© Nerces
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Cette fois, la boucle n’est pas loin d’être bouclée pour NVIDIA et son architecture Ampere. Un an et demi après le premier modèle de GeForce RTX 3080, la sortie de la GeForce RTX 3050 est l’occasion de convertir à sa nouvelle architecture les modèles de cartes graphiques d’entrée de gamme. Enfin, une entrée de gamme relative puisqu’en dehors des questions de pénurie et de tarification abracadabrante, la GeForce RTX 3050 est fixée au prix officiel de 279 euros.

Les plus
  • Bons résultats en 1080p
  • Le DLSS à la rescousse
  • Ventilation efficace
  • Belle qualité de finition
  • MSRP intéressant
Les moins
  • Modèle Gaming OC onéreux
  • Un peu faible en 1 440p
  • 28 cm de long tout de même
  • GTX 1660 Super au niveau

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Notez que le test de la Gigabyte GeForce RTX 3050 Gaming OC n'a pas vocation à revenir sur l'architecture Ampere en général. Pour de plus amples informations à ce niveau, veuillez consulter notre test de la NVIDIA GeForce RTX 3080 Founders Edition.

La tarification officielle de la GeForce RTX 3050 est signée NVIDIA. C’est bien la société américaine qui a présenté ce prix de 279 euros, mais, dans le même temps, elle indique aussi qu’elle ne proposera aucune Founders Edition, laissant à ses partenaires la charge de distribuer les cartes sur le marché. Le modèle que nous avons reçu de la part de Gigabyte / NVIDIA n’est d’ailleurs pas un produit « conforme » à cette tarification indicative. La RTX 3050 Gaming OC est facturée officiellement 469 euros et vient en plus de modèles « inférieurs », les RTX 3050 Eagle et Eagle OC.

Fiche technique Gigabyte GeForce RTX 3050 GAMING OC 8G

Résumé
Mémoire vidéo8Go
Type de mémoireGDDR6
Technologie(s) d'affichage compatible(s)G-Sync
Sorties vidéoDisplayPort 1.4a (x2), HDMI 1.4 (x2)
Performances
Fréquence de base1,552MHz
Fréquence Boost1,822Hz
Processeurs de flux2560
Mémoire vidéo8Go
Interface mémoire128-bit
Type de mémoireGDDR6
Consommation130W
Affichage
Technologie(s) d'affichage compatible(s)G-Sync
VR ReadyOui
VirtualLinkOui
Connectivité
Sorties vidéoDisplayPort 1.4a (x2), HDMI 1.4 (x2)
Nombre d'écran(s)4
Connecteur(s) d'alimentationPCI Express 8 Broches
BusPCI Express 4.0 16x
Caractéristiques physiques
Longueur282mm
Largeur117mm
Epaisseur41mm
LEDLED RGB
Type de refroidissementActif (fansink)
La backplate contribue à l'excellente impression laissée par la carte © Nerces

Une carte relativement longue, mais légère

La plupart des modèles de GeForce RTX 3050 seront des produits relativement compacts. Nous venons de le dire, notre Gaming OC n’est pas exactement dans ce cas de figure puisqu’avec sa triple ventilation, la carte est forcément longue. Elle mesure exactement 282 millimètres pour 117 de haut et 41 d’épaisseur. Par rapport aux produits plus haut de gamme de NVIDIA, elle a donc le bon goût de tenir dans des boîtiers relativement compacts et, surtout, de ne pas gêner la paroi latérale des modèles les plus étroits.

Soulignons que les modèles Eagle et Eagle OC de chez Gigabyte sont plus compacts encore, 213 millimètres de long. Nous ne connaissons pas le poids de ces Eagle, mais notre Gaming OC était assez surprenante à ce niveau : entre les mains, elle paraît toute légère, très peu dense. Posée sur la balance, on voit qu’elle dépasse à peine les 700 grammes, preuve que toute la partie dissipateur thermique est nettement moins musclée que sur les cartes graphiques plus haut de gamme. Inutile donc de s’inquiéter pour la résistance du port PCI Express.

Deux HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4a pour un maximum de 4 écrans © Nerces

Au cœur, un GPU GA106-150

Pour son entrée de gamme, la Radeon RX 6500 XT, AMD s’est tourné vers un nouveau GPU, moins costaud. Ce n’est pas le cas de NVIDIA sur cette GeForce RTX 3050 qui intègre le même GA106 que les modèles RTX 3060. Même GPU certes, mais pas tout à fait la même version puisqu’il s’agit d’une mouture « amoindrie ». Pour les distinguer, NVIDIA parle de GA106-150 sur la RTX 3050 alors qu’il intègre le GA106-400 sur la RTX 3060. Les différences méritent d’ailleurs d’être détaillées, car elles auront un impact évident sur les performances.

