant. Il faut effectivement impérativement une carte mère reposant sur un UEFI (successeur moderne du BIOS) pour qu'un système d'exploitation puisse adresser nativement plus de 2,2 To, et une table de partition GUID (successeur moderne du MBR) pour qu'il puisse y booter (démarrer) nativement.
Le détail des tenants et aboutissants de cet utilitaire ainsi que le téléchargement gratuit sont enfin disponibles depuis un site Internet dédié. Il est donc réservé aux possesseurs de cartes mères Asus, mais nul doute que ses concurrents ou même les fabricants de disques durs lui emboiteront le pas.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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