Il n'existe pas beaucoup d'options pour les audiophiles du dimanche, à mi-chemin entre les modestes contrôleurs audio des cartes mères et les luxueux DAC dédiés. Biostar se lance sur ce segment avec la « Hi-Fi Z77X », une carte mère promettant un son de grande qualité.
La « Biostar Hi-Fi Z77X » est une carte mère à chipset Intel Z77 comme beaucoup d'autres, jusqu'à son contrôleur audio, mais ce Realtek ALC898, prenant en charge jusqu'au 192 kHz/24 bits, bénéficie d'une implémentation particulièrement soignée. Un ensemble de spécificités, rassemblées sous l'appellation « Puro Hi-Fi », promettent une restitution améliorée.
Le contrôleur, les composants qui en dépendent directement et les six sorties analogiques bénéficient pour commencer d'un circuit électronique multi couche et d'une alimentation électrique dédiés, isolant les signaux audio analogiques des sources de nuisances numériques. Des résistances et condensateurs spécifiques et de haute qualité sont également utilisés. La sortie casque bénéficie quant à elle d'un amplificateur dédié.
L'ensemble revendique ainsi un rapport signal/bruit honorable de 110 dB.
Une sortie numérique SPDIF, qui ne profite par essence d'aucun de ces raffinements puisqu'elle confie la conversion numérique/analogique à un équipement tiers, est malgré tout disponible sous la forme d'une équerre.
On retrouve par ailleurs les spécifications techniques courantes d'une carte mère Z77, avec un socket LGA1155 destiné à accueillir un processeur Ivy Bridge ou Sandy Bridge, quatre emplacements pour mémoire vive DDR3, deux emplacements PCI-Express 3.0 x16, un emplacement PCI-Express 2.0 x4 au format x16, trois emplacements PCI-Express 2.0 x1, deux ports Serial ATA à 6 Gbps, quatre port Serial ATA à 3 Gbps et deux ports USB 3.0 en face arrière.
La date et le prix de vente de cette carte mère « Biostar Hi-Fi Z77X » n'ont pas été communiqués, mais le fabricant va devoir la jouer fine pour rester compétitif face aux cartes sons et DAC dédiés.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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