Le président des États-Unis est fidèle à son climatoscepticisme. Il vient ainsi d'annoncer la réduction des contraintes imposées aux constructeurs de voitures thermiques !

Donald Trump a encore faire une annonce fracassante © Sir. David / Shutterstock
Donald Trump a encore faire une annonce fracassante © Sir. David / Shutterstock

Donald Trump une seconde fois à la Maison Blanche, c'est une véritable révolution qui est lancée aux États-Unis, une révolution en grande partie dirigée contre un certain nombre de politiques des démocrates. On a ainsi vu le président américain choisir l'arme tarifaire plutôt que les subventions pour attirer les géants des semi-conducteurs aux USA. Et dans le secteur des voitures, il prend aussi le contrepied de son prédécesseur.

Donald Trump revient sur les contraintes imposées par Joe Biden sur la consommation et les émissions en CO2 des voitures thermiques

Donald Trump est un climatosceptique assez connu. Il n'est alors pas étonnant qu'il ne cherche pas à contraindre les constructeurs de voitures thermiques à des normes exigeantes. C'est ainsi qu'il vient d'annoncer mettre fin aux restrictions que Joe Biden avait imposées aux constructeurs automobiles.

Ces contraintes avaient pour ambitions d'améliorer l'efficacité des véhicules neufs produits à l'avenir, afin qu'ils consomment moins. Elles devaient aussi mettre en place des standards plus durs sur les émissions de CO2 de ces voitures. Un ensemble d'impératifs qui devaient par ailleurs aussi rendre plus attractifs les véhicules électriques.

© Imfoto / Shutterstock.com
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Un recul des deux côtés de l'Atlantique ?

L'objectif de Donald Trump est ici de « protéger le pouvoir d'achat des consommateurs » (tout en envoyant encore une fois un petit taquet à son prédécesseur). Le locataire de la Maison Blanche estime qu'avec un environnement réglementaire plus laxiste, les constructeurs automobiles pourront proposer des véhicules moins chers, et éviter une hausse moyenne des prix de l'ordre de 1000 dollars sur les voitures neuves.

On peut aussi noter que, pour une fois, il semble que les orientations soient les mêmes des deux côtés de l'Atlantique. Là où Bruxelles et Washington s'opposent habituellement dans de nombreux domaines, on peut aussi observer sur le Vieux Continent une inflexion des contraintes sur les véhicules thermiques – qui ne devraient plus nécessairement être abandonnés à partir de 2035.