© Videocardz

Ainsi, on parle de 2 560 cœurs CUDA pour la petite dernière contre 3 584 sur la RTX 3060. On doit aussi se contenter de 20 cœurs RT et 80 cœurs Tensor contre respectivement 28 et 112 sur la « grande sœur ». Pour les fréquences de fonctionnement, les choses sont variables et on privilégiera ici une comparaison entre les trois modèles de RTX 3050 signés Gigabyte. Le GPU de notre Gaming OC est cadencé à 1 822 MHz quand il est à 1 792 MHz sur l’Eagle OC et à 1 777 MHz sur la Eagle « simple ». Des différences qui permettent à NVIDIA d’afficher un TDP en nette baisse à 130 Watts sur la RTX 3050 par rapport aux 170 Watts de la RTX 3060. Notez que peu importe la carte, Gigabyte recommande une alimentation de 450 Watts.

Le PCB de la carte est bien plus court que le système de ventilation, d'où ce « trou » © Nerces

Moins de mémoire vidéo, 8 Go

Descente en gamme oblige, la GeForce RTX 3050 n’aura pas vocation à exploiter de très hautes définitions d’image. Dans ces conditions, NVIDIA ne voyait pas l’intérêt de garder les 12 Go de GDDR6 qui équipaient la RTX 3060. On garde ici la GDDR6, mais la RTX 3050 passe à 8 Go et la vitesse de cette mémoire est en baisse également, de 15 Gbps à 14 Gbps. Un peu plus « gênant », le bus d’interface mémoire est lui aussi revu à la baisse passant de 192-bit à 128-bit.

Notez toutefois que cela reste supérieur, à presque tous les niveaux, à ce que propose la Radeon RX 6500 XT d’AMD. Celle-ci doit faire avec 4 Go de GDDR6 sur un bus d’interface de 64-bit. Certes, AMD emploie de la mémoire 18 Gbps, mais cela ne suffit pas à garantir une bande passante très élevée : 144 Go/s pour la Radeon RX 6500 XT quand la RTX 3060 propose 360 Go/s et que la RTX 3050 se maintient à 244 Go/s. La segmentation des gammes est, au moins sur le papier, très claire entre ces produits.

Trois ventilateurs dont un, le central, tourne en sens contraire © Gigabyte

Ventilation presque surdimensionnée

Au premier coup d’œil posé sur la Gigabyte GeForce RTX 3050 Gaming OC, c’est évidemment sa longueur qui impressionne. Notons aussi un effort intéressant de la part du fabricant sur le dessin de la carte. Certes, elle paraît moins haut de gamme que les modèles de RTX 3070 ou RTX 3080, mais l’ensemble est de qualité avec un carénage de plastique noir plutôt réussi. La backplate n’est pas aussi qualitative que sur des produits plus onéreux, mais métallique et intégralement noire, elle participe de la bonne impression d’ensemble.

Un seul connecteur d'alimentation 8 broches est nécessaire © Nerces

Sur le PCB, un seul connecteur d’alimentation 8 broches est présent. Gigabyte lui a associé une LED pour avertir lorsque la prise d’alimentation n’est pas connectée. Notons les deux caloducs pour aider à dissiper la chaleur et il est amusant de voir que le PCB de la carte est bien plus court que le carénage : le troisième ventilateur déborde nettement et cela explique que la backplate soit « trouée » à ce niveau. Le ventilateur central tourne en sens inverse des deux autres afin d’optimiser le flux d’air, mais les ventilateurs ne tournent qu’en cas de forte sollicitation du GPU. Notez qu’à pleine puissance, ils sont un peu bruyants.

AORUS Engine n'est pas le meilleur logiciel passé entre nos mains, mais il fait le job © Nerces

Contrairement aux modèles de GeForce plus haut de gamme, les RTX 3050 sont généralement dotées de deux ports HDMI 2.1 en plus de deux connecteurs DisplayPort 1.4a. Enfin, Gigabyte y va bien sûr de son accompagnement logiciel. Baptisé AORUS Engine, il prend la forme d’un logiciel relativement lourd (155 Mo), mais à l’interface plus mesurée. Pas grand-chose à signaler côté fonctionnalités : il dispose de tout ce qu’il faut pour ajuster les fréquences ou de la mémoire vidéo, permet de modifier la tension du GPU et de gérer la vitesse des ventilateurs. Un module est également dédié aux LED présentes sur le logo Gigabyte. Il fait bien son travail, même s’il ne dispensera pas d’installer MSI Afterburner pour les amateurs de benchmarks.

