Deux reflex Sony avec visée par l'écran arrière

01 février 2008 à 20h01
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Depuis l'annonce de sa reprise de l'activité reflex de Konica Minolta, l'électronicien Sony n'a pas caché son ambition de se faire un nom dans ce secteur. Même si au début les produits se sont un peu faits attendre - un Alpha 100 en juin 2006 suivi d'un Alpha 700 en septembre 2007 -, les choses se sont récemment accélérées avec l'annonce d'un Alpha 200 en janvier (en remplacement de l'Alpha 100])auquel viennent juste de s'ajouter des Alpha 300 et 350 qui contribuent donc à porter à quatre le nombre de boîtiers disponibles à l'heure actuelle. La gamme est ainsi aujourd'hui à même de répondre aux besoins d'un vaste panel d'utilisateurs, allant des débutants qui se tourneront vers l'Alpha 200 aux amateurs / experts dont le choix se portera plutôt sur l'Alpha 700 qui hérite des fonctions avancées et de la qualité de construction de son prédécesseur, le Dynax 7D.

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130,8 x 98,5 x 74,7 mm pour 582 grammes


Qu'en est-il ensuite du positionnement des nouveaux Alpha 300 et 350 ? Leurs spécifications les rapprochent très fortement de l'Alpha 200 dont ils reprennent la majeure partie de la fiche technique et le positionnement. Les évolutions les plus visibles sont l'arrivée d'un nouveau capteur de 14 millions de pixels (soit la même résolution que le récent Pentax K20D qui intègre un capteur co-développé avec Samsung) et la présence d'un mode Live View. A son tour, Sony opte donc pour ce dispositif qui permet de se servir de l'écran arrière pour cadrer alors qu'il n'a normalement pas d'autre vocation sur les appareils de type reflex que de servir à l'affichage des réglages et à la visualisation des images. Cependant, depuis plus d'un an et dans la lignée d'Olympus, de plus en plus nombreux sont les modèles qui rendent possible ce type de visée de façon à faciliter la transition vers le reflex pour les utilisateurs venant d'un compact numérique et donc habitués à cadrer au moyen de l'écran arrière, sachant que ce dispositif peut également se montrer utile pour des types de prise de vue spécifiques, comme la macro et le studio.

Sony emboîte donc le pas à ses concurrents, mais en ajoutant une touche personnelle qui pourra faire la différence, en l'occurrence un second capteur uniquement dédié à ce type d'affichage sur l'écran arrière. Dans la pratique, cette solution devrait supprimer le délai (toujours préjudiciable pour la prise de vue spontanée) jusqu'alors lié à ce dispositif. Le portrait de ces deux nouveaux venus ne serait pas complet sans un mot sur l'écran de ces reflex qui présente la bonne surprise d'être orientable à la façon de celui des regrettés bridges Dimage A1 et A2 et de certains modèles reflex d'Olympus. L'écran de 2,7 pouces peut en effet être orienté horizontalement et vers le bas de façon à faciliter les prises de vue au ras du sol et à bout de bras.

Voici les principales spécifications des Alpha 300 et 350 :
  • Capteur CCD de 23,6 x 15,8 de 10,2 millions de pixels (14,2 millions de pixels pour le A350)
  • Écran : LCD de 2,7” de 230 000 pixels
  • Viseur : avec pentamiroir, couverture à 95%, grossissement 0,74 x
  • Sensibilité : de 100 à 3 200 Iso
  • Vitesse d'obturation : 1/4 000 à 30 s
  • Cadence d'acquisition d'images : 3 i/s (2 i/s pour le A350), jusqu'à 6 images en Raw et enregistré illimité en Jpeg
  • Flash : nombre guide 12
  • Support d'enregistrement : cartes Compact Flash
  • Alimentation : batterie Lithium
Voici les tarifs de ces deux modèles :
  • Alpha 350 : 750 euros boîtier nu, 850 euros en kit avec un 18-70 mm et 1 050 euros en kit double avec un 18-70 mm et un 55-200 mm ;
  • Alpha 300 : 600 euros boîtier nu, 700 euros en kit avec un 18-70 mm et 900 euros en kit double avec un 18-70 mm et un 55-200 mm.
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