Les trois ventilateurs en pleine activité © Nerces

Protocole de test

Pour ce qui sera vraisemblablement notre dernier test de carte graphique sur architecture Ampere, il n’était évidemment pas question de modifier notre protocole de test. Nous verrons cela pour la prochaine génération. La configuration de test a également été préservée, dans la mesure du possible. La voici dans le détail :

  • Carte Mère : Asus ROG Maximus Z690 Hero
  • Processeur : Intel Core i9-12900K
  • Mémoire : Corsair Dominator Platinum RGB 32 Go DDR5-5200 CL38
  • SSD « système » : Kingston KC3000 2 To
  • Alimentation : beQuiet Straight Power 11, 1 000 Watts Platinum
  • Refroidissement : Corsair iCUE H170i Elite Capellis 360 mm

Nous le soulignons à chaque fois, mais il n’est jamais inutile de le répéter : nous conservons des configurations logicielles aussi proches que possible entre nos différents tests. Il y a toutefois des modifications inévitables et pour que Windows reconnaisse cette Gigabyte GeForce RTX 3050 Gaming OC, nous avons déployé les pilotes GeForce Game Ready version 511.32 que NVIDIA nous a fait parvenir pour ce test.

Outils de mesure « synthétiques »

Pour nos premières mesures, nous utilisons toujours 3DMark et son test TimeSpy Extreme. Hélas, cette entrée en matière n’est guère favorable à la RTX3050 Gaming OC qui ne se détache pas vraiment de la vieillissante GTX 1660 Ti. Alors oui, elle la domine, mais d’un gros cheveu et reste à bonne distance de la RTX 2060.

Nous enchaînons avec Unigine Superposition pour lequel, rappelons-le, nous utilisons des configurations de shaders différentes en 2 160p d’un côté et en 1080p / 1 440p de l’autre. Ceci explique que la 4K présente de meilleurs résultats.

Pour autant, ce changement de logiciel ne permet pas de modifier nos conclusions. De fait, la RTX 3050 Gaming OC est effectivement un cran au-dessus des meilleurs GTX 1660 Ti, mais seulement un cran. Pas de quoi pavoiser. En 1080p cependant, l’écart semble un peu plus net, même si la RTX 3050 ne peut se comparer à la RTX 2060.

Pour notre dernier test « synthétique », nous faisons intervenir la scène Port Royal de 3DMark. Elle fait un usage intensif du ray tracing limitant la comparaison avec les vieilles générations. En revanche, on voit que la RTX 3050 Gaming OC est plus à son aise et se rapproche sensiblement des performances de la RTX 2060.

Performances observées dans les jeux

Notre premier test ludique, DOOM Eternal, utilise la bibliothèque Vulkan et affiche une vitesse d’animation impressionnante. Première véritable bonne nouvelle pour la RTX 3050 Gaming OC : elle se permet ici de devancer la RTX 2060 en 1080p, mais aussi en 1 440p et en 2 160p, même si dans ce dernier mode, le jeu n’est pas jouable. Au passage, notons qu’elle titille aussi la Radeon RX 6600.

The Division 2 ne permet pas de renouveler l’exploit et si elle ne démérite pas, la RTX 3050 Gaming OC ne fait que talonner la RTX 2060. Bien sûr, elle déborde toutes les versions de GTX 1660 « Super Gaming » ou « Ti », mais il n’est plus ici question de titiller la Radeon RX 6600 qui de toute façon n’est pas une concurrente directe.

Sur Red Dead Redemption 2, le bilan est contrasté. En effet, la RTX 3050 Gaming OC est un cran derrière la RTX 2060 en 1 440p comme en 1080p. En revanche, elle la domine légèrement en 2 160p, hélas cette définition d’image est ici inexploitable. Notez d’ailleurs que même le Full HD est délicat preuve de l’extrême gourmandise du jeu de Rockstar Games.

Sans surprise, l’activation du ray tracing et du DLSS sur Control permet à notre RTX 3050 Gaming OC de déborder la Radeon RX 6600, mais avec des technologies plus spécifiques à NVIDIA, le match ne se situe pas à ce niveau. Par rapport à la RTX 2060, notre cobaye du jour ne démérite pas et tient plutôt bien la cadence. En revanche, à 55 ips en 1 080p, on voit les limites d’une telle carte lorsque le ray tracing est activé.

Changement de moteur graphique avec le passage à Gears 5 et son Unreal Engine 4. Une modification technique qui ne change pas grand-chose aux résultats de la RTX 3050 Gaming OC, toujours légèrement derrière la RTX 2060 et qui n’est elle non plus pas suffisamment puissante pour profiter pleinement du 1 440p. Bien sûr, aucun souci en Full HD.

Pour Call of Duty Modern Warfare, nous avons à nouveau activé les options ray tracing. Moins exigeant que Control, le jeu d’Activision permet de jouer correctement même en 1 440p et l’écart avec la RTX 2060 reste raisonnable. Là encore, les choses sont parfaitement fluides en Full HD : un usage modéré du ray tracing est donc envisageable sur la RTX 3050.

Reconnu pour sa belle optimisation – et l’excellent travail du DLSS – Death Stranding permet lui aussi de jouer dans de bonnes conditions en 1 440p. Si la RTX 3050 Gaming OC reste un cran derrière la RTX 2060, elle assure donc des performances tout à fait convenables. Même s’il n’y a rien d’alarmant, on est en revanche un peu déçus par l’écart observé entre les deux cartes en Full HD.

Compte tenu de la gourmandise de Cyberpunk 2077 et après avoir vu les résultats sur Red Dead Redemption 2, nous n’avions évidemment que peu d’espoirs de voir le jeu de CD Projekt RED exploitable avec les options de ray tracing en ultra. Même en 1080p, nous n’atteignons pas les 40 ips. Il faudra faire preuve de modération pour ce jeu.

Consommation et efficacité

Comme nous le faisons à chaque fois, nous avons cherché à évaluer la consommation de la GeForce RTX 3050 Gaming OC de Gigabyte. Pour ce faire, nous avons mesuré la consommation du PC avec un wattmètre, au repos puis en pleine charge. Nous avons ensuite comparé ces résultats avec ceux remontés par la dernière version bêta de MSI Afterburner.

Là, petite déception, la carte Gigabyte consomme un peu plus que notre GTX 1660 Ti de référence. La différence est mesurée, mais nous aurions souhaité voir la RTX 3050 faire mieux. Elle se situe en revanche bien en dessous de la RTX 2060 à laquelle nous l’avons régulièrement comparée tout au long de ce dossier.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que même si les différences sont faibles, la RTX 2060 dispose d’un moins bon bilan énergétique (20,36) que la carte testée ce jour. La RTX 3050 Gaming OC fait d’ailleurs plus ou moins jeu égal avec la GTX 1660 Ti signée PNY avec un indice de 22,71 pour cette dernière et de 22,1 pour la RTX 3050 Gaming OC.

À 279 euros annoncés par NVIDIA, la RTX 3050 dispose d’une tarification qui nous semble assez juste. En revanche, sans doute pour justifier l’excellente qualité de fabrication / de ventilation de son modèle Gaming OC, Gigabyte l’annonce à 469 euros. Forcément, son ratio performances / prix est nettement moins bon que celui de nombreuses autres cartes, Founders Edition en tête.

C’était à prévoir, cela reste regrettable et encore plus lorsque l'on voit la disponibilité et les prix réellement pratiqués depuis le lancement de la carte : c'est plus de 500 euros et à peine trouvable.

À 469 euros, la carte est trop chère pour de l'entrée de gamme © Gigabyte

Gigabyte GeForce RTX 3050 Gaming OC, l'avis de Clubic

Depuis quelques mois, les conclusions de tests de cartes graphiques présentent toutes la même « dualité » et celle de la RTX 3050 ne fera pas exception. D’un côté, nous saluons une carte qui n’a pas à rougir de la comparaison même si l’écart brut avec la GTX 1660 Ti n’est pas décisif. Un peu tendre pour le ray tracing, notre cobaye du jour peut compter sur le DLSS et les autres techniques de NVIDIA (Reflex, Broadcast) pour se faire une place au soleil. Surtout si vous êtes en mesure trouver un modèle au tarif officiel de NVIDIA (279 euros).

La dualité est liée au modèle que nous testons véritablement. Gigabyte fait un travail plus qu’honorable sur cette Gaming OC qui dispose d’une ventilation efficace et d’un bon niveau de finition. Hélas, le boost observé sur la fréquence GPU ne produit pas d’énormes effets et ne permet pas plus de jouer confortablement en 1 440p. Plus gênant, Gigabyte facture – officiellement – sa carte 469 euros. Un tarif qui rend la chose tout de suite moins attrayante alors que cette bonne vieille GTX 1660 Ti était nettement moins chère. Mais ça c’était avant.

Conclusion
Note générale
7 / 10

Sur le principe, la RTX 3050 est une bonne idée pour clore la gamme Ampere avant de passer à autre chose. Les performances en 1080p sont intéressantes et l'apport du DLSS n'est plus à démontrer et le MSRP alléchant. Hélas, il faut aussi regarder le tarif de cette Gaming OC et se souvenir que la GTX 1660 Super (2019) n'est pas si loin même si elle ne peut s'appuyer sur les dernières technologies de NVIDIA (Reflex, Broadcast).

Les plus
  • Bons résultats en 1080p
  • Le DLSS à la rescousse
  • Ventilation efficace
  • Belle qualité de finition
  • MSRP intéressant
Les moins
  • Modèle Gaming OC onéreux
  • Un peu faible en 1 440p
  • 28 cm de long tout de même
  • GTX 1660 Super au niveau
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